Une nouvelle fois, on a pu constater que le monde des toros ne s’arrête pas de vivre les week-ends, fussent-ils prolongés, c’est pourquoi ce lundi 8 mai, j’ai eu l’occasion de rencontrer Alberto Lamelas, « le plus français des toreros espagnols », comme je me plais à lui dire…
Au programme, la lidia de deux toros, avec pour le seconder Manolo, un de ses banderilleros, mais aussi Maxime, et le maitre des lieux, Olivier Riboulet, sur le cheval. Il y eut aussi un invité, hélas, dont le Madrilène se serait bien passé, le mistral, avec ses violentes rafales qui ont compliqué un peu plus la tâche d’Alberto, mais pas au point de lui faire baisser les bras, bien au contraire.
En effet, face à deux adversaires toréables mais exigeants, Alberto a donné sa pleine mesure, se confiant et toréant à base d’une technique et d’un recours qui lui seront bien nécessaires dans les futur combats qui l’attendent et pour lesquels il nous a semblé déjà très affûté, concluant même son second combat d’un estocodón sin puntilla…
En octobre dernier, j’avais déjà eu l’occasion de publier une entrevista que j’avais réalisée pour faire avec lui le point sur sa temporada qui l’avait vu obtenir quelques succès, notamment chez nous. Mais à l’issue de son entrainement, j’ai tenu tout de même à m’entretenir quelques minutes avec Alberto pour évoquer les perspectives de la temporada qui arrive, avant qu’il n’aille derechef reprendre la route jusqu’à son domicile madrilène…
« Cet hiver, je suis resté très mentalisé car je sais combien la prochaine saison va être à la fois très importante et très dure ! J’attache beaucoup d’importance à ma préparation physique et au toreo de salon. J’ai eu aussi la chance de pouvoir aller souvent au campo cet hiver car les tentaderos et les toros en privé sont ce qui se rapproche le plus réellement des situations de corridas, comme ce que je viens de faire ici en tuant deux toros…
Pour le moment, en me conformant uniquement à ce qui a été annoncé officiellement, je dois combattre les Valverde à Alès, les Dolores Aguirre à Vic et Madrid et les Adolfo Martín à Mont-de-Marsan. Quatre corridas importantes qui formeront le socle de ma future saison, mais je compte en faire plus, tout dépendant évidemment des résultats…
Je dois beaucoup aux corridas dites « dures », et ça ne me fait rien de les toréer. C’est grâce à elles que l’on me connait et que j’ai l’appui de l’aficion, en Espagne comme en France qui, je le répète, tient une place très importante dans le déroulement de ma carrière. Ça fait quatre jours que je suis dans le coin, j’ai été très bien reçu par des professionnels, des ganaderos, des aficionados, et ça fait chaud au cœur de voir comment je suis traité chez vous.
Ma relation avec mon apoderado Roberto Piles repose avant tout sur l’amitié. Nous sommes amis, et je l’en remercie, ça fait deux ans que je suis avec lui et j’en suis enchanté. C’est un professionnel respecté par tout le milieu, nous nous entendons bien, j’ai un bon contact avec ses proches, à commencer par son fils Jean-François qui est aussi à mes côtés…
Je suis très heureux que Robert ait pu intégrer l’équipe de Las Ventas, mais personne fait de cadeau à personne… Avant ça, j’étais déjà à Madrid. Maintenant, il est clair que ça peut apporter un peu plus de catégorie, mais sincèrement, celui qui doit résoudre l’équation, c’est moi… avec ma muleta et mon épée ! C’est pourquoi je dois continuer à lutter pour m’ouvrir encore plus le chemin !
En 2017, ce que j’aimerais avant tout, c’est de toréer davantage et continuer à monter en tant que torero, sur le plan personnel comme professionnel. L’an dernier, j’ai toréé neuf corridas et deux festivals, et même si on ne peut trop tirer de plans, il est clair que j’aimerais dépasser ces chiffres…
Si un jeune te fait part de son intention de devenir torero, rien ne pourra l’en empêcher ! Il faut simplement lui dire que c’est la profession la plus dure, qui demande des efforts titanesques et une lutte permanente. C’est d’ailleurs ce que je fais encore ! Tu sais bien que j’ai eu une carrière qui n’a pas été facile, j’ai reçu beaucoup de cornadas, mais je crois en moi, en mes moyens, et je crois aussi qu’un de ces jours, tous les efforts et les sacrifices que j’ai consentis porteront leurs fruits… »
Evidemment, dans la proximité des échéances qui sont pour Alberto autant de motifs d’espérer, on ne peut que lui souhaiter que ses vœux soient exaucés. Suerte, Torero !
