Dans vingt-quatre heures, les Arènes de Nîmes redeviendront comme chaque deux ans, avec cette finale – en alternance avec Arles -, le rendez-vous incontournable des amateurs de Bouvine.
Cette année, après les nombreux soubresauts qui ont marqué un changement de cap que l’on espère bénéfique, un raseteur est ressorti du lot et s’est imposé comme le leader incontesté du classement, Joachim Cadenas. Ce sera le principal pôle d’attraction de cette finale, avec une consécration bien méritée au terme d’une remarquable saison.
Chez les cocardiers, Mignon, de la manade Cuillé, a été désigné Biou d’Or pour la deuxième fois consécutive. Un honneur qui fait briller l’une des principales manades de Camargue et qui pour cette finale fera certainement encore honneur à ses couleurs.
Mais outre le travail des hommes face aux taureaux, cette finale sera précédée, comme de coutume, par un spectacle d’ouverture à charge du réalisateur Patrice Blanc, qui comprendra pour cette édition quelques innovations.
En effet, si les différents tableaux tourneront toujours autour du thème de la Camargue, des Taureaux et des Chevaux, avec présence d’Arlésiennes et l’accompagnement de la peña La Gardounenque, le public pourra découvrir une nouvelle version de l’air du toreador de Carmen, un classique des paseos de corrida, pour se transformer lors de la « capelado » – paseo des raseteurs – en « Air du Raseteur » !
En outre, pour rester dans la musique et pour revenir sur les différents tableaux, Patrice Blanc a souhaité mêler les ambiances et sonorités gitanes à celles venues du terroir purement camarguais et provençal. A voir, assurément…
Location : aux bureaux du 4 rue de la Violette à Nîmes, par téléphone au 0 891 701 401 ou sur le Net en cliquant www.arenesdenimes.com
Communiqué des Jeunes Aficionados :
Pourquoi l’Estrambord gagnera les Arènes de Nîmes dimanche et qu’il faudra y être…
Octobre 2015. A peine le temps de savourer l’exceptionnel quart d’heure de Greco aux Arènes d’Arles que la Course Camarguaise sombre dans l’angoisse et la tristesse face à la situation dans laquelle l’équipe dirigeante de la Fédération Française de la Course Camarguaise l’a laissée. Un trou financier abyssal, une structure qui n’est plus en mesure d’assumer quoi que ce soit, et l’agrément du ministère des sports quasiment perdu. L’hiver sans biou est déjà long, mais s’imaginer une saison 2016 sans eux, c’est un cauchemar.
Octobre 2016. A deux jours de la 65ème Finale du Trophée Taurin, le ciel est bleu et le soleil ressort après l’orage. Un an après la tempête, la Course Camarguaise est bel et bien vivante, et avec elle une nouvelle équipe à sa tête autour de Jacques Mailhan, son Président. La tâche était dure, et on attendait avec espoir ce renouveau nécessaire des institutions fédérales. On peut dire que le gros du travail est fait en coulisse, quid donc de ce qu’il s’est passé en piste en 2016?
C’est tout là l’intérêt de nous retrouver aux arènes ce dimanche pour la 65ème finale du Trophée des AS. La saison écoulée semble-t-il dans la dynamique de la restructuration de la FFCC, a donné d’excellents moments d’aficion et de bouvine dans les arènes de Provence et du Languedoc. La cause ? Un homme, mais pas que, une nouvelle génération à la tête des AS.
Joachim Cadenas tout d’abord, a clairement porté sur ses épaules le renouveau en piste de la Course Camarguaise. Ce droitier fougueux, courageux et à la classe indescriptible a triomphé partout où il s’est présenté, il n’a jamais séché face aux meilleurs cocardiers de la saison, et on ne peut que se remémorer ses prestations face à Mignon, le Biou d’Or, le terrible Jupiter, ou les brillants et sérieux Pourpier et Scipion. Il réalise pour sa 1ère saison aux AS le triplé si difficile à réaliser (seuls trois raseteurs l’avaient réalisé jusque-là : Chomel deux fois, Castro et Allouani une fois) de la Cocarde d’Or, la Palme d’Or et le Trophée des As.
Mignon, de Cuillé, Biou d’Or 2015 et 2016
Parce que le renouveau n’arrive jamais seul, une nouvelle génération de talentueux raseteurs a pris les commandes du Trophée des AS, à la plus grande satisfaction des afeciouna et des organisateurs qui ont globalement pu enregistrer des affluences en hausse dans leurs arènes partout où l’effort minimum a été fait sur la qualité du plateau. Ainsi sur les 10 premiers de la saison dernière aux As, 5 n’y sont plus en 2016. Remplacés par l’arrivée des nouveaux AS du crochet. Ziko Katif, Maxime Favier, Jeremy Aliaga, Ilias Benafitou, Medhi Belgourari, Youssef Zekraoui ils amènent tous en piste, chacun avec ses qualités, un vent d’air frais et une passion qui font du bien à la Course Camarguaise. Associés à des raseteurs d’expérience comme Bastien Four, encore dans le Top 5 cette année, ou encore Auzolle, Poujol, Ouffe, le résultat en piste s’en fait ressentir et la mayonnaise prend bien plus souvent.
