Samedi dernier à Montsoué et Eyres-Moncube (40), José et Guillaume Bats avaient programmé notamment en matinée l’inauguration et la bénédiction de la superbe placita et un tentadero de machos pour Thomas Dufau et Tibo Garcia.
Devant environ 200 personnes, invités et aficionados participants, et avec une météo favorable, Jean-Jacques Dehez, le maire de Montsoué, a coupé le ruban pour une première ovation dans cette placita !
Ensuite, Hervé Castets, aumônier des courses landaises, mais comme il l’a précisé, ouvert à toutes les tauromachies, a béni ces superbes arènes qui seront désormais le théâtre des tentaderos pour cette jeune ganadería.
Enfin, sous le regard admiratif d’Aurélie et du ganaderito Pablo, Guillaume Bats a tenu à remercier les présents et tous ceux qui les ont entourés pour la réalisation du projet qui comprendra une fois terminé des dépendances sous forme de gîtes, une bodega, une salle de réception pour toutes sortes de fêtes, taurines, bien sûr, mais aussi fêtes de groupes et familiales…
Il était alors l’heure du tentadero, avec deux machos d’origine El Torreón (César Rincón)…
Le premier, un toro bien présenté, faisant preuve de fixité, mais un peu faible, a été piqué par Nicolas Bertoli. Exigeant à la muleta, Thomas réussit à exécuter de valeureuses séquences, le Casanueva manifestant ensuite quelque réticence pour réintégrer le toril…
Sortit ensuite un novillo qui avait pas mal de gaz. On aurait pu penser qu’un problème de vue à tribord le handicaperait, mais il n’en a quasiment rien été. Après l’épreuve de la pique à charge de Laurent Langlois, Tibo ne tarda pas à bien s’entendre avec lui pour en tirer des enchainements ajustés sur le bon tempo.
Avec le plus Montois des Arlésiens, ou le plus Arlésien des Montois, Michel Salvadorini « Palomo », un figurón de l’UCTPR, en compagnie de José Bats…
Aussi dévoué dans la placita que pour servir l’apéro… Dos orejas y rabo !
Les éleveurs avec Guillaume Marsan, délégué UCTPR
A l’issue du tentadero, tout ce petit monde repartit pour joindre la salle des fêtes de Montsoué où l’attendait notamment Guillaume Marsan pour l’apéritif offert par l’UCTPR.
Un bon moment de convivialité avec aussi une remise de cadeaux, puis avant de passer à table, le maire, Guillaume, José, le journaliste Pierre Albert Blain, puis Armel Dupouy, le président de la Peña Casanueva, ont prononcé quelques mots. Leurs interventions ont évidemment tourné en particulier autour de ce jeune élevage, des échelons déjà franchis, et de la qualité des installations, avec notamment pas mal de trophées récoltés.
Tout cela n’a été possible qu’avec le soutien de nombreux amis et aficionados. En effet, si les éleveurs sont parvenus à tenir leurs objectifs, c’est précisément aussi grâce à l’action de ces bénévoles, leur aficion et leur dévouement, formant tous une cuadrilla soudée, et bien entendu, ce samedi, c’était aussi leur fête !
S’en est suivi un excellent repas, visiblement apprécié de tous, les discussions allant bon train à la fois sur le succès de la ganadería Casanueva et à l’actualité taurine d’une temporada prometteuse.
Avec comme cerise sur le gâteau, la future novillada non piquée de la Madeleine, conséquence du concours de l’an dernier remporté par Casanueva. Ce qui n’a pas été leur moindre mérite.
Revenant sur la journée qu’il a concoctée ave son fils, José Bats s’est réjoui de n’avoir eu que de bons retours de la part des participants. Satisfait de la partie taurine à la ganadería comme de celle plus festive dans la sale municipale, il s’est réjoui de la bonne ambiance qui a régné tout au long de cette journée, autant de la part de ceux qui ont participé depuis le début de cette aventure, que de ceux qui la soutiennent à présent…
Enhorabuena y Suerte, ganaderos, et comme le disait mon grand ami Bruel : « Rendez-vous dans dix ans » !!!
MADRID
Dans une Monumental quasiment pleine et face à des toros de Montalvo fort décevants, manquant de race et ternes la plupart, aucun diestro ne s’est vraiment imposé, les aciers n’arrangeant rien.
Le plus en vue a été Curro Díaz qui s’est illustré sur des détails ajustés. Silence puis avis partagés.
Deux silences pour Paco Ureña, victime d’une sérieuse rouste avec possibles ruptures de ligaments, et Alberto López Simón.
Le banderillero de Curro Díaz Manuel Muñoz « Lebrija » a été victime d’une cornada de 20 cm dans la cuisse gauche administrée par le premier toro, provoquant une contusion du nerf sciatique et des dégâts musculaires. Pronostic grave.
Le Roi honoraire Juan Carlos Ier, à qui Curro Díaz a brindé son premier toro, a assisté à la corrida aux côtés de l’Infante Elena et sa fille Victoria Federica.
