Lors du colloque organisé en son honneur dans les salons du Club Taurin Cocherito de Bilbao (Biscaye – Espagne), Juan Bautista captiva l’assistance en faisant un tour d’horizon sur sa carrière et le contenu de sa tauromachie.
Pendant près de deux heures, Juan Bautista parla de sa passion : « C’est ma vie depuis que je suis enfant et cela le sera toujours », de l’intérêt accru qu’il porte au monde du toreo et confirma que : « Sans aucun doute, la saison 2017 a été la plus significative de toute ma carrière, je sens que je peux évoluer davantage car je n’ai pas encore atteint le sommet. Le meilleur de Juan Bautista est à venir ». Juan Bautista est également revenu sur les critiques qui lui ont été faites dans le passé : « Pendant longtemps, on a dit de moi que j’étais froid ou que je toréais de manière trop facile. Avec le temps, j’ai pu démontrer aux aficionados et à moi-même que ma tauromachie tourne autour de la profondeur qui est l’identité de l’art et de l’esthétisme ».
Juan Bautista n’eut aucun doute à affirmer que : « La Tauromachie est une manifestation artistique autour de laquelle beaucoup de choses se réunissent : l’envie, l’intelligence, le caractère, l’aptitude, le courage et les connaissances. Tout cela apporte le savoir pour comprendre le toro, anticiper ses réactions et offrir aux aficionados le meilleur de chaque animal. Affronter tous types d’encastes me plaît et me motive car cela ouvre l’éventail des possibilités vers la conception de la tauromachie qui est la mienne et atteindre l’imprévisible lors de chaque faena ».
Pour terminer, Juan Bautista parla sincèrement de la culture taurine et de la force qu’elle renferme : « La Culture et les liens qu’elle possède avec la Tauromachie avec d’autres expressions artistiques comme la peinture, la musique ou la littérature, sont un pilier fondamental dont nous devons profiter pour nous imposer dans la société et attirer tout type de public sur les gradins ».
Avant de conclure le colloque qui aborda de nombreux autres aspects comme par exemple la situation de la tauromachie en France, ses projets pour 2018, sa facette d’empresa aux côtés de sa sœur, Alain Lartigue et François Cordier, Juan Bautista déclara : « J’espère toréer dans le cadre des Corridas Generales au mois d’août et obtenir ce triomphe que j’ai souhaité tellement de fois dans ces arènes ».
Le lendemain, il prit le chemin des studios de Castilla y León y Navarra Televisión pour enregistrer l’émission taurine « Grana y Oro » présentée par Carlos Martín Santoyo (voir plus bas). Sur la base d’images et de photographies, Juan Bautista relata sa saison 2017 tant en France qu’en Espagne avant de partir le mois prochain en Amérique Latine et d’affronter une nouvelle année 2018 en Europe.
(Communiqué – Photos Administration Juan Bautista et Castilla y León y Navarra Televisión)
SAINT-MARTIN
La Unica a le plaisir de vous communiquer les élevages retenus pour la Feria de la Crau 2018.
Le samedi 28 avril à 17h, c’est la traditionnelle « corrida de competencia française » qui ouvrira la temporada saint martinoise. Formule logiquement reconduite vu le succès des éditions précédentes. Les six élevages sélectionnés sont tous issus du Pays d’Arles : Los Galos , Héritiers de Yonnet, Héritiers de François André, Olivier Fernay y sus Hijas, Jacques Giraud (vainqueur 2017) et Pagès-Mailhan.
Le dimanche 29 avril à 11h, novillada sans picador en collaboration avec l’école taurine d’Arles et la communauté d’agglomération A.C.C.M. Les quatre erales proviendront d’un élevage du Pays d’Arles.
Pour le dimanche 29 avril à 17h, la Unica a jeté son dévolu sur une ganadería qui fera sa présentation dans le Sud-Est, celle appartenant à l’ancien matador Pedro Martínez González « Pedrés ». Cet élevage, situé à proximité de Salamanca, s’est notamment distingué à Bayonne, la Brède, Roquefort ou plus récemment à Saint Vincent de Tyrosse. Nul doute que ces toros de caractère, braves au cheval et exigeants à la muleta, sauront conquérir le cœur des aficionados craulen.
