Solal Calmet, « Solalito », a passé une dizaine d’années au Centre Français de tauromachie avant de décider récemment de voler en quelque sorte de ses propres ailes, quittant cette structure afin de poursuivre l’aventure dans un autre contexte. Dorénavant, ce sera avec Denis Loré comme apoderado et conseiller technique et Serge Alméras pour l’administratif, la communication et les relations avec les empresas que le jeune Nîmois va entamer cette nouvelle étape…

Pour l’heure, à 17 ans, Solal traverse un quotidien imprégné de toros, mais pas que. En effet, comme de nombreux lycéens, il vit aussi avec sur sa tête une épée de Damoclès que beaucoup ont connue, à savoir en mode « Passe ton bac d’abord » !  Ajoutée à d’autres activités autant sportives que culturelles, la perspective de ce sacro-saint examen alourdit l’emploi du temps de Solal, mais bien sûr, sans rien négliger, j’ai vite compris que les toros restaient bien pour lui l’essentiel…  

   Rencontré lors d’un de ses entrainements nocturnes, Solalito est revenu sur ses débuts et surtout, a évoqué ses objectifs pour la temporada qui s’annonce aux côtés de ce nouvel encadrement…

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   « Je suis venu aux toros grâce à mes parents qui m’ont emmené pour la première fois aux arènes de Nîmes voir une corrida. J’avais  six ans, ça m’a beaucoup plu… et je leur ai demandé d’y retourner ! A partir de là, j’ai voulu entrer dans une école taurine, mon père m’a emmené voir un entrainement du CFT et en 2007, j’étais inscrit !

   L’avantage du passage dans une école taurine, c’est qu’on est tous réunis autour d’une même passion, on est mélangé avec des jeunes de différents âges. J’ai énormément appris, mais au bout de dix ans, j’ai voulu connaître autre chose. Mais ça reste une expérience importante.

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   Denis, c’est le premier matador que j’ai vu toréer ! A la fin 2017, je ne savais pas encore que j’allais partir du CFT, c’est une décision que j’ai prise rapidement, j’en avais envie, Denis m’avait vu toréer plusieurs fois, à la fin  on s’est parlé, puis on est rentré en contact. Serge m’avait parfois emmené au campo avec Tibo, avec qui j’étais ami, on se voyait assez souvent. Il m’a dit qu’il me donnerait un coup de mains pour trouver des courses. On s’est rencontrés avec Denis et on est tombé d’accord, avec une attribution des tâches qui me convient bien.

   Je m’entraine au moins deux fois par semaine, les entrainements se déroulant à peu près de la même façon, on fait deux toros pour une durée d’environ trois heures. Aucune suerte n’est négligée, on travaille le capote, la variété des quites, la mise en suerte au cheval, les banderilles, la muleta et l’épée…

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   J’ai participé à quatre novilladas non piquées en 2017, ça s’est à chaque fois plutôt bien passé… Chronologiquement, ma première non piquée a eu lieu à Vauvert en mars devant les Turquay, ça s’est bien passé, j’ai touché le meilleur et le moins bon de la course. Bien sûr, il y a eu des lacunes techniques, mais j’ai manifesté beaucoup d’entrega et j’ai coupé l’unique trophée de la tarde…

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   Ensuite, j’ai toréé à Istres début août. Ça faisait cinq mois que je n’avais pas toréé, depuis Vauvert, et cette novillada a correspondu à l’un de mes plus beaux souvenirs taurins de la saison. Devant le bétail des Fano, je me suis retrouvé dans une position inconfortable dans la mesure où mes deux compañeros avaient obtenu suffisamment d’oreilles pour sortir en triomphe, ce qui a encore accentué la pression.

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Et là, le déclic s’est produit, je me suis senti très bien avec le toro et j’ai coupé les deux oreilles qui m’ont permis de sortir a hombros avec les deux autres et la ganadera…

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   Après,  il y a eu la novillada de Blohorn à Saint-Gilles où j’ai salué  avec le ganadero avant de sortir a hombros. La novillada était très enracée et j’ai gagné le droit de lidier le novillo supplémentaire. Encore un bon souvenir…

   Enfin, je suis allé à Carcassonne pour lidier la novillada de Moreno Lemonche où j’ai coupé une oreille et reçu le prix. J’ai aussi toréé à Gimeaux en classe pratique où j’ai aussi obtenu une oreille, puis à Manduel lors de la demi-finale du Bolsín de Nîmes Métropole où j’ai aussi obtenu un trophée.