SÉVILLE
Dimanche dernier, par beau temps devant environ un tiers d’arène dans la Maestranza et face à des novillos de Guadaira donnant un jeu limité, Jesús Enrique Colombo a salué à son second après silence à son premier.
Vuelta al ruedo aux deux pour Leo Valadez.
Saluts puis silence pour Toñete.
Voir le résumé vidéo en cliquant ICI
(Photos : Joël Buravand)
VALENCIA
Samedi dernier, pour la Fiesta de la Virgen de los Desamparados, devant un quart d’arène et face à des novillos de Sánchez Herrero, Fernando Beltrán a fait la vulta à son second après silence à son premier.
Silence puis applaudissements pour Alfonso Cadaval.
Carlos Ochoa a écouté les trois avis puis saluts.
A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire de Manolo Montoliú, Palomo Linares et le petit Adrián.
Voir le résumé de la novillada en cliquant ICI
(Photos : Joël Buravand)
VAUVERT
Voir la vidéo de l’encerrona de Sánchez Vara face aux Prieto de la Cal dimanche dernier à Vauvert en cliquant ICI
SAN ISIDRO
Aficionado vend une place pour le 28 mai (Rejón : Diego VENTURA et Leonardo HERNÁNDEZ), deux places pour le 6 juin (VICTORINO – URDIALES, TALAVANTE, UREÑA) et le 7 juin (REHUELGA – ROBLEÑO, AGUILAR, PÉREZ MOTA).
Places en Tendido Bajo 5 ou 6 – File 4 ou 5 disponibles sur NÎMES
Contact : 06 10 85 73 26
(Communiqué)
BOUVINE
Sur Toril TV, vient de sortir l’émission N°5 « Au fil des barrières » de Romain Bofi, avec au sommaire : Marignan, Greco, de la manade St-Antoine, Frédéric Durand, Sensations, et Souvenirs d’Antan…
Pour voir cette émission, cliquez ICI
PARIS
D’éminents esprits ont affirmé qu’on ne pouvait réellement comprendre la société espagnole et son évolution sans connaître l’histoire de la tauromachie, de même qu’on ne pouvait analyser l’impact de grandes figures du toreo indépendamment de ce que Ortega y Gasset dénommait leurs circunstancias.
De la fin des années 30 au début des années 70, trois matadors ont marqué de leur empreinte non seulement la « planète des toros », mais plus largement la vie sociale – et pas seulement tras los montes – ; il s’agit de Manuel Rodríguez « Manolete », Luis Miguel « Dominguín » et Manuel Benítez « El Cordobés ». Leurs périodes respectives de plus grand succès ont globalement correspondu à trois périodes du « franquisme » et à trois moments bien distincts de la vie de la société espagnole. Ce sont ces liens riches et complexes que Justine Guitard a étudiés dans sa thèse, soutenue à Perpignan en mars dernier.
« Tauromachie et société espagnole contemporaine : trois toreros emblématiques sous le franquisme ».
Elle viendra présenter ses travaux et ses analyses aux membres du Club Taurin le mardi 30 mai à partir de 20h au sous-sol du Restaurant Loubnane, 29 rue Galande, Paris 5ème (M° Saint-Michel)
Participation aux frais, comprenant la soirée, précédée d’un apéritif et suivie d’un dîner : membres du Club : 28€, jeunes jusqu’à 25 ans (à jour) : 15€, hôtes de passage : 40€.
Rappel. Montant des cotisations : individuels : 60€ : couples 100€ ; jeunes (jusqu’à 25 ans) : 20€.
Afin de faciliter l’organisation et l’accueil, il convient de s’inscrire par mail en répondant à ce courriel ou a l’adresse clubtaurindeparis@gmail.com
(Communiqué)
EXPO
Après Arles, Patrick Simeon ouvre une autre page de son histoire picturale à Nîmes et vous invite à découvrir ses nouvelles œuvres chez AUTREMENT Audrey Carbo, dans son exposition ÉVENTUELLEMENT…
Après la lumière et la sensualité du premier opus, il vous propose de descendre au sous-sol de la galerie et de pénétrer dans l’atmosphère obscure et intime du lieu… reflet de ces moments de paradoxe avant le combat, emplis de doutes et de certitudes. Ce côté (s)ombre des arènes, qui contraste si violemment avec l’éblouissement de la piste… où tout peut basculer ÉVENTUELLEMENT.
Ses visions, tout aussi contrastées, donnent à voir, à sentir et à ressentir ces images irréelles de toros et de toreros qui sont là sans être là, comme une danse prémonitoire, une répétition avant l’entrée en scène… où tout peut arriver ÉVENTUELLEMENT.
L’exposition « Eventuellement » de Patrick Simeon est visible du mardi au samedi de 10h à 19h à la galerie « Autrement Audrey » 4, place d’Assas, 30000 Nîmes du 19 mai au 30 juin 2017.
Vernissage le 19 mai à 19h.
(Communiqué)