Jeudi 28 Mars 2024
« La Fragua » à Pontonx, Aignan, Frascuelo, Béziers…
Vendredi, 27 Février 2015

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Veillée d’armes avec Juan Leal, maître d’œuvre du week-end taurin de Pontonx…

Nous y sommes. Ou presque. Ce vendredi après-midi, on s’affaire pour mettre la « dernière couche » afin de recevoir samedi toreros et aficionados dans les meilleures conditions. Il est vrai qu’à Pontonx, pour la ré-inauguration de ces superbes arènes, rien n’a été laissé au hasard. Surtout chez Maurice Behro et Juan Leal qui tiennent à mettre tous les atouts de leur côté pour faire de cette deuxième édition du certamen « La Fragua » une totale réussite.

Au cours d’un entretien avec Juan Leal, il est revenu sur l’édition de l’an dernier et m’a confié ses espoirs pour que ce deuxième Bolsín fasse date, avec en prime un festival dominical qui a aussi fière allure sur le papier…

« L’an dernier, à Samadet, c’était un peu mon arène fétiche puisque j’avais triomphé plusieurs fois et j’y ai toujours pris beaucoup de plaisir. J’entretenais de bonnes relations avec la commission taurine, mais elle a envisagé autre chose pour cette année  et nous avons donc cherché une autre arène susceptible de correspondre à ce qu’on attendait. L’an dernier, ça s’est très bien passé puisque le gagnant de La Fragua, Leo Valadez, s’est ensuite très bien comporté, ainsi que ceux qui sont arrivés jusqu’à la finale, ce qui est encourageant par rapport à notre démarche.

A Pontonx, l’arène est fonctionnelle et sert pour pas mal d’activités, c’est pourquoi avec Maurice nous sommes allés voir le maire pour lui proposer notre projet auquel il n’est pas resté insensible. Même si les aficionados sont venus, on espère en avoir encore plus cette année, c’est pourquoi nous avons étayé notre programmation… Je dois ajouter que rien ne serait possible sans l’aide désintéressée des membres de mon club taurin, ainsi que de quelques sponsors.

En ce qui concerne le programme, quinze jeunes en sans picadors vont tienter une vache dès le samedi matin, avec poursuite des opérations l’après-midi. Le jury, présidé par Tomás Campuzano, délibèrera ensuite pour annoncer le nom des quatre novilleros qui disputeront la finale le dimanche après-midi avec chacun un novillo de Sánchez Dalp. Il faut savoir que nous avons demandé à plusieurs éleveurs français de nous les fournir, mais ça n’a pas été possible. En ce qui concerne le choix des quatre finalistes, j’ai apporté une petite modification par rapport à la première édition où on avait laissé le public désigner le quatrième. Cette année, les quatre seront choisis par le jury.

Chez les novilleros, on a fait aussi confiance aux écoles taurines françaises et plusieurs novilleros retenus sortent de leurs rangs. Il faut savoir qu’on a eu beaucoup de demandes, environ 80 ! C’est un crève-cœur, car on a toujours peur de regretter d’en avoir laissé un dehors qui aurait pu potentiellement avoir sa place, mais il faut bien faire des choix… Toutefois, l’an dernier, j’ai eu la satisfaction de constater que tous ceux que l’on avait sélectionnés avaient fait une bonne saison, ce qui nous a rassuré.

Ce que nous voulons aussi, c’est que les gens puissent découvrir la tauromachie au travers des prestations des jeunes, avec entrée gratuite, mais nous avons voulu aller plus loin en organisant une partie culturelle avec des rencontres thématiques dans le cinéma qui fait face aux arènes où il y aura des tables de travail avec plusieurs personnalités invitées autour d’un thème précis et aussi des projections des émissions de « Signes du Toro », les gens pouvant circuler librement.

Pour ma part, j’ai pris en charge financièrement l’accueil et l’hébergement de tous ces jeunes novilleros et pour essayer d’équilibrer les budgets, on va faire des repas. Tous les bénévoles, dont ma mère, se sont mis au travail depuis plusieurs jours et j’espère que les aficionados répondront. Il y aura aussi une partie gastronomique avec des produits du terroir, des vins et aussi des viandes de Salamanque, tout cela pour créer une animation à la fois taurine et festive…