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   Pour moi, 2017 a correspondu à une année de rodage et 2018 devrait être plus fournie en termes de contrats pour une saison de consolidation. C’est aussi l’année du bac, ce qui a impliqué un contrat avec mes parents, à savoir que si je travaille bien à l’école, ils m’accompagnent dans les toros. Et comme je continue à m’accrocher sur le plan scolaire, je pense qu’ils vont avoir encore pas mal d’occasions de m’accompagner !!!

   J’arrive à tout concilier car je me suis bien organisé et une fois le bac en poche, je pourrai continuer les toros l’esprit libre. Mais déjà, j’ai fait une incursion en Espagne grâce à un groupe d’aficionados et j’ai pu tienter, notamment chez Albaserrada et Soto de la Fuente. C’était la première fois que je toréais dans ce pays et bien entendu, ça m’a beaucoup plu. Il est évident que si une opportunité se représentait, j’y répondrais volontiers !

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   Au sujet de mon style de toreo, je pense avoir plutôt un corte classique, avec beaucoup d’envie mais aussi de la variété, ce que je travaille beaucoup en ce moment. Je m’inspire essentiellement de maestros comme Joselito et Talavante !

   Effectivement, concernant le second tercio, j’ai déjà banderillé à Carcassonne et à Gimeaux où ça s’est très bien passé. D’ailleurs, mon entrainement comprend toujours la pose des palos et je commence à prendre pas mal de plaisir en les posant. Ce que je veux, c’est de le faire lorsque ça me vient bien, sans que ce soit pour autant une obligation ! Mais je sais bien que c’est une suerte qui plait beaucoup et ça peut aussi compter au moment d’obtenir des contrats, sans que je me laisse enfermer dans ce créneau.

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   Mes hobbies ? Les études et les toros me prennent la plupart de mon temps, mais je fais aussi de la boxe française dans un club, une activité physique qui développe aussi les réflexes et qui ne peut être qu’un plus pour mon entrainement. Il y avait aussi la musique, mais je ne la pratique plus qu’en tant que loisir. Pour moi, c’est clair, mon activité de prédilection, c’est le toreo !

   Comme je l’ai déjà souligné, tout cela n’est possible qu’avec l’assentiment de mes parents. Ils m’ont dit que si je le faisais à moitié, je serais déçu au final, alors autant le faire à fond pour voir jusqu’où je peux aller, car ainsi, quoi qu’il arrive, je ne le regretterais pas…

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Pour 2018, mon objectif sera bien sûr de participer à un maximum de novilladas dans de bonnes conditions, en privilégiant la qualité plutôt que la quantité, mais bien entendu, c’est Denis et Serge qui guideront désormais mes pas et qui prendront, j’en suis convaincu, les bonnes décisions… »

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DENIS LORÉ

   « C’est la première fois que je m’occupe d’un jeune au niveau de la non piquée. Ce que j’ai décelé chez ce garçon, c’est qu’il est d’une gentillesse absolue, il est intelligent, il a une aficion débordante et il est à l’écoute. Il agréable à tous points de vue, Serge m’en avait parlé, je l’ai vu à deux reprises, à Istres et Carcassonne, et avec le peu de bétail déjà toréé, il m’avait vraiment étonné favorablement.

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   Solal est encore en phase d’apprentissage, il a commencé très jeune au CFT où il est resté une dizaine d’années, et l’on peut donc dire qu’il a été bien dégrossi. A partir de ses acquis, il va falloir maintenant entrer dans une autre phase, davantage d’approfondissements, et là, je sens qu’il est plus libre. Il est bien dans sa tête et déjà, il a évolué de salon.

   Je lui fais travailler tous les secteurs, du capote jusqu’à l’épée en passant pas les banderilles et la muleta. La personnalité, on n’y touche pas, Solal est quelque peu timide, voire réservé, mais il est en train de se libérer, ce qui était un petit peu son problème jusqu’à présent. Cela dit, s’il y a un domaine important que l’on travaille plus particulièrement, c’est bien l’épée, tellement déterminante. Comme je le lui dis, les oreilles sont vraiment au bout de l’épée et tu ne pourras faire carrière que si tu es un bon matador de toros, dans le sens premier du terme !

