Avec cette touche champêtre de fin de saison qui le caractérise, le traditionnel festival de Rion des Landes a connu un beau succès d’affluence et le résultat aidant, ajouté à la convivialité qui sied à cette manifestation, on peut dire que le cru 2017 a été à la hauteur de l’attente. Enhorabuena à tous…

Vous trouverez ci-dessous la reseña de Pierre Vidal, tirée du site corridasi…

Arènes pleines, bétail des frères Jalabert.   Rafaelillo : deux oreilles.

Juan Bautista : deux oreilles.

Emilio de Justo : oreille.

Cristóbal Reyes : oreille.

Yon Lamothe : oreille.

Une minute d’applaudissements en mémoire d’Iván Fandiño.

Juan Bautista a reçu en piste, des mains du maire, la médaille de la ville éditée pour la première fois.

Faut-il-parler du soleil d’Austerlitz ? Même si cela piquait un peu, cette matinale bien éclairée fut un succès artistique et populaire et le prélude grotesque de trois individus lançant des boules puantes n’a pas gâché le fête. On n’avait pas vu une telle entrée à Rion depuis de nombreuses années et les organisateurs n’ont pas pu fournir suffisamment de repas… Dommage pour ceux qui ont été privés de ces agapes, mais bravo aux organisateurs !

Les novillos de Jalabert, nobles dans l’ensemble, parfois un poil justes de forces, ont permis au spectacle de se dérouler dans l’esprit : une fête de famille, une réunion d’amis partageant la même passion dont tout le monde est sorti avec le sourire aux lèvres.

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Rafaelillo a fait preuve de son habituelle entrega, démontrant que ses capacités ne se limitaient pas aux durs combats qu’on lui impose. Faena allurée, vibrante, conclue par un recibir spectaculaire. Chapeau au Murciano aussi généreux à Rion qu’il peut l’être à Pampelune.

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Devant ce bétail de « La Chassagne » qu’il connaît si bien, Juan Bautista a fait étalage de la classe qu’on lui connaît. Faena entièrement gauchère, sans concession, habile, qui a permis de montrer la classe d’un novillo qui sans lui n’aurait certainement pas duré aussi longtemps. Une entière d’effet rapide fut le point final admirable de l’exceptionnelle temporada de l’Arlésien.

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Emilio de Justo débuta par un quite par chicuelinas ajustées. La faena eut des hauts et des bas, mais on retiendra le final de frente por detrás spectaculaire. Sa maladresse à l’épée limitera sa récompense. Il fut néanmoins très applaudi, comme un torero qui est désormais plus qu’un espoir : une valeur sûre reconnue par le public qui était avec lui.

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Contexte difficile pour le jeune Cristóbal Reyes dont c’était la deuxième comparution avec les chevaux. Le jeune homme est décidé, il veut bien faire et il a montré qu’il ne se dégonflait pas malgré plusieurs accrochages. Il connut lui aussi des difficultés avec l’épée.

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Yon Lamothe enfin faisait, lui, ses débuts avec picador face à un novillo sérieux et sans doute le moins malléable de la matinée, partant aux planches très vite. Il fit une faena droitière pour l’essentiel et il sut, par moments, garder l’animal dans la muleta, lui imposant son rythme et lui permettant d’aller jusqu’au bout de sa charge. Il connut lui aussi des défaillances à l’acier. Il échangea les banderilles avec Mathieu Guillon pour un tiers amical et plaisant, à l’image de cette belle matinée. Un bon tremplin pour la saison à venir.

(Photos : Christian Lamoulie)

ARENEROS

On a beau le savoir depuis longtemps et l’on a beau aussi prendre certaines précautions vestimentaires pour éviter la surgélation, il n’y a en définitive pas grand-chose à faire contre le mistral. Raison de plus pour saluer la présence d’un nombre conséquent d’aficionados qui s’étaient donné rendez-vous à l’invitation du CRTPR des Areneros du Pays d’Arles à la ganadería François André qui fête cette année son 70e anniversaire.

Après une matinée consacrée à la visite de l’élevage puis dans la placita à une prestation des recortadores du groupe « Arte y Passion » suivie de l’apéritif, tout le monde s’est retrouvé dans la bâtisse pour le repas pris en commun qui a valu à Daniel Caparros et sa compagne Hermine les deux oreilles et le rabo pour la qualité de leurs faenas aux fourneaux !

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Au cours de ce moment de réconfort thermique comme gastronomique, André Bortolin, président du CTPR des Areneros du Pays d’Arles, a honoré Frédéric Lautier et son épouse Sandrine qui ont repris le flambeau après François André…

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Un hommage ô combien mérité, suivi dans l’après-midi de la lidia de trois novillos combattus respectivement par Baptiste Cissé et Dorian Canton, d’Adour Aficion, Tristan Espigue, de Rhône Aficion, fermant la marche.

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Sans totalement détailler, disons que les trois novilleros, à leur niveau, sont à féliciter pour avoir étalé une entrega et des ganas tout au long de trasteos ô combien méritoires sous les rafales.

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Et en définitive, quelles que soient les récompenses attribuées, les circonstances commandent de les englober dans le même satisfecit d’une journée réussie…

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Baptiste Cissé : oreille.

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Dorian Canton : oreille.

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Tristan Espigue : deux oreilles.

Participation des banderilleros David Romero, Merenciano et Tomas Ubeda, Jean-Loup Aillet piquant les trois novillos.

OPORTUNIDAD

Débutée à midi devant un public maigrichon, la finale de l’Oportunidad a tourné à l’avantage de Manuel Perera.

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L’élève de l’école de Badajoz a été applaudi à son premier avant de couper une l’oreille à son second.

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Valentín Hoyos a salué à son premier puis a coupé une oreille.

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Juan José Villita a obtenu un trophée les deux fois.

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(Photos : Plaza1)

Voir la vidéo de cette finale en cliquant ICI

(Les autres nouvelles du week-end attendront la prochaine publication…)