Arènes pratiquements pleines. Toros de Fuente Ymbro, nobles mais faibles la plupart. Le premier s’est brisé une corne et a dû être remplacé par un sobrero du même fer.

Curro Díaz : oreille puis deux oreilles.

Alberto López Simón : silence aux deux.

Joaquín Galdós : oreille et silence.

En matinée, un tiers d’arène environ pour la non piquée qui a vu le triomphe de Baptiste Cissé, une oreille puis deux coupées aux erales d’Alma Serena. Silence aux deux pour Juan Molas.

ALICANTE

Dans une arène pleine et face à des toros d’Adolfo Martín donnant un jeu varié, le fait marquant du jour a été le triomphe sanglant de Manolo Escribano qui a coupé une oreille à chacun de ses opposants, mais qui a été gravement blessé en portant l’estocade à son second.

me25t

Cornada de 12/14 cm dans le triangle de Scarpa sectionnant la fémorale et la saphène interne, et une autre dans les testicules. Pronostic très grave…

me25v

Trois avis puis saluts pour Francisco José Palazón et oreille et saluts pour Paco Ureña.

 (Photo : Mundotoro)

Voir la vidéo de la cornada en cliquant ICI

LEÓN

Demi-arène, toros de Núñez del Cuvillo donnant du jeu, le 6ème étant crédité de la vuelta posthume.

Quatre oreilles pour Juan José Padilla et Cayetano, oreille puis saluts pour Manzanares.

ZAMORA

Demi-arène, toros d’Alcurrucén nobles dans l’ensemble. Sortie a hombros de la terna : oreille puis deux oreilles pour Enrique Ponce, saluts et deux oreilles pour Sébastien Castella et oreille puis oreille pour Miguel Ángel Perera.

BURGOS

Trois quarts d’arène, toros de Maria Guiomar Cortés de Moura donnant la plupart un bon jeu.

Saluts et deux oreilles pour Andy Cartagena, silence et oreille pour Diego Ventura et silence et deux oreilles pour Óscar Borjas.

CFT

L’association BELLEGARDE PASSION ET TRADITIONS présentera le dimanche 26 Juin à  9h30 le lot de novillos de Monsieur Michel Megias, de la ganadería Sainte-Cécile qui sera combattu, le 28 août à l’occasion du 23 ème Trophée NIMEÑO II.

DSC 0032

Un déjeuner sera offert aux visiteurs, à la suite duquel deux vaches seront tientées par les élèves du Centre Français de Tauromachie, dirigés par leurs professeurs.

(Communiqué)

RUEDO

Dernière de la saison 6, grande soirée du Ruedo… au JGO Drouot !

Le 29 juin à 20h , trois tercios…

1er tercio : Zocato recevra  Adrien Salenc (en remplacement de Raphael Cañada, initialement annoncé).

2ème tercio : en musique avec Francis Marmande, contrebasse, et Paco El Lobo, guitare, pour un récital presque inédit de renommée internationale !

3eme tercio : à table avec les spécialités du JGO…

Vincent nous présente son invité :

Beaux sont les hasards du Toreo. Rafael Cañada, retenu au dernier moment, ne pourra être des nôtres, mercredi prochain au J’Go. Il viendra à l’automne venu.

On a parlé, il nous fallait un torero, si possible français, jeune, en pleine ascension. Et pourquoi pas un novillero qui va passer l’été à défendre notre tauromachie si malmenée. De suite, sans l’ombre d’un doute, Adrien Salenc s’est imposé comme il l’a fait à Captieux (33), le 5 juin dernier et le 17 à Istres (13) en sortant en triomphe pour ses débuts en novillada piquée.

Les merveilleuses coïncidences du Toreo font que la carrière d’Adrien Salenc est gérée par Olivier Barratchart, Rafael Cañada et Ángel Gómez Escorial, l’un des professeurs de la Fondation « El Juli ». Ángel, vous le connaissez, il s’occupe aussi du péruvien Joaquín Galdós que vous aviez découvert au Ruedo Newton, le 16 mars.