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   Solal a toute latitude pour accepter de lui-même des invitations, soit pour des tentaderos, des fiestas camperas et même, comme c’est déjà arrivé, un séjour en Espagne, bref, par rapport à tout ce qui peut lui amener quelques chose. Rien n’est figé, mais tout doit converger vers le même but : être en contact en permanence avec les toros ! Que ce soit avec nous, ou avec ponctuellement un relais, à partir du moment où c’est sérieux …

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   Les entrainements, c’est deux fois par semaine au minimum et ils durent entre deux et trois heures ! On est sur de l’intensif, toutes les suertes y passent, comme je l’ai déjà précisé, le but étant d’abord un perfectionnement. Il est encore très jeune, l’essentiel étant à présent qu’il se hisse à un bon niveau et surtout qu’il laisse une bonne ambiance pour passer à l’échelon supérieur, même si on n’en est pas encore là. Ce n’est pas juste pour arriver à la novillada piquée, mais bel et bien pour y arriver avec de la force !

   Je tiens à ajouter que je suis particulièrement heureux de pouvoir m’en occuper avec Serge, je connais son sérieux et j’ai pu constater tout ce qu’il a apporté à certains toreros grâce notamment à son relationnel et son implication. Nous allons travailler en osmose, c’est un mode de fonctionnement qui me séduit et pour peu que Solal réponde, les résultats ne devraient pas tarder à suivre… »

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SERGE ALMÉRAS

   « J’ai connu Solal lors de tentaderos où l’on allait avec Tibo et parfois, je trouvais dommage qu’il n’y ait pas un jeune pour venir sortir de second. Avec l’accord du CFT, Solal a pu ainsi venir lorsque son emploi du temps le lui permettait, ça lui procurait des occasions supplémentaires de se confronter à du bétail et c’est comme ça que j’ai pu apprécier son niveau.

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   A ce moment là, je n’avais aucune intention de repartir avec un jeune, mais j’ai constaté qu’il a su se faire apprécier partout, il passe bien avec les professionnels comme les aficionados et on peut dire que le contact a été bon.

   A partir de là, Solal m’avait appelé plusieurs fois pour me demander de m’occuper de lui, je n’étais pas très chaud pour repartir dans une nouvelle aventure, mais Denis m’en a convaincu. Ma rencontre avec lui a été capitale, j’ai senti qu’il y croyait ferme, et donc on se partage les rôles, le mien étant plutôt basé sur la complémentarité.

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   Les conseils techniques, les entrainements, c’est surtout le rôle de Denis, mais évidemment, il peut aussi appeler par exemple certaines empresas. Rien n’est vraiment figé, on s’est certes réparti les tâches, et c’est bien Denis qui sera en première ligne lors des courses pour le guider et le conseiller. C’est donc lui qui sera le plus exposé, mais comme ça se passe de temps en temps, quand Denis ne peut pas l’accompagner, c’est moi qui prends le relais. On essaie de ne jamais le laisser seul, l’idéal étant que l’on soit ensemble les trois…

   Après, tout va dépendre de Solal, et comme je le dis, il n’y a pas de bons apoderados, il n’y a que de bons toreros ! C’est lui qui va nous faire avancer et nous donner l’envie d’aller plus loin. On est certes déjà motivés, mais c’est vrai qu’on le restera encore plus si Solal répond à nos attentes.

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   Partout où on est allé tienter, il s’est fait remarquer positivement par les éleveurs, il a su se faire apprécier en tant que torero, mais aussi comme personne. Pour parler franchement, c’est au cours des deux ou trois derniers tentaderos qu’il a effectués que je l’ai vu faire un bond en avant, et surtout, ce qui m’a très intéressé, notamment chez Turquay, c’est qu’il a été omniprésent, il a participé à la lidia des  vaches comme du toro, lors des quites, affichant des progrès que je n’avais pas encore décelées en lui. En outre, l’éleveur Patrick Laugier nous a offert un novillo dont les qualités ont permis à Solal d’exprimer un toreo qui a fini de nous convaincre par son envie, ses progrès et l’étendue d’un potentiel prometteur…

   En course formelle, je l’avais vu à Vauvert, c’était sa première non piquée et il avait été très bien. D’ailleurs, il faut noter que ses quatre novilladas non piquées de 2017 ont correspondu à quatre succès ! Et j’avais noté chez lui une belle entrega et quelques qualités qui me semblent de bon augure pour la suite.

