Devant trois quarts d’arène et face à quatre toros de Juan Pedro Domecq, un de Parladé (3) et un autre d’El Torreón (5), triomphe d’Enrique Ponce qui a coupé les deux oreilles de son premier puis les deux autres du quatrième avec pétition de rabo. Décidément, le maestro de Chiva est actuellement sur un nuage. A noter encore qu’il a quitté les arènes après la mort de son second pour rejoindre Bilbao où il va toréer ce vendredi la corrida de Victoriano del Río aux côtés de Cayetano et Ginés Marín… qui lui aussi a triomphé pour avoir obtenu un trophée à chacun de ses adversaires, le Fan,i perdant les oreilles à l’épée.
El Fandi : saluts aux deux.
Ginés Marín : oreille et oreille.
Voir la vidéo de la novillada d’ouverture en cliquant ICI
BILBAO
Devant deux tiers d’arène et face à des toros de Domingo Hernández et un (1) de Garcigrande, bien présentés mais la plupart décevants de comportement, aucune récompense n’a été attribuée.
El Juli : silence et saluts.
Alejandro Talavante : saluts et sifflets.
José Garrido : saluts et silence.
Voir la vidéo de la corrida de Victorino Martín en cliquant ICI
SAINT-PERDON
En compagnie de Pascal Darquié, président du Club Taurin « La Muleta » de Saint-Perdon, voir la vidéo de présentation des novillos pour la prochaine novillada concours au Plumaçon…
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ORTHEZ
IIème Journée de l’Afición Béarnaise
Tous les Clubs Taurins du Béarn, soit un peu plus d’une dizaine de villes ou villages, vont se réunir pour organiser une grande Fiesta Campera avec en tête d’affiche les deux apprentis toreros béarnais: Dorian Canton et Jean Larroquete.
Après une première édition en 2016, les Clubs Taurins du Béarn ont décidé de rééditer l’expérience et pas dans n’importe quelle arène: celle du Pesqué d’Orthez qui fête cette année ses 90 ans !
Animés par le désir commun de construire un futur pour notre passion, de transmettre nos traditions, de partager nos connaissances et de soutenir les jeunes toreros de demain, nous avons décidé que cet évènement devait être GRATUIT et Ouvert à tous. Le bétail sera fourni par le ganadero landais Michel Agruna (Aire sur l’Adour).
Dorian Canton (de Asson, 16 ans) nous montrera toute sa technique et son pouvoir de dominer le bétail devant un utrero (âgé de plus de 3 ans). Ce sera une première pour lui puisqu’il est habituellement confronté à des novillos non piqués. Pour l’occasion, Laurent Langlois officiera en tant que picador.
Jean Larroquete (de Bescat, 13 ans) fera étalage de sa finesse et de sa « planta torera » devant un añojo (âgé de plus de 1 an).
Cette belle jeunesse prometteuse sera accompagnée du torero landais Mathieu Guillon ‘El Monteño’ qui tientera 2 vaches d’origine Santa Coloma. Cela sera un excellent entraînement pour lui, puisqu’il affrontera 15 jours plus tard les célèbres Victorino Martín à Mont de Marsan. Participeront également à la fête les autres élèves d’Adour Afición, l’école taurine de Richard Milian.
En soirée, nous avons décidé de clore la temporada béarnaise par un grand repas, dans la célèbre et mythique salle de la Moutète, au goût du Béarn (Poule au Pot) et animé par des douceurs ibériques (guitariste et danseuses sévillanes). Les repas servis, pour 20€ et 10€ pour les – de 12 ans, financeront en partie le spectacle de l’après-midi.
Renseignements et réservations avant le 6 septembre en envoyant un mail à torosypenas@gmail.com ou par téléphone au 06.77.81.72.37.
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(Communiqué)
ETA
A l’occasion de sa présentation en Espagne à Aldeanueva del Ebro (Rioja), José Antonio Valencia, de l’Ecole Taurine d’Arles, est sorti à hombros, coupant une oreille à chacun de ses très exigeants novillos de la Quinta. Le Mexicain Alejandro Adame recueillait une ovation à son second après un silence à son premier.
Après l’oreille de Vincent Perez à Alameda de la Sagra, c’est de bon augure pour la campagne espagnole de l’Ecole qui se poursuit ce dimanche 27 à Villacastín (Segovia) !
(Communiqué)
ADOUREÑO
La démarche pour devenir « Matador de toros » est courageuse, longue et souvent douloureuse.
Les apprentis-toreros fréquentent le plus souvent les écoles taurines et dès l’âge de seize ans, commencent à participer aux novilladas. Les organisateurs français programment assez souvent des jeunes Français et des Espagnols ; les organisateurs espagnols programment le plus souvent des jeunes Espagnols, et en particulier ceux du pueblo et parfois quelques Français.
Il y a aussi une autre façon d’apprendre pour un jeune Français, c’est d’aller vivre en Espagne et d’être bien encadré.
NOGARO, dans le Gers est une place forte de la course landaise. C’est ici qu’a été créé le championnat de France des écarteurs et plus tard, le concours de « La Corne d’Or » qui s’y déroule chaque 14 juillet.
