Mardi 16 Avril 2024
Gouffrant, Mexique, Bayonne, Grana y Oro…
Jeudi, 08 Décembre 2016

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Jean-Michel Gouffrant : un « homme en blanc » en plan de figura dans un callejón…

Venu au domaine viticole Augé, de Boujan, à l’invitation du CT « L’Aficion » de Béziers présidé par Bernard Mula, le chirurgien taurin Jean-Michel Gouffrant, qui exerce notamment à Bayonne et toutes les arènes satellites, sans compter des incursions outre-Pyrénées, a réellement captivé son auditoire. De par sa verve, son aficion, son professionnalisme, la qualité et l’intérêt de son intervention et pour tout dire, son charisme.

Attentive de bout en bout, l’assistance lui a réservé à la fin une ovation « clamorosa », de celles qui accompagnent les vueltas les plus chaleureuses ! Il faut dire que soutenu par un visuel bien en phase avec ses propos, son exposé, très documenté, s’est avéré instructif et passionnant, digne d’un professionnel de renom qui a visiblement l’art de la communication et du contact, ainsi que l’amour de son métier.

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Chargé de le présenter, j’ai déclaré en  introduction que nous étions de par sa fonction devant le paradoxe entre d’un côté une science appliquée, la médecine et sa spécialité la chirurgie, et d’un autre, un curieux paramètre mystique venu se ficher parfois en plein milieu, le miracle ! En effet, n’entend-on pas assez souvent : « Ils ont fait un véritable miracle !!! » en évoquant le succès d’une opération des plus délicates concernant un torero blessé…

Ces « faiseurs de miracles », ces « sorciers des blocs », étaient représentés ce vendredi soir à Boujan par l’un de ses plus emblématique représentant qui a su trouver les mots, en toute simplicité, humilité et clarté, pour nous éblouir et nous émouvoir, par des aventures humaines exceptionnelles vécues aux quatre coins de la planète taurine. Dos orejas y rabo, Maestro !!!

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Ci-dessous, quelques morceaux choisis de l’intervention de Jean-Michel Gouffrant, avec, pour lancer la soirée, la question de savoir comment devenait-on chirurgien taurin…

LE MIRACLE

« Je suis entré par hasard dans les arènes de Bayonne en 1978 et depuis, j’y suis resté ! En fait, la tauromachie m’est entrée par l’intérieur… Il n’y a pas de cours, de leçons, d’école, c’est avant tout par compagnonnage. C’est quelque chose qui s’apprend petit à petit, les uns avec les autres. Il faut dire qu’on fait des miracles, c’est vrai, mais on les fait parce que tous les toreros qu’on opère guérissent. Ils ne prennent pas trois ou six mois d’arrêt de travail ! Huit jours après, ils sont généralement repartis au charbon.

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Donc, les miracles, ce sont les toreros, ce n’est pas nous !!! On travaille avec eux comme avec tous les autres, et chez eux, ça marche à tous les coups ! Il y a bien une raison… Ce sont quand-même des hommes différents des autres !

Les toreros sont éduqués depuis leur enfance pour surmonter leur douleur. Eux, s’ils ont une blessure, ils en sont fiers ! En fait, ils sont fiers d’avoir montré leur courage au travers de leur blessure ! C’est quelque chose qui ne les affaiblit pas, mais qui souvent les renforce. C’est en cela qu’ils sont fabuleux à connaître de l’intérieur !

LA BLESSURE

Après avoir vu ce que je vais vous monter, je crois que plus jamais vous n’aurez envie de siffler un torero ! C’est un homme comme vous, qui a mal comme vous, mais qui passe par-dessus sa blessure, les Espagnols emploient le verbe « superar »…

Chaque toro porte la mort. C’est un serial killer qui toute sa vie a essayé de tuer. Quand on voit un toro couché, ça fait dire aux écologistes qu’il est un paisible herbivore que l’on excite pour qu’il devienne dangereux ! Le toro se bat toute la journée, ça ne parait pas dangereux, mais ça fait pas mal de victimes au campo. C’est un animal tout terrain qui a quatre roues motrices et cinq cents muscles. Quand il marche, qu’il contracte et décontracte ses muscles, ça se traduit par des micro-vibrations dans la corne qui font que quand elle rentre dans une cuisse, elle brûle tous les tissus qu’elle touche. Ce genre de blessure nécessite que l’on sorte tous les tissus qui ont été touchés par la corne, sous peine d’infection et gangrène.