Comment parler de Course Camarguaise sans évoquer ce demi-Dieu que représente le Cocardier, pour nous autres afeciouna ? Vous savez, ces Biou que l’on statufie chez nous et que l’on glorifie pour leur bravoure, leur intelligence et pour cette Camargue qu’ils honorent si bien. Dans une saison marquée par les rapides blessures de taureaux de premier plan (Ratis et Greco), les interrogations étaient importantes. Mais malgré ces absences, beaucoup de cocardiers de premier plan ont tenu leur place et la dragée haute aux jeunes As jamais avares de rasets et de rythme. Ainsi, Mignon, de Cuillé, a une nouvelle fois élevé ses prestations avec sa science du placement et de l’anticipation qu’on lui connait et remporté un deuxième Biou d’Or consécutif. Jupiter, de Laurent, a fait preuve d’une explosivité et d’une race hors du commun à vous en donner la chair de poule, il vient en juste récompense du travail précieux pour retrouver leur sang d’origine de la famille Laurent. Scipion et Pourpier, les deux pensionnaires de Saumade, ont eux sublimé leur royale en offrant des quarts d’heure intenses, mélange de sérieux et d’explosivité qui n’ont pas laissé indifférents les afeciouna. Ça tombe d’ailleurs bien, ces quatre taureaux constituent la colonne vertébrale et la 2ème partie de cette grande finale de dimanche, associés à Ulmet de Blanc, auteur d’une saison sérieuse, Banaru, du Rhône, et Boer, de l’Occitane.
Jupiter, de Laurent
Assurément donc, dimanche, tout Nîmois, Gardois, Languedocien, Provençal, Afeciouna qui se respecte devra être aux Arènes pour savourer avec plaisir, ce doux parfum de renouveau qui plane sur la Course Camarguaise.
SARAGOSSE
Pour promouvoir la Feria du Pilar 2016 à Saragosse, l’empresa Simon Casas Production a lancé une grande campagne de communication intitulée « Alquimia y Oro » où les principaux toreros engagés sont représentés par des clichés ressemblant aux tirages du début du siècle dernier, selon une technique appropriée.
Une représentation « vintage » qui bénéficie de divers supports pour ces rendus pour le moins originaux, les parois des arènes, mais aussi un bus qui sillonne la ville…
Ce samedi, début de la feria avec la novillada piquée de Los Maños et notamment la présence d’Adrien Salenc. Coup d’envoi à 18h…
Voir une vidéo sur la réalisation de ces clichés, le clip publicitaire, les Making off des toreros (Ponce, Morante, Talavante, Cayetano, Léa…) en cliquant ICI
VIOTTI
Après le départ d’Isaac Mesa de la cuadrilla de Sébastien Castella, le maestro biterrois vient d’engager le banderillero arlésien Rafael Viotti qui officiera dorénavant aux côtés de José Chacón et Vicente Herrera. Suerte…
ROCA REY
Suite aux deux sérieuses blessures contractées cet été à Málaga puis Plasencia, Andrés Roca Rey a été alors contraint de couper sa temporada.
Toujours en phase de récupération, le Péruvien va bientôt entamer une série de tentaderos, son objectif étant de reprendre le 6 novembre pour la Feria de Lima…
SÉNAT
Le 4 octobre dernier, la Ville de Nîmes était bien représentée à la Haute Assemblée dans le cadre du colloque intitulé « L’Homme et les animaux : vers un conflit de civilisations ? », et dont Jean-Paul FOURNIER, Sénateur du Gard et Maire de Nîmes, avait été l’un des instigateurs.
Organisé par l’Observatoire National des Cultures Taurines et soutenu par le Président du Sénat, Gérard LARCHER, qui est d’ailleurs intervenu en séance, ce colloque avait pour objet de définir les valeurs qui doivent régir les relations entre l’Homme et les animaux. Les débats ont permis d’aborder différents thèmes comme l’établissement de garde-fous afin que la préoccupation pour le bien-être animal ne puisse prendre le pas sur les libertés et les droits de l’Homme ; l’analyse de la richesse et de la variété des relations avec les animaux sauvages, non apprivoisés ou domestiques, telles qu’elles sont à l’œuvre dans les différentes pratiques d’élevage, de chasse et de pêche, et dans les traditions culturelles.
Avec André Viard, Daniel Jean Valade, Dominique Perron et Frédéric Pastor…
A l’issue de ce colloque, a été signée la désormais essentielle « charte des libertés et de la diversité des cultures ». Par ailleurs, le Sénat a décidé de diligenter une commission d’enquête sur les mouvements « animalistes ».
Avec ces travaux au Palais du Luxembourg, au cœur du pouvoir, la tauromachie se trouve ainsi confortée dans le statut que lui a conféré le Conseil constitutionnel dans sa décision du 21 septembre 2012.
(Communiqué Ville de Nîmes)
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