On a essayé de monter aussi un vrai festival, un peu comme dans le temps à Villeneuve de Marsan, avec un mélange des générations. Il y aura des valeurs sûres, comme Pepe Luis Vázquez, le dernier d’une célèbre dynastie sévillane, Juan Mora et El Fundi, qu’on ne présente plus, et j’y participerai aussi, évidemment, mais en donnant aussi une opportunité à deux novilleros, le local Louis Husson, ce qui s’imposait, et Andrés Manrique, l’un des « Héros de Bogotá ». A propos de ce dernier, quand j’ai vu qu’ici on ré-inaugurait une arène et que chez lui on en fermait une, j’ai voulu conjuguer les deux histoires. Beaucoup de toreros qui ont plus de moyens que moi sont allés les soutenir là-bas, et j’ai tenu à leur rendre hommage à ma façon pour ce qu’ils ont fait pour la tauromachie. Je tiens à préciser que ne pouvant pas tout prendre en charge, sa venue a été possible grâce au CTJA de Dax (Club Taurin des Jeunes Aficionados) qui a pris en charge l’achat du billet d’avion, ce qui constitue un geste très sympathique de leur part…

Si on dépasse le cadre de ce week-end, je peux déjà assurer que ce qui me tient le plus à cœur, c’est de pérenniser le certamen.  Quant au festival, tout dépendra de son accueil auprès de l’aficion. C’est un risque financier que j’assume, mais tout sera fonction de la taquilla, on verra bien si ce sera viable…

Quant à l’arène, je souhaiterais que ça reste à Pontonx, avec une date bien marquée dans le calendrier, que ça devienne un rendez-vous annuel avec cette magnifique plaza bien intégrée dans le circuit taurin… »

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Rappel de la programmation :

Qualifications du samedi…

Fundación El Juli : Adrien Salenc et Ignacio Ruiz.

Adour Aficion : Baptiste Cissé.

ET Arles : Pierre Mailhan.

ET Béziers : Carlos Olsina.

ET Gibraltar : Jamadi Ibáñez et Tibo Garcia.

ET Madrid : Sergio Montero.

ET Badajoz : David Bolsico et Juanito de Portugal.

ET Salamanque : Iván González.

ET Cordoue : Fernando del Rocío.

ET Séville : Alfonso Cadaval.

ET AMATE Séville : Calerito.

ET Albacete : Cristián Pérez.

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Quatre tables rondes…

LE TAUREAU: François Zumbielh (modérateur), José Carlos Arévalo, Matthieu Vangélisti, Guillaume François et Geronimo Astolfi.

PATRIMOINE UNIVERSEL: François Zumbielh (modérateur), José Carlos Arévalo, Marc Lavie , Maurice Berho, Yves Hartéet Olivier Baratchart.

LA JEUNESSE: Jean Michel Mariou (modérateur), Louis Husson, Manuel Dias Gomes, Matthieu Vangélisti et Stéphane Darracq.

RACONTER LA TAUROMACHIE: Jean Michel Mariou (modérateur), Yves Harté, Laurent Larrieu, Joël Jacobi, Jacques Pene et Zocato.

AIGNAN

Cartels officiels de la Journée Taurine d’Aignan…

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 FRASCUELO

Communiqué de Roberto Piles et Pascual Banegas, apoderados de Frascuelo…

« A l'annonce des cartels de la Feria 2015 de Céret, de très nombreux aficionados stupéfaits et incrédules ont cherché à me joindre pour connaitre les raisons de l'absence, à leurs yeux "incompréhensible", du Maestro Carlos Escolar « Frascuelo » de cette nouvelle édition.

Il m'est à ce stade bien difficile de répondre concrètement à leur interrogation, n'ayant moi-même pas saisi les raisons fondamentales d'une telle absence. Ayant été l'un des triomphateurs indiscutables de la Feria 2014 et quelque part une surprise régénératrice, Frascuelo était attendu comme une évidence pour la prochaine Feria de juillet. Son absence est vécue alors comme quelque chose de particulièrement injuste.

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En effet, la force, l'impact et la saveur particulière et retrouvée de sa tauromachie face à un lot sérieux et de respect de Felipe Bartolomé - comme en ont attesté la presse et  les différents reportages - ont fait qu’un grand nombre d'aficionados pensaient retrouver de fait Frascuelo pour la Feria 2015, qui plus est grand habitué des arènes de Céret.

Ajoutons à l’incompréhension de ces nombreux aficionados qui ne cessent de me contacter, celle légitime et respectueuse du propre torero qui porte Céret et cette terre catalane dans un coin particulier de son cœur et qui était particulièrement heureux et motivé à l'idée de pouvoir retrouver cette aficion céretane pour la Feria 2015. »

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La Feria aura lieu cette année du 13 au 16 août avec son architecture habituelle de quatre corridas de toros les après-midis et de trois novilladas matinales, dont une piquée…

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