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Le toro est un athlète magnifique. Il a une force extraordinaire et ses cornes représentent un instrument terrible. Il va donner l’embestida, c’est-à-dire qu’il va relever la tête avec les muscles du cou, puis dans un deuxième temps, il fera le mouvement avec les muscles du dos et enfin avec ceux des cuisses. Tout ça pour dire que la corne du toro passe de zéro à cent à l’heure en moins d’une seconde !!! Pas une formule 1 n’est capable de le faire ! C’est dire la force de pénétration quand en face il y a le poids d’un torero ! Par comparaison, il exerce un mouvement en pivot très sec, comme celui d’un joueur de pelote basque… Quand vous voyez qu’un torero a pesé sur la corne, c’est qu’elle est rentrée, alors que lorsqu’il voltige, c’est le plus souvent spectaculaire, mais il n’y a pas de cornada…

LA CORRIDA

La corrida est la dernière rencontre historique entre l’homme et l’animal. Au cours des siècles, l’homme s’est battu contre les bêtes et le seul reliquat qui reste de cette histoire, c’est la corrida ! Et si un jour ce dernier fil se casse, on perdra quelque chose de très important…

Il est évident que la tauromachie a inspiré un nombre important d’artistes de tous bords, beaucoup plus que les disciplines sportives. Elle a été une source d’inspiration extraordinaire pour beaucoup de gens… Quand vous achetez votre billet de corrida, vous ne savez jamais ce qui va se passer. Vous savez seulement qu’il y aura six toros à cinq heures de l’après-midi, mais le mythe du direct, c’est que l’on ne sait jamais ce qui va se produire…

(…) Il faut aussi prendre en compte que toutes tauromachies confondues, y compris les festejos de rue, le nombre est impressionnant. Concernant les corridas, il y en a à présent environ 400 de moins, ce qui laisse 2400 toros sur le carreau chaque année, ce qui et considérable, mais à côté de ça, il faut savoir par exemple que 550 villes organisent des encierros… En Espagne, les festejos populares correspondent à de nombreuses journées de toros, 2644 en Castille et si on rajoute Madrid pour la Sainte-Marie au 15 août, il y a 600 villages qui donnent des toros ! En fait, si on ajoute toutes les provinces, il y a plus de 12.800 journées de toros en Espagne ! Heureusement pour les éleveurs qui arrivent à écouler ainsi beaucoup de leurs toros qui n’ont pas été retenus pour des corridas…

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LA PEUR

Dans un callejón, on trouve un peu de tout, des gens heureux selon les circonstances, mais aussi ceux qui ont peur. Par exemple, le ganadero, qui passe un examen, car on va juger son travail de tout l’hiver, mais aussi les toreros, et enfin, le chirurgien ! Quand on va aux arènes, on n’est pas comme vous, on n’a pas mangé comme d’habitude, on se rend aux arènes comme on va au bloc opératoire le matin, en étant « limpio ». On n’a pas bu de copas, on n’a pas fumé le puro, c’est comme si on était posté derrière l’arbre contre lequel va s’écraser une voiture !!! On doit être au top de nos facultés pour faire face à l’’imprévisible… qui peut se produire d’une seconde à l’autre ! Dans un accident de la route, entre le moment où le choc s’est produit et celui où les secours arrivent, il y a un temps mort de quinze à quarante-cinq minutes, ce qu’on appelle le temps de sélection naturelle. Ceux qui doivent mourir meurent !

