En présence notamment de Mme Geneviève Darrieussecq, maire, de Guillaume François, délégué à la tauromachie, et de Marie Sara, empresa, les cartels ont été dévoilés ce samedi à midi dans les arènes du Plumaçon…
Mercredi 19 juillet : six Juan Pedro Domecq pour Curro Díaz, Manzanares et Thomas Dufau.
Jeudi 20 : six Núñez del Cuvillo pour Enrique Ponce, Alejandro Talavante et Ginés Marín.
Vendredi 21 : six La Quinta pour Juan Bautista, Iván Fandiño et David Mora.
En soirée : corrida portugaise, toros de Vinhas, cartel à désigner.
Samedi 22 six Torrealta pour Sebastián Castella, José Garrido et Andrés Roca Rey.
En soirée : six Dos Hermanas pour trois novilleros à désigner.
Dimanche 23 : six Adolfo Martín pour Alberto Aguilar, Emilio de Justo et Alberto Lamelas.
Affiche des Fêtes réalisée par Christian Lacroix
Il y aura en outre au Plumaçon un concours landais le mardi 18 à 20h et une novillada non piquée le jeudi 20 à 11h…
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TERRE D’AFICION
Malgré l’absence du parrain Palomo Linares pour raisons de santé, cette première partie des Rendez-Vous en Terre Taurine à Nîmes ont été une incontestable réussite. D’abord, vendredi soir, au Carré d’Art, l’acte inaugural avec l’intervention des Avocats du Diable a remporté la première oreille avec la présence du célèbre journaliste et écrivain Michel Cardoze qui a prononcé un pregón « de puta madre »*…
Une soirée qui fera date avant la seconde oreille obtenue ce samedi avec les traditionnels ateliers puis la classe pratique, avec en prime une météo estivale…
A propos des ateliers, qui avaient tous leur intérêt (cavalerie, rejoneo, torero de salon, carretón, banderilles, concours de dessin, sorteo, littérature…), s’il y avait eu un palco et si j’en avais été le président, j’aurais volontiers accordé les deux oreilles et le rabo à la cavalerie de Philippe Heyral qui nous a présenté quatre montures avec l’équipement de chaque époque, depuis son grand-père Jacques, dans les années 20, l’inventeur du caparaçon, puis les années 50 avec son père Loulou jusqu’aux années 70, avant l’arrivée progressive de Philippe…
Une bien belle leçon d’histoire sur le tas, avec dans l’ordre chronologique :
Années 20 : Goliath
Années 50 : Ardent
Années 70 : Rocky
XXIe siècle : Sevillano
Les impressions de Frédéric Pastor
« La déception est venue de l’hospitalisation au dernier moment de notre parrain Palomo Linares, mais la soirée a été très sympathique et Michel Cardoze a lu un texte de très grande qualité, les gens étant visiblement contents de cette ambiance conviviale. Cette après-midi, les ateliers correspondent à ce qu’on attendait, dans une bonne ambiance et un stand génial, celui des gamins qui dessinaient, mais ausi Philippe Heyral, qui a été exceptionnel avec la présdentation de quatre époques différentes du matériel du cheval de piques. Pour l’instant, l’objectif est complètement atteint ! »
Après les ateliers, visiblement très appréciés, le public s’est retrouvé sur les gradins pour une classe pratique débutée par un fort sympathique paseo. Ensuite, sont sortis quatre becerros de Bernard Taurelle très bien présentés, solides, dont le comportement a favorisé un intérêt soutenu, tous s’avérant toréables avec certes leurs degrés d’exigences, mais suffisamment de qualités chez la plupart pour mériter une note plus qu’honorable.
Adam Belaidi (CFT) a ouvert les débats avec un opposant qui rematait aux planches et qui a un peu tardé à se fixer avant un bon capoteo par véroniques puis sur la réplique à un quite ajusté de Tristan Espigue. Brindis à l’assistance et début décidé, avec notamment des séquences gauchères méritoires au centre. La suite avec un changement de mains remarquable, Adam rendant une copie honorable, malgré une baisse de ton en fin de parcours où il se fit quelque peu malmener, sans mal toutefois. Mais l’envie était là, et c’était bien l’essentiel. Oreille.
Tristan Espigue (ET Arles) s’est signalé avec le capote, affichant d’emblée pas mal de détermination. Il brinda à son père une faena appliquée, Tristan donnant la distance sur plusieurs séries au centre. Pour lui, il s’agissait de ne pas trop se faire déborder par un novillo qui lui imposa un rythme soutenu, mais il soigna le geste et en fin de compte composa un trasteo agréable. Oreille.
Dylan Rimbaud (ET Arles) est tombé sur le plus charpenté du lot, qui réfléchissait et qui s’avéra un poil tardo. Pour tout dire, le plus compliqué de l’envoi, du genre de ceux qui te demandent les papiers… Cela dit, l’Arlésien a semblé peiner à trouver des solutions au cours d’échanges certes volontaires, mais parfois précipités au cours d’un trasteo inégal. Saluts.