L’annonce des cartels se fera le samedi 3 février à 19h à la salle Aqui Sian Ben…
(Communiqué)
BAYONNE
TOROMAGIE
Ce dimanche aux arènes, nouvelle édition du Noël Solidaire.
C’est un succès depuis 3 ans, « Toromagie » est de retour dimanche, au bénéfice des enfants malades de l’Hôpital de la Côte Basque.
Les jouets neufs déposés à l’entrée iront garnir la botte des petits malades hospitalisés. Toutes les peñas taurines de la Ville seront aux fourneaux: Cercle Taurin Bayonnais, Peña Taurine Côte Basque, Peña Campera, Peña Taurine Bayonnaise, Club Betisoak et 100% Recorte, proposeront du « solide » à 2 € (soupes, pintxos, tartes, grillades, lomo, frites, crêpes,…) et du « liquide » à 1 €.
Entrée libre et gratuite, de 11h30 à 15h.
-Visite des arènes
-2 veaux pour les enfants
-2 vaches à la cocarde
-Encierro de carretons -Toreo de salon
-Plazan kantuz avec la Peña Idiak d’Hasparren
Très prochainement les dates de la Temporada 2018 !
Pour joindre le bureau des Arènes: 0 970 82 46 64.
(Communiqué)
MUNDILLO
VANEGAS
Le vendredi 8 décembre dernier, la Peña Goya de Floirac recevait le matador Manolo Vanegas et son apoderado Didier Cabanis (également empresa des arènes d’Alès) dans les chais d’un château bordelais.
Devant une assemblée d’une soixantaine de personnes, Manolo Vanegas exposa sans réserve son parcours, de son enfance dans une troupe de bomberos toreros à son alternative dans les arènes de Vic en 2017, en passant par sa rencontre avec Domingo López Chaves.
Une soirée riche en échanges, ponctuée d’anecdotes distillées avec humour par Didier Cabanis. La Peña Goya souhaite bonne chance au maestro pour les temporadas à venir et espère le voir souvent dans les arènes de notre région…
(Communiqué)
COLOMBO
Pour frapper un grand coup dans son pays, le jeune diestro vénézuélien Jesús Enrique Colombo s’enfermera avec six toros dans la plaza de toros de San Cristobal le samedi 27 janvier.
« Mon pays traverse une situation délicate et c’était pour moi le moment de rendre une partie de ce qu’on a fait pour moi en me soutenant dans toutes les arènes, en passant une tarde mémorable… »
D’une façon plus précise, trois cartels composeront la Feria de San Sebastián 2018 qui se déroulera du 26 au 28 janvier…
Vendredi 26 : six toros de Rancho Grande/El Prado pour Manuel Escribano, David Galán et Manolo Vanegas.
Samedi 27 : toros de San Antonio pour les rejoneadores José Luis Rodríguez et Francisco Javier Rodríguez, et six pour Jesús Enrique Colombo en solitaire.
Dimanche 27
LAUTIER
GUINNESS BOOK
Le livre « Guinness book des records » a été créé en 1955 à l’initiative de deux anglais Norris et Ross McWhirter.
C’est l’ouvrage des superlatifs, des exploits, des prouesses humaines et naturelles.
Dans les années 1960, Janine et Bernard Lautier sont établis au Mas Reboul, près de la Draille Marseillaise (Raphèle).
L’eau courante est plus au puits qu’au robinet, et l’électricité n’est pas à tous les étages…
Gardianou chez les frères Loumy (Mas Laval les Chanoines), Bernard travaillera pour la famille Vallin (Mas Perdu), puis chez François André (Mas de l’Isle).
Il ne rechignera jamais à l’ouvrage, pour planter les barrages (1) disait Bernard dans son sabir franco-provençal « Pitchoun la masse, li tanco, li bras, pas maï ».
Le pelot lui proposera de payer les heures supplémentaires en bétail.
En 1962, la nouvelle manade raphéloise arbore sa devise : noire, rouge, jaune.
Les origines sont Laurent et Lafont par François André, puis une touche de Fanfonne Guillerme.
Dans les années 1970 : Président, Caballero, Mario ouvrent la draille. La décade suivante : Cerf, Rabassier, Mozart, Duc, Mylord, Minos sera Tau d’Or.