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En tauromachie, on est sur place, et en moins de deux minutes, le blessé est à l’infirmerie. On n’a pas le temps de réfléchir… Concernant le transport du blessé, il se dit pas mal de bêtises ! En fait, les personnes qui sont le mieux aptes à transporter un torero blessé, ce sont les toreros eux-mêmes. Ils ont l’habitude car ils ont été eux-mêmes évacués un jour ou l’autre, ils savent donc les gestes qu’il faut faire et comment les faire. Donc, le torero est toujours bien transporté par ses compañeros...

Lors d’une corrida à Tyrosse, on a reçu José Ignacio Ramos à l’infirmerie alors qu’il était mort ! A toute vitesse, on a découpé son costume pour voir où était entrée la corne qui l’avait tué, et… pas de blessure !!! Réanimation, massage cardiaque, ventilation artificielle, et il a redémarré. Ça a été pour nous très intense. Il a repris rapidement, comme si de rien n’était…

L’INFIRMERIE

Dans l’infirmerie, quand on a déshabillé le torero, qu’est-ce qu’on a ? On a un gamin qui pourrait être notre enfant ou notre petit enfant, qui a mal et qui a peur. Mais il n’a pas peur de ce qui va se passer, non, il a peur de ne pas pouvoir recommencer à toréer, il a peur de garder des séquelles, car ils ont une telle dynamique positive dans la tête, qu’ils se fichent bien de la blessure elle-même ! Ils ne veulent pas de conséquences…

En Espagne, la chirurgie taurine a un passé très important. Dans les villes importantes, de grands chirurgiens taurins ont eu comme successeurs leurs enfants. Il y donc une tradition qui se perpétue.

Dans les grandes arènes où il y a pas mal de courses, les infirmeries sont très bien équipées. Mais dans les plus modestes, là où les grands sénateurs de la chirurgie taurine ne veulent pas mettre les pieds, c’est le domaine de la dynastie des Crespo. Antonio Crespo Neches a assumé jusqu’à 280 journées de tauromachie par an, ce qui est énorme ! Et son fils, qui  a pris sa succession, est celui qui a la plus grande expérience de chirurgie taurine, non seulement  de toute l’Espagne, mais du monde entier, pour la simple raison qu’il travaille dans un tas de petites arènes, dans le Valle del Terror comme à Ciudad Rodrigo. La première fois que j’y suis allé pour le Carnaval del Toro, on en a opéré une quarantaine !

Dans les petites arènes, quand vous voyez écrit devant la porte d’une infirmerie « Prohibido el paso », c’est qu’il y a une raison ! Et souvent, elles sont aussi exigües que sous équipées. Un jour, j’ai opéré une plaie du thorax à Toro et il y avait beaucoup de spectatrices. Il faut dire que le concierge des arènes avait installé l’infirmerie dans son… poulailler !!!

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Tout ça pour dire que dans les petites arènes, on peut faire des soins très légers et très simples, mais les  infirmeries ne sont pas faites pour opérer, et c’est normal ! Il nous faut de la lumière, de l’eau, quelque chose de propre, un carrelage, de manière à pouvoir faire un massage cardiaque. En France, toutes les arènes sont à moins d’une demi-heure d’un bloc opératoire, donc on ne va pas investir de l’argent pour quelque chose qui sert une ou deux fois par an… Il faut sauver une vie, préparer le transport puis diriger le blessé vers l’hôpital.

C’est Dax qui a le premier a installé un bloc opératoire mobile qui a servi de modèle dans le monde entier.  C’est pour ça que l’on a vu naitre ensuite des publicités en Espagne pour les Unités Opératoires Mobiles. L’intention est bonne, mais le problème vient de la place compte tenu de l’étroitesse de la structure par rapport à tous ceux qui veulent assister le blessé, entre le mozo, les membres de la cuadrilla, l’entourage familial, et si c’est un Gitan, il y a quatre Gitanes qui sont arrivées avant tout le monde !  On ferme les portes parce que tout le monde prend des photos, donc quarante degrés de suite, tout le monde transpire, donc beaucoup d’humidité, bref on ne peut pas opérer là ! C’est nécessaire pour sauver une vie, mais jamais on ne va s’amuser à opérer quelqu’un là, ce n’est pas possible…

