Ce dimanche, dans le patio du Musée des Cultures Taurines de Nîmes, Juan Bautista a reçu deux trophées, l’un venant de Mont-de-Marsan, remis par la Peña El Quite pour le meilleur quite de la Madeleine 2017, et le Prix Popelin 2016, une distinction bien en phase avec l’excellente trajectoire de l’Arlésien lors de la temporada précédente.
Présentée au nom du maire par Daniel Jean Valade, adjoint à la Culture, qui n’a pas manqué de rappeler l’historique de la création de ce musée et de sa salle consacrée à José Tomás, cette sympathique cérémonie s’est poursuivie par la remise des prix qui paradoxalement a eu lieu le jour où ironie du sort, contrairement à ses habitudes, Jean-Baptiste n’avait pas triomphé le matin, mettant ainsi fin à une longue série de sorties a hombros par la Porte des Consuls ! Mais comme il l’a promis un peu plus tard, il va tout faire dans le futur pour battre son propre record. On peut, je crois, lui faire confiance… Venu avec de nombreux amis de sa peña, André Uson, président d’El Quite, a remis à Juan Bautista le prix du meilleur quite de la Madeleine, à savoir celui réalisé par fregolinas et gaoneras au toro « Palomito », de La Quinta, le vendredi 21 juillet 2017, à l’issue d’un combat historique qui lui rapporta les deux oreilles et la queue, ce qui ne s’était pas produit au Plumaçon depuis 45 ans ! Il s’agit d’un superbe tableau spécialement réalisé par le peintre taurin López Cañito.
Ensuite, Jean-Pierre Clarac, président de l’association Claude Popelin, et Chantal de Blignières, secrétaire, ont remis le Prix Claude Popelin au maestro arlésien, une œuvre de Loren et une photo plus personnelle du président représentant une estocade exemplaire de Juan.
Enhorabuena à Juan Bautista pour ces distinctions qui compte tenu de sa forme actuelle, devraient en appeler pas mal d’autres !!!
VIC
Novillada non piquée de la Saint Matthieu : quatre erales de L’ASTARAC bien présentés et intéressants pour :
Carlos Enrique Carmona : silence après deux avis.
El Rafi : une oreille.
Manuel Diosleguarde : une oreille.
Dorian Canton : un avis et salut au tiers.
Trophée Vinos y Toros : Manuel Diosleguarde.
Prix à la meilleure faena : Dorian Canton.
Prix de l’ACONSO : El Rafi.
On se serait cru dans le Nord ! Petite chambrée aficonada et méritante. A Vic, on parle habituellement de foies de canards, ce dimanche on dissertait plutôt sur le froid de canard qui régnait dans la capitale tauromachique du Gers. Avec raison, les organisateurs ont annulé la Fiesta Campera matinale. Les deux novilleros qui devaient s’affronter pour gagner une place pour la course de l’après-midi ont été intégrés directement au cartel vespéral. Les quatre jeunes novilleros en compétition ont donc combattu chacun un eral de L’ASTARAC. Les novillos de Jean-Louis Darré, bien présentés, offraient des possibilités, à condition d’appliquer le mode opératoire décrivant la manière de toréer des Pedrajas.
Carlos Enrique Carmona, qualifié à la Pentecôte, est plus habitué aux Domecq. Il sera mis en difficulté par son eral et accroché à plusieurs reprises lors de ses interventions face à ceux de ses collègues. N’ayant pas dominé, il a eu du mal à tuer et a entendu deux avis.
El Rafi, bien conseillé par Patrick Varin, a toréé à mi hauteur et en ligne droite. Il s’est adapté à un eral qu’il a amélioré et a réalisé une bonne faena. Lorsque le toro est allé à menos, ce fut compliqué. Il coupe une oreille après une estocade moderne (basse) et un descabello.
Manuel Diosleguarde, avec métier, s’est imposé à un toro manso, vite décomposé et querencioso. Dommage qu’il ait trop prolongé la faena. Il tue lui d’une estocade « moderne premium », c’est-à-dire basse et très rapide d’effet, et coupe lui aussi une oreille.