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   A ce propos, je compte bien toujours sur l’appui des éleveurs, des empresas et des clubs taurins pour lui permettre de totalement éclore…. On ne demande pas de faveur, non, mais au vu de ses performances de l’an dernier et des dispositions qu’il affiche, je pense qu’il fait à présent partie des aspirants sérieux qui méritent qu’on leur donne leur chance.

   Pour 2018, nous allons donc nous efforcer de lui trouver un maximum de non piquées, on a pris déjà pas mal de contacts, et après, ça dépendra surtout de lui. On sera alors toujours à temps d’envisager son passage dans la classe supérieure… »

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   On le voit, le cadre est fixé, les relations semblent solides, l’objectif est bien ciblé et il ne reste plus qu’à souhaiter que les résultats suivent. A n’en pas douter, ça s’annonce plutôt bien, non ?

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Le CT Los Molinos honore Manolete…

« La mort achète son billet à chaque corrida »

   Légende vivante adulée par tout un peuple, MANOLETE déplaçait les foules et déchaînait l’hystérie à chacune de ses apparitions, s’imposant comme le plus fabuleux des matadors.

   Né le 4 juillet 1917, le IVe Calife de Cordoue aurait eu 100 ans cette année. La corne d’Islero, taureau de Miura, en a décidé autrement à Linares le 28 août 1947. Il avait tout juste 30 ans.

   Sa ville natale l’a récemment distingué du titre honorifique de « Hijo Predilecto ».

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   En clôture de cette année anniversaire, le Club taurin Los Molinos vous propose de se retrouver le jeudi 7 décembre à 19h – salle polyvalente – à Fontvieille, pour assister à la projection du film documentaire « Manolete, la légende ».

   La soirée animée par le journaliste taurin Paul Hermé sera suivie d’un convivial apéro-débat.

ADOUREÑO

Ce vendredi 1er décembre, l’hôtel restaurant Solenca à Nogaro a accueilli Yannis « El Adoureño ». A l’issue d’une conférence débat animée par Hervé Touya, le novillero a fêté avec ses amis, les organisateurs et les clubs taurins, sa victoire au Zapato de Oro.

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Après avoir retracé son début de carrière, il a raconté son exceptionnelle temporada 2017 qui l’a vu se classer 3ème de l’Escalafón avec 24 novilladas. Après la présentation de la cuadrilla et de l’encadrement du jeune torero, les aficionados présents ont pu continuer autour d’un bon repas « gersois » à échanger avec lui sur une temporada 2018 qui sera celle de la confirmation des espoirs nés en 2017…

(Communiqué – Corridasi/Frédéric Lafuente)

GABIN

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CASSE-TÊTE

CASSE TETE POUR L’EMPRESA

   Le début d’année coïncide généralement avec la présentation des cartels pour la temporada.

   Moment très attendu, bien que 4 ou 5 aficionados « entendus » par club taurin, plus les abonnés du Bar du commerce, se soient déjà manifestés bien avant la date de parution et le feront, bien après (Arles inclus).

   Il en est de même pour l’entraîneur national de Rugby ou Football, mais là, ils sont plusieurs millions de sélectionneurs.

   « Cela ne nous regarde pas », disait le regretté journaliste Thierry Rolland.

   En juillet 1914, le codirecteur des arènes avec Pouly père, Monsieur Rullan, tire sa révérence terrestre.

   La « der des Der » commence.

   En 1920, la plaza d’Arles sort de sa torpeur, les protectards aussi (SPA).

   Ces derniers s’indignent du sort des toros sans défense et pas des 10 millions de victimes, et des huit millions d’invalides du conflit 14-18.

   Il est dommage que le ridicule ne tue pas !

   Le 17 novembre 1921, la levée des Tridents (1) à Nîmes, est une réponse forte aux animalistes de tout crin.

   A l’orée de la saison 1922, Ambroise Brésillon reprend la direction des arènes rhodaniennes.

   Grandes ambitions de l’empresa, cartels prestigieux à venir.

   Manuel Varé Garcia « Varelito », Manuel Granero Valls, Rafael Gómez, « El Gallo » : el Divino Calvo.

