Environ un tiers d’arène, soleil avec vent assez fort. Quatre toros de Gallon pour cette corrida en hommage au Mexique.

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Des toros bien présentés et armés, monopiqués, nobles mais la plupart justes de forces, maniables, plus compliqué le second.

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Roman Perez (oreille et deux oreilles) a démarré avec un opposant qui alla taper très fort au burladero sans que la moindre pointe ne soit émoussée. S’ensuivit un enchainement de véroniques, chicuelinas puis rebolera du plus bel effet avant une pique sans réellement s’employer puis un bon quite par chicuelinas. Au début de la faena, le bicho accusa une certaine faiblesse qui contraignit Romain à la toréer à mi-hauteur, ce qu’il fit application dès les premiers derechazos et relation de cause à effet, au ralenti. Final par redondos puis dosantina avant une conclusion par entière contraire. Le troisième prit une pique cuidée puis Romain brinda à l’assemblée une faena construite essentiellement autour de la corne droite. Final par circulaire inversée puis desplante avant un coup de canon, le palco à 100% féminin délivrant alors les deux oreilles de la grande porte…

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Michelito (silence et oreille) prit un premier client qui allait s’avérer le plus compliqué de l’envoi. Le franco-mexicain brinda à Tomas Cerqueira, l’infortuné instigateur de cette course, une faena qui débuta par derechazos appliqués avant une suite plus aléatoire à cause d’un bicho qui avait tendance à jouer la défense à outrance dans ses dix-huit mètres. ! Demie au second envoi puis descabello. Avec l’ultime, Michelito tenta de réussir le desquite, ce à quoi il ne parvint qu’à moitié. Après avoir distillé quelques beaux gestes au capote avant une monopique de circonstance, toutefois poussée, il brinda au maire, Gérard Abella, une faena entreprenante et variée, plus ajustée à tribord, conclue par entière au second assaut qui lui déchira la veste et qui libéra un trophée au terme d’une après-midi de valiente…

(Les autres infos seront développées dans la matinée, notamment les grandes portes de Juan Bautista et Paco Ureña à Bayonne, la substitution de Manzanares à Nîmes par Antonio Ferrera, ainsi que l’émouvante despedida de Francisco Rivera Ordóñez « Paquirri » à Ronda…)