Après  les soins d’urgence, on va transporter le blessé vers le bloc opératoire le plus proche, avec l’air conditionné, la musique, avec les meilleures conditions pour opérer tranquille, comme on le fait tous les matins, dans une atmosphère apaisée, alors qu’autour de l’infirmerie d’une arène, c’est une sacrée pagaille !  »

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Tout ceci n’est qu’un condensé assez sommaire de la brillante intervention du Dr Gouffrant, intarissable sur le sujet, qui a détaillé les divers types de blessures par corne de toro, donnant et montrant des exemples précis, jusqu’aux plus sérieux, voire tragiques…

Bref, le temps est passé très vite, avec pour conclure le rappel de l’ouvrage « Jean-Michel Gouffrant, médecin de toreros », par Pierre Vidal, aux Éditions Gascogne, puis quelques mots concernant Manolete, Paquirri, Nimeño II, Robles, José Tomás, Barrio…

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Le mot de la fin sera la réponse à mon ultime question quand j’ai demandé à Jean-Michel Gouffrant quel a été le plus beau brindis qu’il a reçu. Spontanément, il a déclaré qu’il avait toujours eu un faible pour Sébastien Castella depuis qu’il était gamin… « Un jour, il m’a brindé un toro à Dax où il m’a dit : « Jean-Michel, je vous brinde ce toro parce que vous êtes une bonne personne ! »… Avec Sébastien, on a un passé lourd. La dernière fois que je l’ai opéré, c’était sa vingt-quatrième blessure !  »

Une bonne personne, un bon aficionado et un excellent professionnel, certes, mais aussi un conteur hors-pair qui maitrise totalement son sujet. Si jamais vous avez connaissance d’une conférence de Jean-Michel Gouffrant près de chez vous, surtout n’hésitez pas à vous y rendre. Je peux vous certifier que vous ne regretterez pas votre déplacement !!!

MEXIQUE

A Kantunilkin (Province mexicaine de Quinana Roo), devant trois quarts d’arène, triomphes de Marc Serrano et Michelito qui sont sortis conjointement a hombros.

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Marc Serrano a coupé trois oreilles, une puis deux, son puntillero relevant son premier adversaire de San Salvador à quatre reprises, ce qui l’a privé d’un deuxième trophée. Quant à Michelito, il a obtenu les deux fois deux oreilles.

BAYONNE

Après le Grand Palais il y a tout juste un an, le DIDAM-BAYONNE accueille des photographies de Lucien Clergue, jusqu'au 15 janvier 2017. Une exposition d’envergure, intitulée Les Suds, qui met à l’honneur une figure emblématique de la photographie décédée en 2014.

Le DIDAM s’est affirmé depuis avril 2015 comme un lieu d’expositions temporaires sur la rive droite de Bayonne. Il prend progressivement toute sa place dans le paysage artistique et, bien qu’ouvert à la création sous toutes ses formes, dessine une programmation de plus en plus axée autour de la photographie. Preuve de l’affirmation de cette ligne artistique, la saison 2016, année Donostia/San Sebastián capitale européenne de la culture - a offert une occasion unique de positionner le DIDAM comme un espace de dialogue privilégié autour de la photo avec les expositions Carlos Saura, Traité de Paix  et Jeu de balle. Lucien Clergue – les Suds, leur succède en monumentale clôture de la saison.

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Lucien Clergue, ami de Picasso et Jean Cocteau, a notamment co-fondé le Festival international de photographie des Rencontres d’Arles avec Michel Tournier.

Élaborée en coproduction avec l’Atelier Lucien Clergue grâce à la complicité de Yolande Clergue et de ses filles Olivia et Anne Clergue, l’exposition présente 74 photos en noir et blanc sur les nus apaisants en bord de mer, les sables graphiques et mouvants, la vie bouillonnante des gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer, l’afición et la tauromachie dans les jeux d’ombre et de lumière et les portraits fascinants des « toros » et de leurs toreros, au rang desquels El Cordobés photographié à Bayonne. Ces photographies sont accompagnées d’un film et d’ouvrages documentant la vie de l’artiste.