   Certaines affiches (2) pour la Pentecôte sont imprimées par l’entreprise  L’Homme de Bronze  (Arles).

   Le Valencien Manuel Granero Valls, lors de la confirmation à Madrid de Marcial Lalanda, voit sa carrière de météore (il a 20 ans) s’achever sous la corne de « Pocapena » du Duc de Veragua. Les circonstances de sa mort inspirent à l’écrivain G Bataille l’Histoire de l’œil.

   Le sévillan Varelito est pris en estoquant « Bombito » de Guadalest à la Maestranza (3). Il rejoint Granero le 13 mai 1922.

   Rafae, le torero de l’éphémère, bien vivant, ne voudra pas venir : cosas gitanas !

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   Le cartel définitif sera Manuel Jiménez Moreno « Chicuelo » (parrain d’alternative et de confirmation de Marcial Lalanda), ce dernier est l’inventeur de la « Mariposa », et Pierre Pouly qui vient de confirmer.

   Bilan laconique : vingt-quatre piques, onze chutes de chevaux, un équin tué, Marcial l’enfant roi pour sa présentation en France (4) sera blessé.

   Pour rendre l’atmosphère optimiste, je vous propose en apéritif la création de Louis Napoléon Mattéi (1897), le Cap Corse, qui était également sponsor (bien avant Ricard) de lacCorrida du lundi de Pentecôte en 1922.

   Abrazo Muy Fuerte à Robert Boymond.

   Vendredi 1er décembre 2017

   Traditionnellement de fin novembre au 24 décembre, c’est l’époque du calendrier de l’Avant, la période des fêtes ; puisqu’il se termine à Noël ; un joli truc avec des chocolats dans des petites encoches ; qui ravit les enfants.

   C’est l’époque des cadeaux, comme celui fait à un des perturbateurs anti-corridas de la Goyesque de Septembre 2017 à Arles : 750 euros avec sursis.

   Le prévenu (la Provence du 29/11/2017) déclare « on s’en sort bien, il faut que nous soyons prêts à recommencer » !!!

   Un de mes amis dirait : « Viva la Pepa… »

Jacques Lanfranchi « El Kallista »

8 MAS

(1) Levée des tridents : le 17 novembre 1921, une foule immense et cent cavaliers de la « Nacioun Gardiano », conduite par le Marquis Folco de Baroncelli Javon et l’avocat manadier Bernard de Montaut Manse, permettent de débouter la SPA de son action en justice, contre les corridas à Nîmes.

(2) Affiche originale propriété du photographe taurin Robert Boymond.

(3) Course de huit toros : au cartel Chicuelo, Lalanda, Granero.

(4) Il a toréé la première fois à 9 ans chez l’éleveur don Luis Baena (Segovia).

Bibliographie :

– Vingt passes, pas plus Charles Crépin mai 2013

– Histoire de la Tauromachie en Arles Louis Gilbert Lacroix UBTF 1971

MANRUBIA

   L’exposition présentée par Julia de Bierre à la Galerie Huit « Fragments » est l’acte premier d’une série de quatre, dévoilés au cours de l’année 2018 en hommage à Federico García Lorca pour les 120 ans de sa naissance.

   Cette création « crescendo », centrée sur une écriture contemporaine, est un projet artistique dont la prérogative est une quête d’hybridation (peinture, performance, poésie, musique, théâtre, création sonore) dans une volonté de transversalité des genres.

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   Inspirée des poèmes du plus universel des poètes andalous, El Romancero Gitano, Poema del cante jondo, Ferias et autres écritures plus inédites…

   Ces créations, peintures acryliques et dessins, sont une libre représentation de ma vision de cette œuvre poétique, genèse de ma sensibilité d’artiste. Fils d’andalous élevé en France, cette poésie embrase l’imaginaire de la lumière profonde de mes origines.

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José Manrubia

   Pour ceux qui le souhaitent, un dîner aux accents espagnols, suivi d’une « fiesta flamenca de Noël » sera proposé au restaurant « Le Domus Café », 6 rue du Sauvage, Arles.

   En plus du rêve, offrez de l’art pour Noël ! Un acte écologique et citoyen… C’est mieux d’acheter aux artistes tant qu’ils sont vivants !

(Communiqué)