Attention : réservations des abonnements (avec remise 5%) jusqu’au mercredi 28 juin au 04 67 76 13 45.
Ouverture des guichets pour la vente des places séparées à partir du lundi 3 juillet par téléphone ou sur le site des Arènes de Béziers : cliquez ICI
(Photo : villedebéziers)
INDULTO
A propos de l’indulto par Léa Vicens de « Culebrito », toro d’El Capea, communiqué de l’empresa :
« Lors de la corrida de Rejón et suite aux polémiques après l’indulto de « Culebrito », dernier toro de la ganadería Carmen Lorenzo- El Capea, toréé par Léa Vicens, nous vous signalons que c’est le ganadero lui même, après discussion avec le maestro Pablo Hermoso de Mendoza, qui a souhaité récupérer son toro. Ce cas de figure est précisé dans le règlement taurin… « Un indulto peut être demandé par le public, le torero ou le ganadero (c’est le cas). Bien sûr, c’est la présidence qui à la fin décide »… mais pas facile de refuser le souhait d’un maestro comme le Niño de la Capea, toujours très modeste. Peut-être aurait-il fallu l’annoncer au micro…
Aux dernières nouvelles, le toro a été soigné, se porte très bien et va repartir vers le Campo Charro… »
FERIA TV
Avec Feria TV, voir les résumés vidéo de toutes les corridas de la Feria d’Istres, ainsi que celle d’Algeciras…
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BURLADEROS
Juan Pedro Domecq
Comme déjà évoqué hier, Yoan Clément Morcillo, le graphiste et photographe des arènes d’Istres, a réalisé pour cette édition de la Feria quatre superbes burladeros, à l’évocation du ganadero Juan Pedro Domecq et des trois toreros El Fundi, Enrique Ponce et Juan Bautista…
El Fundi
En écoutant les avis des aficionados, force est de constater que s’il y avait eu pétition, Yoan aurait recueilli sans conteste les deux oreilles et la queue !
Enrique Ponce
Juan Bautista
Enhorabuena, Artista !
COURSES DOMINICALES
A Saint-Sever, devant deux tiers d’arène, la corrida du Pilar s’est animée dans sa deuxième partie, après trois toros très faibles.
Oreille puis saluts pour Curro Díaz, silence puis deux oreilles pour Miguel Ángel Perera et silence aux deux pour José Garrido.
(Photo : Mathieu Saubion – Corridasi)
A Las Ventas, devant un quart d’arène et face aux toros de Martín Lorca (avec un sobrero de Cortijo de la Sierra en 6bis), le plus en vue a été Iván Vicente quia salué puis a coupé l’unique oreille de la tarde.
Saluts aux deux pour Uceda Leal et silence puis sifflets pour Ricardo Torres.
Voir le résumé de cette corrida en cliquant ICI
A Burgos, devant trois quarts d’arène pour l’encerrona de Morenito de Aranda face à des toros compliqués d’Adolfo Martín, sortie a hombros justifiée d’un diestro qui a fait preuve d’une grande entrega et vaillance au cours d’un défi particulièrement périlleux…
Bilan : saluts avec pétition, saluts, oreille, saluts, saluts et oreille.
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(Photos : Joël Buravand)
A Algeciras, devant un petit tiers d’arène et face à des toros de Benítez Cubero et Pallarés, triomphes de Leonardo Hernández qui a coupé trois oreilles, deux puis une, et d’Andrés Romero qui a coupé les deux oreilles de son second après saluts à son premier.
Saluts et oreille pour Sergio Galán.
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A Alicante, pour la clôture de la Feria de Hogueras devant trois quarts d’arène, et face à des toros de Fermín Bohórquez, oreille puis saluts pour Andy Cartagena et Manuel Manzanares, et oreille puis silence pour Ginés Cartagena.
