Retour sur la journée taurine de Rodilhan avec le Bolsín remporté par Tibo Garcia et la bonne tenue du festival...

 Depuis Madrid, j’ai eu quelques échos sur la journée taurine de Rodilhan, que ce soit au sujet du bilan des deux courses, qu’à celui de l’ambiance particulière générée par la présence des anti-corridas.

Si sur le plan taurin, tout le monde s’accorde pour dire que c’était une réussite, l’aspect environnemental a suscité des commentaires beaucoup plus contrastés. En effet, autant sur les réseaux sociaux que sur ce qui m’a pu être rapporté, les avis divergent et d’ailleurs, la presse locale s’en est fait largement l’écho.

Loin de mettre en doute les opinions des uns et des autres, il apparait toutefois que tout n’a pas été aussi tranquille que ce que certains veulent bien le laisser entendre. Et que les antis, même s’ils étaient moins nombreux que ce qu’ils avaient annoncé, ont tout de même pu perturber en partie cette journée, avec en prime leur cortège d’insultes et quelques déprédations dont ils sont coutumiers. Dans une ville retranchée, il est tout de même curieux que ce soit parfois les aficionados qui aient été contraints de rebrousser chemin et que l’on soit quasiment obligé de se rendre aux arènes comme les premiers chrétiens qui se réunissaient dans les catacombes !!!

Cette situation anormale perdure sans que les autorités aient apparemment la volonté d’y mettre fin, ce qui devient proprement scandaleux. De dimanches en dimanches, devrons-nous encore supporter longtemps d’être fouillés, insultés, menacés ?

De l’avis quasi général, les responsables de cette double manifestation et les forces de l’ordre ont permis qu’elle puisse se tenir. Qu’ils en soient félicités. Mais le problème dépasse le strict cadre de Rodilhan, dont les antis ont fait il est vrai leur symbole. Car il devient récurrent et c’est vrai qu’une frange de l’aficion commence à se décourager. N’attendons pas trop avant que les ravages ne soient encore plus importants face à la pression exercée par quelques activistes...

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Entre parenthèses, quand on peut lire sur une pancarte tenue par des antis que la mobilisation des forces de l’ordre va coûter 50.000 €, on croit rêver ! La faute à qui ? Quand les antis ne sont pas là, il n’y a aucun incident et l’on n’a pas besoin de forces de l’ordre. C’est leur seule présence qui motive leur présence...

Communiqués de Bernard Planchon concernant les deux courses...

Finale du Bolsín Nîmes Métropole le matin...

Il fallait se lever tôt pour accéder aux arènes de Rodilhan pour assister à la finale de la compétition becerradas organisée par l'Afap de Nîmes.

Néanmoins, pour les plus courageux, cette finale a eu lieu, avec seulement un quart d'heure de retard pour des raisons de sécurité, avec un bon trois quarts d'arène et un soleil automnal.

Devant une tribune officielle copieusement garnie d'élus de Nîmes Métropole avec Yvan Lachaud en président aficionado, Fréderic Pastor, Daniel Jean Valade, Serge Reder et d'autre élus de la Métropole venus soutenir cette manifestation, et face à un excellent lot des frères Jalabert, trois novilleros déterminés se sont présentés au paséo.

Tibo Garcia (une et deux oreilles) a remporté le premier Bolsín devant Jaime Casas, de l'école taurine Marcial Lalanda de Madrid (oreille et vuelta), suivi du Sévillan Carlos Llandrés de l'école taurine de Camas (Vuelta et oreille).

Carlos Llandrés

Jaime Casas

Plusieurs prix ont été offerts aux participants dont une muleta de chez Fermín attribuée au Sévillan par Bernard Planchon de l'Uctpr.

L'apéritif et le repas de l'aficion ont été gérés par le Ctpr « Toros Y Caridad » et sa dynamique présidente Gismonde Péllissier.

Festival de l’après-midi...

Félicitations à Gismonde et Régis Pellissier, ainsi qu'à Serge Reder, maire de Rodilhan, pour leur aficion et leur persévérance à organiser dans un contexte plus que difficile, un festival taurin qui chaque année amène son lot de nouveautés.

Cette année, c'est le maestro de Málaga Javier Conde qui était l'invité vedette face à du bétail d'Olivier Fernay (Pont de Crau).

Javier Conde a été  très " a gusto", il a pris manifestement beaucoup de plaisir (il offrira même le sobrero) et coupa une oreille à chaque novillo.

Il sera suivi par Lilian Ferrani (une oreille), Andy Younes (une oreille) Javier Orozco (une oreille).

Lilian Ferrani

Andy Younes

Javier Orozco

Tibo Garcia, victime d'un gros " bouchon", ne pourra pas rééditer sa bonne prestation du matin, tandis que Baptiste Cissé, venu du Sud-Ouest, s'est distingué en coupant les deux pavillons de son novillo.

Tibo Garcia

Baptiste Cissé

Trois quarts d'arène et musique flamenca.

(Photos : Laure Crespy)

LÓPEZ SIMÓN

Suite à la cornada reçue à Las Ventas vendredi dernier, Alberto López Simón a reçu l’autorisation de quitter l’hôpital et de poursuivre sa rééducation à domicile.

Le maestro de Barajas a encore trois contrats signés pour cette fin de saison et son objectif est, s’il le peut, de les honorer : Fuengirola le 11 octobre, Saragosse le 17 et Jaén le 18. Suerte...

FRESQUE

Avec la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard, nous avons rencontré en présence de Frédéric Pastor, élu à la tauromachie, et Jean Paul Boré, conseiller régional, les adjoints du Directeur Académique du Gard cet après-midi.

Ils nous ont confirmé le caractère pédagogique du projet de la fresque de l'école Prosper Mérimée et de sa validation par l'Académie il y 8 ans.

Nous avons donc confiance dans la décision du DASEN du Gard dans le rétablissement de la fresque taurine, mais restons attentifs !

(Communiqué des Jaunes Aficionados Nîmois)

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