Dorian Canton, toujours aussi appliqué, a construit une bonne faena au meilleur eral de l’après-midi. Malheureusement, face à un adversaire noble, le Béarnais a du mal à transmettre de l’émotion. Il lui faut des adversaires costauds et surtout encastés compte tenu de son gabarit et de son type de tauromachie. Une fois de plus, Dorian a éprouvé de grosses difficultés à la mort et doit se contenter de saluer au tiers.
(RT – Corridasi – Photo : Nicolas Couffignal)
NÎMES
Retour sur la Feria des Vendanges, avec d’abord la possibilité de revoir dans le détail les courses programmées avec les vidéos de Feria TV en cliquant ICI…
Par ailleurs, quelques instantanés de personnalités qui ont côtoyé le callejón, à commencer par les charmantes « alguazilettes » qui ont ouvert tous les paseos de la feria…
Mais aussi les ganaderos…
Victoriano del Río
Ricardo Gallardo (Fuente Ymbro)
Les photos de famille, comme Andy Younes brindant son toro d’alternative à sa maman sous les yeux de son papa…
Ou encore Pablo Hermoso de Mendoza avec son fils Guillermo…
Les apoderados de Juan Bautista Mariano Jiménez et José Ignacio Ramos
Jérémy Banti, devenu « sobresaliente officiel »…
JEUNES
MADRID
Devant un quart d’arène et face à des toros de Palha (1, 3 et 5) et de Hoyo de la Gitana les trois autres, le plus en vue a été Gómez del Pilar qui a fait une vuelta avec pétition à son premier et qui a été applaudi à l’autre.
Silence aux deux pour Rubén Pinar.
Saluts et applaudissements pour Javier Cortés.
(Photos : Joël Buravand)
Voir le résumé video de ce défi ganadero en cliquant ICI
VENTURA
Le samedi 17, tarde historique de Diego Ventura à Murcia où devant trois quarts d’arène, Diego Ventura a indulté le toro “Perdido », de Los Espartales, qu’il a combattu aussi à pieds ! Deux oreilles et le rabo symboliques ajoutées aux deux oreilles coupées au précédent, un triomphe pour le centaure de La Puebla qui marquera dans l’historique de sa temporada…
Voir la video en cliquant ICI
Oreille et oreille pour Andy Cartagena et saluts aux deux pour Sergio Galán.
NOVILLADAS
Au cours de ce week-end, à Becerril de la Sierra (Madrid), Tibo Garcia a coupé une oreille de son premier novillo de Valdellán puis a pinché une bonne seconde faena.
A Mejorada del Campo, lors de la novillada concours, triomphe de Maxime Solera qui a coupé deux oreilles à un novillo de Ruiz Meléndez et qui a fait une vuelta après son combat d’un Monteviejo.
A Valdetorres de Jarama (Madrid) face à des novillos de Valti (Peñajara), El Adoureño a été applaudi à son premier puis a coupé une oreille.
RAMUNTCHO
Un figurón de la course landaise vient de nous quitter…
A 73 ans, le Prince des Ecarteurs Christian Vis “Ramuntcho”, qui fit les beaux jours de la course landaise dans les années 60/70, tout comme son frère Ramuntchito, est décédé ce lundi à l’hôpital de Dax. Une légende qui s’en va…
BANDERILLA
AZTECAS
Le bel anniversaire de Mexico Aztecas Toros…
Les dix ans de l’association Mexico Aztecas y Toros ont été fêtés dignement samedi au Cantaou, la ganadería de Jean Louis Darré dans le Gers.
Le matin, la fiesta campera a été très réussie grâce au bétail de Jean-Louis (2 Camino de Santiago, 1 Astaracq et 2 vaches à tienter) avec la présence de matadors très motivés et brillants: Marc Serrano (2 oreilles), Manolo Vanegas (2 oreilles) et du novillero « Galo » Andrés Lagravère (2 oreilles); deux espoirs ont tienté avec bonheur deux bonnes vaches, Curro Durán (Utrera) et le jeune espoir tarusate Yon Lamothe.
Tout cela suivi d’agapes roboratives et d’une visite de l’élevage. Épargnés par Éole et par la pluie, les organisateurs ne pouvaient pas rêver mieux. Plus de 150 personnes ont participé à cette journée.
(Communiqué)