J’ai juste à dire le bonheur que je partage déjà avec vous de recevoir Adrien. Mercredi, on va tous craquer et nous saurons vraiment pourquoi…  

Zocato  

as25t

Laissons  Francis Marmande nous présenter ce Duo Inédit…

Je ne suis pas musicien. Je suis un type qui joue de la musique. Et qui n’a jamais cessé d’en jouer. Jamais, depuis l’apprentissage du piano classique par la face Nord, avec une dame qui rêvait de faire de moi Liszt ou quelqu’un du style. Moi, j’admirais son art d’être dame (Bayonne, 1950-58). J’ai donc perdu du temps. Mais cela me portera plus tard vers la contrebasse (en termes lacaniens : la voix de papa dans le corps de maman).

Seul point où ma philosophie matérialiste est en échec, je ne suis pas musicien. Je me fais une idée trop haute de la musique. Mais il se trouve que j’ai joué, ou que je joue – en jazz comme en free ou en musique improvisée, jouer c’est être choisi, être supporté, et éventuellement, être rappelé – avec Sunny Murray, Michel Portal, Bernard Lubat, Jacques Thollot, Jac Berrocal, Louis Sclavis, Joëlle Léandre, Archie Shepp… Joué et enregistré. Souvent en public.

En 1998, le prestigieux festival Banlieues Bleues me propose une Carte blanche. Au lieu de plonger dans le piège qui m’était tendu (constituer l’orchestre de mes rêves pour montrer aux puristes de quoi le critique que je suis depuis 1971 – Jazzman, Libération, Le Monde, etc… – était cap’, j’ai choisi la face Nord-Nord-ouest : rassembler « mon » orchestre (Voisins et amis), avec une idée bariolée de la musique : c’est là qu’apparut, aux côtés de Lubat, Minvielle, Perrone et Guérineau, etc…, Paco El Lobo, archange du flamenco.

Nous ne nous sommes plus quittés. Récidivant plus tard avec un autre groupe où intervient l’immense Pascual Gallo (mais aussi l’exquis Lionel Suarez) : Los Cinco de la tarde (nous étions cinq). Pardon pour les adjectifs (j’ai fait des études), je les dois à la vérité.

Règle d’or, en jazz comme en java, ne jamais rien démontrer aux puristes. Et, quand vous a frappé le malheur d’être l’un des critiques écoutés ou critiqués – ce sont des ratés sympathiques ! chante Charlebois) –, ne pas la ramener. De toute façon, quand on aime jouer, on n’a pas le choix.

Paco a sa carrière, ponctuée d’enregistrements qui ont fait date. Il a aussi sa personnalité exceptionnelle, celle qui passe dans sa voix et ses cordes. Ce que je joue à la contrebasse, avec lui ? On n’en sait rien avant. Parce que nous nous aimons, nous jouons ensemble. Juste pour voir parfois ce que nous venons de jouer.

Le récital du 29 juin (grâces soient ici rendues à Philippe Soudée et à mon apoderado, Vincent Bourg dit Zocato !) durera 45 minutes.

On boira avant, on boira après… Et aussi pendant, mais alors, sans faire tintinnabuler les glaçons, ni claquer la langue. Merci.

Comme Charles Aznavour et Miles Davis (je peux m’honorer de l’amitié des deux, ce qui n’a jamais impressionné ma mère : ce qui lui plaît, c’est que je sois professeur des universités, point final), comme Aznavour et Miles, donc, Paco et moi ne donnons jamais de rappel.

Sauf si vous insistez, évidemment, auquel cas nous sommes fichus de donner deux ou trois rappels de 45 minutes. Mêmes consignes, évidemment.

Francis Marmande

Une soirée pas comme les autres  pour finir la saison. Venez nombreux… Merci de vous inscrire, contribution  15 euros pour les adhérents / 20  euros pour les non adhérents, et de préciser si vous dînez (dîner jGO à 40 euros).

ruedonewton@gmail.com

(Communiqué)