Nogaro tient dans ses murs un jeune qui affectionne les vaches landaises, mais qui a choisi de s’intéresser davantage à la tauromachie espagnole. Il fréquente pendant 7 ans l’école du maestro du Sud-Ouest Richard Milian qui lui donne l’apodo de « El Adoureño », rappelant le nom de son école et du fait que Yannis vit à proximité de l’Adour. Il débute à Aignan en novillada non piquée le 13 mars 2013 et une mauvaise blessure subie à Mont de Marsan en 2014 l’écarte des ruedos. Il en profite pour terminer ses études.
2016 est le retour de Yannis dans les arènes, mais cette fois, il choisit de s’implanter en Espagne. Et pas n’importe où : dans la Vallée de la Peur ! En effet, cette région qui relie les provinces de Ségovie, Madrid, Tolède et Ávila est réputée par le choix des novillos et toros pour l’organisation des spectacles au sein de ce périmètre. Souvent des copies de Miura !
La dernière course de Yannis en 2016 est sa première novillada piquée. Il coupe une oreille au toro de Monteviejo.
2017 marque la démonstration, la détermination d’El Adoureño de devenir un vrai, un grand torero.
Yannis : « Ma première saison se déroule en intégralité en Espagne. Je torée tous les encastes. L’Espagne est très différente de la France, notamment les arènes sont beaucoup moins luxueuses qu’en France. Mais cela me permet d’acquérir de l’expérience et de me faire connaître. L’objectif de cette année est de terminer dans les dix premiers de l’escalafón et pourquoi pas dans les 5 premiers. C’est en cours d’acheminement, et c’est bien parti ».
Lors de la dernière novillada de samedi 19 août, il a coupé une oreille à chacun de ses deux monstres (novillos de 580 et 600 kg !), après avoir été chahuté, perdu connaissance et reçu quatre points de suture ! Ces deux oreilles âprement gagnées justifient sa 9ème sortie a hombros consécutive. Ces résultats lui donnent les meilleures statistiques de l’escalafón, tout en étant à la sixième place en nombre de novilladas : 10 novilladas, 20 oreilles, 2 queues !
Yannis : « Et l’année prochaine sera une année très importante pour moi. J’espère démarrer la temporada très tôt, notamment en France. Il faudra que je prouve chaque après-midi que je ne suis pas là par hasard, mais que je me le gagne chaque tarde ».
Entre autres novilladas, Yannis sera au paseo avec (pour la première fois) le Français Tibo Garcia et Garcia Navarrete devant l’élevage du Conde de la Maza, lors de la XXVIIIe Feria del Arroz à CALASPARRA, le 6 septembre prochain.
Vivement que l’on voie « El Adoureño » en France !
CONTACT : eladoureno@gmail.com
(Communiqué)
FIESTA BRAVA
BRINDIS
A l’initiative des Avocats du Diable et de la Ville de Nîmes, le prochain « Brindis à la Ville de Nîmes » sera prononcé, après Francis Wolff, Zocato puis Simon Casas, par maître Dupond-Moretti qui déjà en certaines occasions, a défendu publiquement la tauromachie. A l’évidence, un excellent choix…
Cet exercice public se déroulera le vendredi 15 septembre à midi dans un lieu qui reste à préciser….
CANO
Samedi prochain, dans les arènes de San Sebastián de los Reyes, José Ortega Cano fera son dernier paseo. Promis, juré, comme un ultime deal avec ses proches, et d’ailleurs, pour couper court à toute fausse rumeur, il a prévu que ses trois enfants viennent lui couper la coleta en piste à l’issue de sa prestation !
Initialement, Ortega n’était pas prévu, et après avoir refusé un contrat sous la pression de sa famille, c’est en définitive le forfait de Morante de la Puebla qui l’a décidé à prendre sa place pour cet ultime adieu dans la ville où il a passé son enfance et fourbi ses premières armes de torero.
Si sa décision, par rapport à tout ce qu’il a fait et apporté au toreo, est diversement commentée, on peut aussi la comprendre et la prendre comme l’envie d’un ultime combat en habit de lumières qu’il a porté tant de fois et avec lequel il a connu bien des joies, mais aussi des peines, dans une trajectoire qui n’a pas toujours été un chemin de roses.
A bientôt 64 ans, qui pourrait reprocher à ce figurón del toreo, qui n’a été épargné ni par les cornadas reçues dans les ruedos, ni par celles de la vie, de vouloir entendre une dernière fois le souffle du toro qui fonce dans ses capes, comme les palmas descendues des travées ?
Sans vouloir déprécier les mérites de ceux qui se mettent actuellement devant les toros, je trouve que, même si elle n’en est pas totalement dépourvue, notre époque manque cruellement de toreros de sa trempe. Emblématique, avec autant de talent que de personnalité. Alors Maestro, pour l’ensemble de votre œuvre, Enhorabuena, et pour samedi dans le Sanse de votre enfance, Suerte !!!
GRANA Y ORO
L’émission revient sur les principales courses données autour du 15 août, notamment à Béziers, Dax, Bayonne, Madrid, le Puerto, Málaga, Gijón, Pontevedra, Guijuelo, Vitigudino, Roa de Duero, Briviesca, El Burgo de Osma, Cebreros, Cantalejo, El Espinar, Cenicientos et San Roque…
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