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Lucien Clergue est né à Arles en 1934 à quelques pas des arènes. Il est élevé par sa mère, épicière à la Roquette, le quartier des gitans des bords du Rhône. Homme du Sud, il photographie les sables, les nus de la mer, les gitans ou les taureaux de sa Camargue natale, thèmes qui nous plongent dans la civilisation méditerranéenne.

Pendant près de soixante ans, l’ombre et la lumière hantent le travail de l’artiste. C’est en noir et blanc qu’il a choisi de nous faire prendre conscience de son univers qui résume le cycle de vie : Eros et Thanatos. Profondément marqué par la guerre et la disparition précoce de sa mère, il va traverser une période sombre en photographiant des thèmes ardus comme les charognes dès son plus jeune âge. Son enfance est marquée par la présence du taureau, passion qu’il exploite durant toute sa carrière à travers son objectif, faute d’avoir pu devenir torero. Dans la section tauromachique, nous avons retrouvé des moments inédits avec El Cordobés et Nimeño dans les arènes de Bayonne.

Des arènes aux gitans qu’il côtoie au quotidien, l’exploration reste constante, il saisit l’âme de cette communauté persécutée durant la guerre qui réveille et inspire son émotion de poète photographe qu’il souhaite nous transmettre. Il se lie d’amitié à José Reyes, le père des Gipsy Kings, et découvre le guitariste Manitas de Plata avec qui il fera le tour du monde.

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Après sa période triste et mélancolique des débuts, la lumière apparaît dans son travail avec les nus de la mer. La vie revient sur les plages de Camargue et dans les vagues, la femme devient Aphrodite sortie des eaux, inspiratrice éternelle. En supprimant le visage du modèle, il lui donne une dimension intemporelle et transforme la femme en véritable sculpture antique vivante. C’est la vitalité retrouvée, le retour d’Eros.

Lucien Clergue raconte l’origine du monde. Il aborde la nature intacte, le grain de sable, observe le souffle du vent sur un seul brin d’herbe, les insectes. L’homme entre en scène, laisse son empreinte sur le sable, celle de sa voiture, abandonne ses déchets, le plastique. Le photographe est fasciné par l’éternel recommencement. Il sera le premier photographe à soutenir une thèse de 3e cycle uniquement avec des images, « Langage des Sables » avec un texte introductif de Roland Barthes.

Artiste inspiré, il réalise de nombreux courts métrages sur le thème de la tauromachie. Il a présenté le spectacle Jazz y Toros  à Bayonne en 1993 avec le trio de jazz Kochoyan – Humair – Labarrière. Lucien Clergue est le premier photographe à être élu à l’Académie des Beaux Arts de l’Institut de France en 2006, il inaugure la VIIIe Section consacrée à la photographie. Il a exposé dans le monde entier et a publié plus de 80 livres. Ses photographies figurent dans les collections de nombreuses institutions.

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Anne Clergue, commissaire de cette exposition inédite à Bayonne, est galeriste à Arles depuis 2014. Après un passage dans la célèbre galerie Léo Castelli à New York, elle prend la direction de la Fondation Van Gogh-Arles qu’elle quitte en 2007. Elle est commissaire d’expositions et gère aujourd’hui la succession du photographe au sein de l’Atelier Lucien Clergue.

Lucien Clergue - "Les Suds" - jusqu'au 14 janvier.

DIDAM. Centre d'art à Bayonne.

6 Quai de Lesseps, 64100 Bayonne.

Dernier rendez-vous de 2016 aux Arènes…

Toromagie " Noël Solidaire " le dimanche 18 décembre. Entrée libre de 11h30 à 15h00.

www.corridas.bayonne.fr

(Communiqué)

GRANA Y ORO

Avec pour invité le jeune diestro de Castellón Varea, l’émission propose des sujets sur des remises de trophées et l’actualité taurine en Amérique.

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