Solalito (CFT) n’a pas toujours eu la partie facile face à un client sérieux, mais il s’est montré combatif et a su transmettre au public. L’ensemble, bien qu’inégal, a compris plusieurs passages allurés, bien conformes avec son parti pris de verticalité et de toreo de bon goût. Une sortie encourageante… Oreille.
A noter que Niño et Antoine Saroul sont sortis de seconds et que d’une façon générale, il ne faut jamais oublier que les aspirants qui ont toréé aujourd’hui n’en sont encore qu’aux premiers stades de leur apprentissage, ce qu’il ne faut pas oublier au moment de les évaluer…
L’avis du ganadero
« Pour moi, le premier était mobile, il humiliait bien et il a transmis. Le deuxième a été suave et noble, il mettait bien la tête, le troisième était plus fort et exigeant, et le dernier était aussi sérieux, mais dans l’ensemble, les jeunes se sont bien débrouillés et en fin de compte… le ganadero est satisfait ! »
Bernard Taurelle avec Tino Lopes
L’avis de Christian Lesur
« Ces Rendez-Vous en Terre Taurine sont un bon concept qu’il faut poursuivre, avec ces conférences, projections, ateliers, classe pratique et novillada non piquée, tout est bouclé et le côté préparation et initiation à la tauromachie est représenté.
En ce qui concerne mes élèves, Adam est un garçon qui a dû s’arrêter l’an dernier à cause d’une blessure à l’épaule. Je l’ai trouvé très élégant, sachant bien se positionner et solutionner les difficultés lorsqu’elles survenaient. Il a torée avec beaucoup d’élégance et de recours. Toréer, ce n’est pas que faire des passes, mais aussi donner du plaisir au public, faire vibrer, afficher de l’esthétisme, et Adam a atteint cet objectif…
Quant à Solalito, un garçon plus « tragique », disons dans le corte de Manolete, qui est plus vertical, il a su aguanter le regard du toro et se mettre entre les pitons. Il n’avait jamais encore affrontée un toro aussi gros, dans une arène aussi importante. Même si c’est un spectacle bon enfant avec entrée libre, c’est quand même une pression et Solalito m’a fait plaisir ! »
L’avis de Tino Lopes
« Je suis satisfait de Tristan qui a su s’adapter aux conditions de son adversaire et qui a affiché des qualités de courage et de profondeur, réagissant bien face à un adversaire qui avait beaucoup de rythme.
Pour Dylan, qui avait affaire à un exemplaire plus imposant et tardo, c’était sa reprise après son accident qui l’a retiré des ruedos pendant près d’une temporada. Il a été mis à l’épreuve, et c’est comme ça que l’on avance, à condition de montrer davantage d’envie et en ressentant plus les choses. Un autre test l’attend jeudi prochain à Arles avec le trophée Juan Bautista et je suis certain qu’il va bien réagir après cette course… »
* Torofiesta reviendra en détails sur cette soirée inaugurale en début de semaine…
ADRIÁN
Le 8 octobre dernier, un festival taurin avait été organisé à Valencia en faveur d’Adrián, un petit Valencian qui voulait devenir torero, mais que la maladie affaiblissait de plus en plus.
Aujourd’hui, Adrián vient de nous quitter. Il n’aura plus à supporter l’écho des saloperies écrites par d’immondes créatures sur ce qu’il est convenu d’appeler les réseaux sociaux et qui ont ouvertement souhaité qu’il meure, ce qui avait fait grand bruit à l’époque. Je ne vois pas comment ceux et celles-là pourront encore se regarder dans une glace… QDEP, Adrián…
AFICION
TOLÈDE
Devant une demi-arène et face à des toros de Capea (1 et 4), Alcurrucén (2, 5 et 7) et Garcigrande (3 et 6), la corrida du 150e Anniversaire de la Plaza a vu les deux protagonistes sortir a hombros.
Diego Ventura : oreille, deux oreilles.
Álvaro Lorenzo : oreille, saluts, saluts, saluts et deux oreilles du sobrero de regalo.
(Photos : Joël Buravand)
CORRID’ART
L’Association Corrid’Art vous invite à sa Traditionnelle Fiesta Campera du 1er mai au MAS DE SIRE à Quissac à la Ganadería Barcelo… Au programme, dès 10h : Tienta de 2 vaches de Mickaël FABRE pour les élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes – Catalogne, tienta de macho (Barcelo) pour TIBO GARCIA.
Apéritif offert par Corrid’Art et animé par «Sueno de Rumba»
Repas préparé par Jacqueline Barcelo.
Au menu : Salade Composée, Saupiquet de Toro, Fromage, Dessert – Vins et café compris.
Après-midi : Visite de la ganadería en charrette.
Entrée : 10€ uniquement pour le spectacle taurin
– 30 € pour la journée complète avec repas et visite.
Inscription obligatoire pour le repas : https://www.inscription-facile.com/form/Qw57X4GMIhiif0SFU4n2
Renseignements : corridart@sfr.fr ou 06.22.54.39.25
(Communiqué)
OSUNA
Avec Léa…
VIRTUDES
Festejo dans la plus ancienne plaza espagnole (ce que certains contestent…) :