La Feria de Céret 2017 se déroulera du 14 au 16 juillet et comprendra trois corridas de toros et une novillada piquée…
Vendredi 14 juillet : six Miura pour Paulita, Octavio Chacón et Pepe Moral.
Samedi 15, matin : six novillos de Raso del Portillo pour Mario Palacios, Daniel García Navarrete et Maxime Solera.
Après-midi : six Saltillo pour Sánchez Vara, Pérez Mota et Gómez del Pilar.
Domingo 16 : six José Escolar pour Fernando Robleño et Alberto Aguilar en mano a mano.
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ORTHEZ
ARLES
Retour en images sur la Feria Pascale d’Arles…
A tout seigneur, tout honneur… N’étant pas très doué dans le domaine des statistiques, je pense toutefois qu’ils sont rares ceux qui cumulent ou ont cumulé les fonctions conjointes de directeur d’arènes et matador de toros. Raison de plus pour souligner la nouvelle orientation de la trajectoire de Juan Bautista qui allie désormais, avec autant de bonheur, les deux casquettes, ou plutôt monteras !
La rue Voltaire est très étroite, et les jours de corrida, les aficionados s’y pressent pour rejoindre les arènes par le grand escalier. Une espèce de montée en puissance vers le temple, avec en tête l’envie d’assister à un grand spectacle. Un jour, un touriste m’a demandé le nom de cette rue. J’avais dû l’emprunter des centaines de fois, mais je n’en avais pas la moindre idée. Pourtant, spontanément, sans trop savoir pourquoi, ou plutôt si, je lui ai répondu : « la rue de l’Espérance » ! Celle qui nous habite en se rendant aux arènes, non ? Alors Voltaire dans tout ça…
Et tout au bout, jaillit la lumière… Ce fameux tunnel d’Arles semble faire l’unanimité. Plusieurs maestros, espagnols comme français, m’ont dit combien il leur provoquait d’angoisses. Long, très long, sinistre, mais débouchant parfois sur des instants de gloire. C’est bien pour ça que malgré sa traversée peu engageante, tous veulent en voir le bout, et ils ne voudraient pour rien au monde qu’un autre l’emprunte à leur place…
Elle est charmante, cultivée et très attachée à nos traditions qu’elle a su si bien défendre tout au long de son règne ces trois dernières années. Mais comme tout a une fin, Mandy Graillon va devoir bientôt laisser la place à une nouvelle Reine. Qu’elle sache combien elle aura apporté à l’image de l’Aficion, par son charisme et l’intelligence de ses prises de parole…
Avec les Pedraza du lundi, les aficionados ont retrouvé quelques tercios de piques comme ils les aiment, avec des toros qui partent progressivement de loin et qui poussent. A cet égard, la palme est revenue à José Quinta, qui a piqué le second de Morenito de Aranda avec talent, adresse et mesure. Olé !
Il s’appelait « Miralto », pesait 545 kilos, et lundi dernier, à Arles, il a ouvert la course face à Morenito de Aranda. Un bel exemplaire, à la morphologie harmonieuse d’un élevage réputé pour bouger. Et qui a la sortie, a fait dire à la plupart des aficionados : « Aujourd’hui, il y avait des toros ! »… C’est vrai, mais qu’il me soit permis d’ajouter qu’il y avait aussi des toreros, et même si pour Román la bataille a été plus délicate à gérer, ça faisait tout de même plaisir de voir un Morenito de Aranda bien dans ses zapatillas dans son rôle de chef de lidia et un Fandiño visiblement retrouvé, reparti sur les épaules d’ un costalero…
Si l’on devait lui attribuer une étiquette, ce serait certainement celle de « ganadero/globe-trotter », tant Jean-Marie Raymond doit faire face à ses diverses activités, souvent entre deux avions, notamment pour se rendre à sa finca de Santa Ana, à Constantina… A Arles, où il avait un novillo le dimanche matin, il était venu en compagnie d’Andrés, son mayoral, pour suivre les évolutions de leur produit, mais ils ont passé deux jours pour assister aussi à plusieurs courses de cette feria. Aficion !
Il est partout ! Depuis le début de cette temporada, Simon Casas jongle avec le temps pour remplir ses différente obligations de directeur d’arènes, et pas des moindres, mais aussi d’apoderado. Il y a peu, il est sorti de son camp de base madrilène pour venir présenter la feria de Pentecôte à Nîmes, et ce week-end, c’est à Arles qu’il est apparu au callejón. Je me demande comment il ferait s’il n’y avait pas de nos jours le fameux portable !!!
Il ne s’en lasse jamais ! Et pourtant, après tant d’années de gloire, on pourrait comprendre qu’il lève un peu le pied, mais non, même quand ce n’est pas son tour, Enrique Ponce ne peut pas s’empêcher d’esquisser quelques gestes dans le callejón, histoire de ne pas perdre la main. Comme un besoin permanent, un réflexe, un trop plein de passion…
Un trio majeur dans le mundillo, chacun avec un rôle différent. Le temps ne semble pas avoir de prise sur eux, toujours aussi passionnés, j’allais même dire jeunes ! Pas vrai ?
Si Enrique Ponce pègue quelques naturelles de salon à ses moments perdus, Alejandro Talavante, lui, meuble ses temps morts par quelques assouplissements dans le petit couloir. Les mauvaises langues prétendent que c’est moi qui lui ai montré le mouvement ! Mais ce ne sont que des mauvaises langues, évidemment…
LÉA
Lundi matin, pour la corrida de rejón d’Arles, Léa Vicens a assumé, comme on dit. Avec le cœur gros, très gros, pour la disparition d’une de ses montures vedettes, Desafío.
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, Desafío a été pris de violentes coliques et n’a pu être sauvé. Ce cheval lusitano qu’elle utilisait aux banderilles est parti au paradis des chevaux artistes où il a dû immédiatement trouver sa juste place. Celle des stars…
Voir la vidéo de la corrida de rejón 20126 à Arles, où l’on voit notamment Desafío vers la fin de son second passage en cliquant ICI
(Photo : léavicens.com)
TOREO
Emission “TOREO” N°5 du mois d’avril avec au sommaire les Fallas de Valencia, Alejandro Talavante, le compte rendu de la feria pascale d’Arles et Corrid’archives, Arles 1977
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Pour voir cette émission, cliquez ICI
FIESTA CAMPERA
PUERTO
Suite au concours d’affiches lancé par l’empresa de la Real Plaza de Toros du Puerto de Santa María pour la temporada 2017, le vainqueur a été José » Ánghel Ligero pour son œuvre « Momentos » qui servira de support aux affiches des différentes courses.
L’autre lauréat a été Iñaki Fernández Iturmendi, dont l’œuvre « Compendio Taurino » servira de support à la corrida du mois de mai, pour la Feria de la Primavera et du Vino Fino…