FANDIÑO
Afin de contrebalancer toutes les saloperies que l’on peut lire ou entendre au sujet d’Iván Fandiño, ce témoignage d’un aficionado. Comme quoi, le respect, ça existe aussi…
« Comme vous le savez tous, depuis samedi dernier, Le Monde Taurin est une nouvelle fois endeuillé. Après les disparitions l’an passé du Pana et de Víctor Barrio, le destin a encore frappé. Nous venons de perdre un grand Torero. Iván Fandiño, le Basque d’Orduña, était un Torero fort, dominateur, sobre et efficace, torero à forte personnalité, atypique même, car il représentait à mes yeux le Torero de l’Anti Système Taurin. Torero Indépendant, marginalisé par le Mundillo. Il débuta en 2002 accompagné de son Mentor de toujours, Nestor García qui l’accompagna jusqu’à son dernier soupir. Objectif commun : mener la vie dure aux pseudos figuras et à ceux qui verrouillaient le système taurin. Pas de phrases tapageuses par le biais de médias complaisants… non… c’est dans l’arène qu’il veut devenir Figura del Toreo. Petit à petit, contrat après contrat, chaque oreille coupée dans les petites arènes de Province d’abord, puis dans les plus Grandes Plazas du Monde entier, étaient un pas en avant, une victoire. Je me souviendrai toute ma vie de Fandiño qui dans son rôle d’outsider mit un bain terrible au Juli pendant la Madeleine 2013 avec les Santa Coloma de La Quinta. Pour réaliser cela, Fandiño pratiquait une Tauromachie Pure, engagée, sincère et valeureuse. De 2010, année de sa première oreille coupée à Madrid devant un Toro de Guardiola Fantoni, jusqu’au 10 août 2014, jour où il ramassa une boîte énorme à Bayonne, laissant craindre déjà le pire, Fandiño s’imposa partout ou presque, devant tout type de toro, ne laissant que quelques miettes à ses compagnons de cartel…
Il fit de l’ombre aux figuras qui acceptaient de toréer avec lui. Lors des temporadas 2012 et 2013, il est récompensé de la « Oreja de Oro », prix prestigieux donné aux triomphateurs de la saison espagnole. Dans notre Sud Ouest, il devient la tête d’affiche de toutes les grandes férias. Aux yeux de l’Aficion du Toreo de Verdad, Iván Fandiño était devenu en quelque sorte leur représentant dans l’arène, leur chef de file, le torero qui allait bousculer une hiérarchie montée de toute pièce par le Mundillo. Il était l’espoir pour une Aficion qui n’en peut plus de voir ces pseudos figuras se trimbalant de férias en férias, récitant, répétant dans les Plazas des faenas stéréotypées devant des adversaires à la limite d’une complaisance affligeante.
Alors, pour débuter la temporada 2015, Iván Fandiño, ce torero au caractère bien trempé, veut gagner une énième et grande bataille, s’installer définitivement au-dessus d’une hiérarchie établie et surfaite aux yeux de l’Aficion ! Pour cela, il s’enferme seul le dimanche des Rameaux à Las Ventas avec six toros de ganaderías différentes, de ces ganaderías dont les figuras ne veulent même pas voir leurs camadas en photo. A ma connaissance, il doit être le seul torero contemporain à avoir été capable d’afficher le No Hay Billetes pour une corrida à Madrid un dimanche de Rameaux ! Mais lors de cette encerona madrilène, tout ne se passa pas comme il l’espérait, comme l’Aficion l’aurait souhaité. Le doute s’installa, comme si une partie de son sitio avait disparu sur le sable bayonnais, le torero commença à douter, les épées ne rentrent plus, la malchance dans les sorteos s’en mêle aussi. Une partie de L’Aficion, du Mundillo, le marginalise à nouveau, doutant ainsi sur les capacités du torero à bousculer la hiérarchie, tout cela entretenu par certains critiques taurins habités par une mauvaise foi malsaine. Mais il ne lâcha jamais l’affaire, il repartit alors au combat avec l’énergie qu’on lui connaissait, avec pour mémoire, encore de grandes tardes à Mont de Marsan, Dax, Bayonne, Bilbao… jusqu’à ce fatidique samedi 17 juin dernier. Dans sa grande temporada 2012, nous avons eu le bonheur de voir défiler Iván Fandiño dans nos Arènes Marcel Dangou au côté du Fundi et de Manuel Escribano . Les Toros provenaient de la ganadería du Tajo y la Reina, du Maestro Joselito. Tout fut presque parfait ce jour là ! Presque… alors qu’il était reconnu comme un grand matador de toros ayant pour habitude de couper en deux ces toros grâce à des estocades fulminantes portées avec une foi gigantesque, il pincha après une grande faena… Alors, même si depuis samedi, la disparition tragique d’Iván Fandiño a perturbée notre quotidien, je pense qu’il est important pour nous tous, par respect envers ce grand torero qui a avancé vers la gloire seul avec son cœur, une muleta et une épée, qui est un exemple extraordinaire pour les futures générations de Toreros, qui aura marqué à vie notre mémoire d’Aficionado, d’observer, non pas une minute de silence, mais d’applaudissements, comme s’il avait coupé deux oreilles à Saint Vincent de Tyrosse ! Repose en paix Torero… »
Thierry – membre du CTT (Cercle Taurin Tyrossais)
PARENTIS
La location pour les Novilladas des 5 et 6 août prochains est en ligne.
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Rappel :
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