A l’orée du XXIème siècle, le flambeau se transmet à Quo Blanco, Valmont, Brutus, Chico, Cardinal et bien sûr « lou pelot » Mathis, Biou d’Or en 2006 à Nîmes.
Cocardier et Barricadier : Lou Biou de l’Oustau.
Aujourd’hui : Capelan, Galantoun, Sultan, Mithron, Timoko, Couteron (Tau D’Or, d’Argent, de Bronze) portent haut les couleurs de l’élevage.
Une mention à Atilas, unicornu comme le Gandar (2), qui a gagné la Palme d’Or, le Gland d’Or, et brille partout. On lui souhaite la même trajectoire professionnelle que celle du pensionnaire de Blatière. C’est le chouchou de Vivette !
Dix championnats de France (dont 2017), et plus de 40 trophées pour la Temporada écoulée. La vitrine des récompenses, au Mas, va devenir une véritable caverne d’Ali Baba !
Dans une capelado familiale organisée pour les 50 ans de la Manade au Grau du Roi (Royale intégrale), les premiers à ouvrir le paseo furent Janine et Bernard, suivis par Frédéric, Vivette et Magali, précédant la nouvelle génération : Manon , Angélique, Maguelone, Bastien et Mathieu. L’esprit de famille…
Frédéric Lautier déclara en hommage à son père : « Nous sommes heureux que Papa ait pu connaître la récompense et la joie d’un Biou d’Or, avant de partir, leur travail acharné a payé ».
De l’autre côté du Miroir, Bernard a certainement répondu « Fils, n’oublie jamais : « A travaia e sièuno famiho ».
Il est dommage que le Guinness Book soit une création anglaise (difficile d’être afeciouna Outre Manche), il y a une place indiscutable dans ce livre pour une famille cravenque et ses pupilles cornus.
Amista a touto esto famiho
Vendredi 15 décembre 2017
Jacques Lanfranchi
http://www.toroselkallista.com/
Notes d’Evelyne Lanfranchi Monleau : « Il est indéniable que les cocardiers de la race « Lautier » sortent du moule imaginé par Janine et Bernard Lautier, perpétué par leurs enfants. Une vraie création originale et familiale, une maille à part dans l’histoire de la course camarguaise. Le poil brillant (signe de bonne santé et de bons traitements), promptitude et vitesse d’exécution, Taureau complet qui anticipe toujours, donc particulièrement intelligent, résistant voire infatigable, mettant dans chaque poursuite et enfermée, son âme de guerrier, sans se lasser. Un chef-d’œuvre de sélection drastique et avisée ! Gramaci.
(1) faire les barrages : expression pour clôturer les parcs avec piquets, fil de fer et traverses de chemin de fer usitées.
(2) Gandar : taureau de la Manade Blatière, perdant une corne dans un accident ferroviaire à Vauvert. Après 11 ans il sera statufié dans le village. Remerciements à la famille Lautier, pour anecdotes et historique. Une mention spéciale à Angélique (fille de Sandrine et de Frédéric) pour ses précieuses notes écrites.
Photo 1 devise de la manade
Photo 2 coup de barrière de Mathis sur Benjamin Villard, au premier rang Janine, en contre piste Frédéric (photo Valérie Farine)
Photo 3 : Mathis sur Allouani les Saintes Maries (photo droits réservés)
Photo 4 Janine et Bernard – Le Grau du Roi droits réservés
Les mots en Provençal ont été vérifiés dans le dictionnaire Lou Pichot Trésor de Xavier de Fourvières éditions Aubanel, malgré ce veuillez excuser nos maladresses.
(Communiqué)
GRANA Y ORO
Avec Juan Bautista comme invité, l’émission l’émission revient sur les tertulias, les présentations de livres, ainsi qu’un reportage sur El Adoureño et l’Agenda Taurino 2018 de l’éditeur Vidal Pérez…
Pour voir cette émission, cliquez ICI
TENDIDO CERO
L’émission revient notamment sur la situation de la tauromachie en Catalogne et aux Baléares, la Temporada Grande de Mexico avec le triomphe d’Enrique Ponce, la ganadería de Sampedro, les meilleures faenas de la feria de Nîmes et les recortadores…
Pour suivre cette émission, cliquez ICI