Dans une salle des arènes enregistrant un « no hay billetes », en présence d’Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles, de Roland Gronchi, ex-maire et initiateur de la Feria, de Benjamin Guidi, président de la commission taurine, de Julien Miletto et Pierre Henry Callet, empresa Toro Pasión, Christophe Sevilla, adjoint à la tauromachie, a joué le rôle de Monsieur Loyal au cours d’une soirée articulée en trois actes.
D’abord, la prise de parole des personnalités citées ci-dessus, auxquelles se sont ajoutés Gilles Vangelisti, ganadero de San Sebastián, Patrick Varin, professeur au CFT, Bruno Blohorn, ganadero, et le novillero Andy Younes.
Une première partie dont le temps fort a été l’annonce des cartels, avec quelques paramètre à souligner, la répétition de la plupart des lauréats de l’an dernier (Sébastien Castella, Joaquín Galdós, ganadería Blohorn et Andy Younes), l’innovation, avec la ganadería de San Sebastián, la présentation d’un torero comme Alberto López Simón, qui vient d’être récemment héroïque, toréant avec une cornada et coupant deux oreilles aux arènes de Las Ventas, et aussi la bonne proportion de professionnels français à tous les niveaux…
La deuxième partie a consisté en la projection d’un film retraçant les ferias passées, un moment chargé d’émotion et qui a ravivé le souvenir de tout ce qui a fait la réputation de cette féria, dans et hors arène, durant toutes ces années…
Enfin, troisième et dernière partie avec l’annonce du palmarès du concours d’affiches, les cinq premiers étant récompensés. La palme est allée à Jacques Coutas, auteur du tableau qui a servi de support à l’affiche de cette XXème édition. Enhorabuena à tous…
Les cartels :
Samedi 22 août
11h : classe pratique à charge du CFT. Quatre erales d’Olivier Fernay pour deux élèves du CFT et deux de l’école taurine de Madrid.
17h30 : 1er Trophée Chaquetilla d’Or créé par les agriculteurs saint-gillois. Six novillos de San Sebastián pour Joaquín Galdós, Pablo Aguado et Andy Younes.
Dimanche 23 août
11h : NSP, quatre becerros de Blohorn pour Thomas Ubeda (CFT) et Ángel Téllez (ET Madrid).
17h30 : six El Pilar pour Sébastien Castella et Alberto López Simón en mano a mano (sobresaliente : Jérémy Banti).
Il est déjà à noter que l’empresa, avec l’association de la jeunesse saint-gilloise, a prévu un abonnement jeunes – moins de 25 ans – pour toutes les courses de la feria à un tarif défiant toute concurrence : 30 € !!!
Informations pratiques :
Tarifs :
Novillada sans picador : 10 euros, gratuit pour les moins de 10 ans accompagnés*.
Novillada avec picadors : Générales assises : 30 euros
Générales debout : 25 euros
Jeunes de moins de 10 ans accompagnés* : offert
Corrida : Rang 1 : 50 euros
Rang 2, 3 et 4 : 45 euros
Générales assises : 35 euros
Générales débout : 30 euros
Jeunes de moins de 10 ans accompagnés* : offert
Abonnements : Abonnement Rang 1, 2, 3 et 4 : 80 euros euros et novillada sans picadors offerte
Abonnement spécial jeunes de moins de 25 ans* : 30 euros pour les trois spectacles (100 places disponibles) en partenariat avec l’Association de la Jeunesse Saint-Gilloise.
* Sur présentation d’une pièce d’identité valide
Pack Partenaire : Un pack partenaire comprenant loges, accès VIP et prestation haut de gamme est proposé pour l’ensemble de la féria.
Renseignements et réservations : à partir du 1er août par téléphone au 06 15 54 69 46 et à partir du lundi 17 août de 16h à 19h et toute la journée le jour des spectacles.
ALÈS
Rappel…
MADRID
4/5 d’arène. Six Pedrazas de Yeltas très charpentés, sérieux, avec plus de jeu au cheval qu’à la muleta, certains décevants, meilleur le troisième.
Deux silences pour Javier Castaño et Paco Ureña qui a subi un accrochage à son premier, passant à l’infirmerie, puis revenant pour lidier son deuxième après inversion de l’ordre normal. Puntazo à la crête iliaque droite et un autre à l’arrière de la cuisse gauche. Pronostic peu grave.
Juan del Álamo – saluts et silence – a été le plus en vue avec le troisième, le meilleur de l’envoi, se distinguant au capote puis dans une faena comprenant d’excellentes séquences, mais allant quelque peu de más a menos.
(Photos : Ángel Marcos – Las Ventas)
Voir le résumé vidéo de cette corrida en cliquant ICI
FIESTA CAMPERA
VISITE
Rappel…
TIENTA
Peña Enrique Ponce : Nous vous informons que la tienta du jeudi 14 mai dans les arènes de Milhaud est annulée pour raison sanitaire. Nous sommes désolés de ce désagrément…
(Communiqué)
ADOLFO
Adolfo Martín triomphe au Club Taurin Italien…
La semaine dernière, me Club Taurin Italien a eu l’honneur d’inviter le ganadero Adolfo Martín Escudero en reconnaissance de sa trajectoire et pour aider les aficiondos à approfondir leurs connaissances sur le toro bravo.
De nombreux membres venant de tout le pays ont partagé avec le renommé ganadero une longue et intense tertulia dans un de leurs siège, à Milan. Adolfo Martn a transmis son amour envers le toro, ce qui le motive pour continuer à lutter pour l’élevage du toro bravo malgré les difficultés et les risques que ça implique, comme une cornada subie au campo il y a deux ans qui a failli lui coûter la vie, fait sur lequel il est revenu avec beaucoup d’émotion.
Après avoir rappelé les débuts de ses élevages, remontant jusqu’aux premiers achats de bétail de son père et de ses oncles, Adolfo Martn a répondu à diverses questions, par exemple à propos des fundas, le ganadero y étant favorable parce qu’il pense que c’est comme ça que l’on peut garantir l’intégrité des cornes (puisque sinon elles seraient réduites à cause de la tendance de ses toros à les râcler), sans que leurs pointes perdent leur sensibilité comme le prétendent certains. ET comme preuve, il a montré une cornada qu’il a subie au bras de la part d’un toro à qui on avait posé des fundas. Il a aussi nié que cela pouvait être assimilé à une manipulation, ce qui par éthique il a n’a jamais consenti et qu’il ne consentira jamais puisque sa philosophie est d’élever des toros intègres et encastés, comme il l’a appris de son père et comme il l’apprend à son fils.
Les aficionados italiens ont pu aussi apprécier plusieurs vidéos de toros mémorables d’Adolfo, comme « Mulillero », lidié à Madrid en 2002, que le ganadero aurait bien voulu essayer comme semental, ou « Revoltoso », lidié en 2004 encore à Madrid, à qui Perera coupa deux oreilles méritées « grâce à ses capacités, son temple et son courage », comme l’a reconnu l’éleveur.
Pour plus d’informations sur le Club Italien : info@clubtaurinoitaliano.com
SIGNES