Avec Didier Cabanis, empresa d’Alès
ALÈS
La vente des billests se déroulera à l’Office du Tourisme d’Alès, Place de l’Hôtel de Ville, à partir du mercredi 10 mai, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30, ainsi que par téléphone au :
0640981933/0466523215/0466561104
BELLEGARDE
Le cartel du premier Trophée Sébastien Castella qui aura pour cadre les arènes de Bellegarde, le dimanche 27 août à 17h30, est désormais bouclé…
Novillos de la ganadería LA PALUNA, propriété de Vincent Fare, pour Dylan Raimbaud, d’Arles, Alejandro Adame, Mexique, et Dorian Canton, Adour Aficion.
Alejandro Adame est le petit frère de Joselito Adame et Luis David Adame.
Entrée générale : 15 euros.
La location est ouverte :
– Bar Le Mistral à Bellegarde : 04 66 01 12 15.
– Mas d’Auzières, ganaderia La Paluna, Saint Gilles.
– bellegardepassionstraditions@hotmail.com
(Communiqué)
ADOUREÑO
A Talamanca del Jarama, triomphe du novillero El Adoureño qui a coupé trois oreilles aux novillos d’Ángel Luis Peña, deux puis une…
Il était accompagné de Juan Carlos Benítez qui a coupé une oreille puis qui a reçu les deux oreilles et le rabo symboliques pour avoir indulté son second novillo !
SAINTES
ESPRIT DU SUD 34
Compte rendu du rassemblement d’Esprit du Sud 34 samedi dernier sur les allées Paul Riquet de Béziers, avec la signature de la Charte pour les Libertés…
Cliquez ICI
TAUROCAST
Manolo Molés le retour, serait-on tenté de titrer… En effet, après avoir quitté Canal+Toros/Movistar, la chaine privée pour laquelle il a commenté les corridas pendant fort longtemps, il revient au-devant de la scène, du moins derrière un micro, au service de « Taurocast », la nouvelle chaine taurine à péage, selon un concept de Javier Tebas Llanas, président de l’empresa Tauro Broadcast.
Présentée ce lundi à Madrid, cette plateforme télévisuelle permettra aux aficionados de suivre pendant la temporada plusieurs ferias ou bouquets de corridas par un système d’abonnement ou de paiement à la carte. A savoir, soit un abonnement global, soit l’achat d’un pack feria…
La France taurine ne serait pas oubliée, puisqu’il sera possible de suivre en direct les corridas de Vic, de Céret, Mont-de-Marsan, Tyrosse, Bayonne, mais aussi de Granada, Huesca, Huelva, les novilladas de la Comunidad de Madrid…
Pour plus de détails, cliquez ICI
PALUNA
« UNE NUIT À LA PALUNA »
Inédit ! Le 10 juin au soir, à la Ganaderia La PALUNA (10 min d’Arles et 20 min de Nîmes) :
Medhi Savalli, torero arlésien, tientera une vache de la Paluna de nuit, à la lueur des bougies, avec la Lune comme spectatrice au rythme des guitares, pour une émotion flamenca y campera.
L’Artiste équestre Vincent Liberator vous fera rêver avec ses 8 chevaux en liberté, et ses 2 numéros magiques.
2 autres jeunes talents vous seront présentés : Elia Dominguez gagnante des étoiles de Méjanes, cavalière de haute école avec un numéro très élégant, et Andréa Cadillac présentera des numéros de dressage à pied avec son cheval miniature.
Des musiciens gipsy, Kakou et Patchaï Reyes, seront présents durant toute la soirée : ils nous emporteront dans cette ambiance flamenquita que l’on apprécie tant en Camargue!
Le dîner est compris (Fideua, salade, fromage dessert, café et menu spécial enfant). Et un bar payant est prévu pour ceux qui souhaiteront d’autres boissons supplémentaires.
Cette soirée du 10 juin, ce n’est ni une fiesta campera nocturne, ni un spectacle équestre, ni un dîner spectacle avec concert de musique gipsy… C’EST TOUT À LA FOIS !!!
Tarifs: 35€/adulte – 20€/enfant -12 ans – Gratuit enfant -5 ans
Réservations et paiements obligatoires avant le 05/06/17 au: 0761319836 /0628430550
(Communiqué – Photos : Laetitia Contesse, Yoan Clément Morcillo, Pauline Cros).