Pour les aficionados qui suivent les premiers pas des jeunes des écoles taurines, Maxime Solera n’est pas un inconnu, le  novillero de Fos sur Mer s’étant notamment illustré cette année dans la catégorie des piquées après avoir fait ses classes au sein du Centre de Tauromachie de Nîmes qui accueille depuis plusieurs années les jeunes aspirants catalans. D’ailleurs, relation de cause à effet sans doute, Maxime vit à présent de l’autre côté des Pyrénées, plus exactement à Barcelone, ville de son apoderado Enrique Guillén, dernier torero à prendre l’alternative dans la Monumental…

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Par la suite, Enrique s’est reconverti en banderillero, tout en faisant aussi fonction d’empresa et apoderado, et après s’être occupé de plusieurs jeunes diestros, c’est à présent Maxime Solera qu’il accompagne, en association avec le ganadero Iván López. Et le moins que l’on puisse dire, en toute objectivité, c’est que la temporada 2017 a vu le novillero faire un grand pas en avant, et cela pour plusieurs raisons. D’abord par les opportunités chez nous qui lui ont permis de mieux se faire connaitre, d’autant plus que chacune de ses sorties lui a pour le moins permis d’afficher ses ganas, son recours technique et sa vaillance. Une temporada couronnée en outre par l’Union des Clubs taurins Paul Ricard d’un titre de triomphateur du Sud-Est dans sa catégorie, ce qui lui vaudra d’être honoré samedi prochain à Méjanes lors de l’Assemblée Générale de l’UCTPR.

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Autre raison de sa montée en puissance, et non la moindre, Maxime n’a pas une carrière protégée et pour fonctionner, il a dû prendre quasiment tout ce que le campo recèle de bétail réputé coriace. Mais pour lui, comme on le verra, ce n’est pas vraiment un problème, au contraire même…

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Rencontré ces derniers jours lors d’une incursion à la ganadería Tardieu à l’invitation de « Torería », j’ai pu m’entretenir avec lui pour revenir sur ses débuts, mais surtout pour évoquer sa prometteuse temporada 2017 et les perspectives de celle qui se profile…

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« Mon père était dans le monde des toros et mon frère Raphael a été raseteur et actuellement, il passé tourneur. J’ai donc évolué dans un entourage familial qui a naturellement favorisé ma passion, mon père m’emmenant aux corridas et petit à petit, j’ai eu envie de devenir torero !

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Souvenirs, souvenirs… Avec le CTN et papa de l’autre côté !

J’ai commencé tard, j’ai actuellement 24 ans et j’ai d’abord été inscrit à l’Ecole Taurine d’Arles en 2009, puis je me suis rapproché à Nîmes du CTN. Ensuite, on m’a mis en contact avec Victor Mendes et je suis alors parti au Portugal où j’ai vécu trois mois aux côtés du maestro et plus tard, j’ai participé à plusieurs non piquées pour me rôder, puis je suis passé en piquée le 20 août 2016 à Marchamalo, près de Guadalajara. Ensuite, je suis allé toréer à Peralta où j’ai triomphé, étant déclaré triomphateur de la feria. Le paradoxe, c’est que je suis parti en Espagne et y ayant triomphé, ça m’a permis de toréer ensuite en France, ce que j’ai fait au cours de la dernière temporada notamment à Boujan, Michel Bouisseren étant le premier à me faire confiance, puis Céret et Carcassonne !

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Après avoir toréé en Espagne à Talamanca et Baeza, j’ai donc commencé en France à Boujan face aux Dolores Aguirre, ça s’est plutôt bien passé, même si ça aurait pu être encore plus positif si l’épée avait mieux fonctionné ! C’était la première, avec une ganadería de prestige, et ensuite, après plusieurs courses en Espagne, il y a eu Céret avec les Raso de Portillo, une cours très sérieuse où je me suis bien battu, puis Carcassonne pour les Miura fin août où je pense avoir laissé une bonne impresion. Au total, j’ai participé à onze novilladas piquées pour quinze oreilles et un rabo obtenus. Disons que malgré des problèmes dans la conclusion qui m’ont fait perdre quelques trophées, je suis plutôt satisfait du résultat de ma temporada car je pense notamment avoir laissé une image positive et m’être mieux fait connaitre en montrant le sérieux de mon toreo !

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En fait, on a démarré l’année dernière avec déjà une ambiance autour de moi qui est aussi venue du fait que je m’annonçais clairement avec des élevages de respect. Tout cela a débouché sur encore davantage de  répercussion et concernant la catégorie des courses, je tiens à préciser que ce genre de bétail correspond à ce que j’attends ! On en a parlé avec mes apoderados, on veut satisfaire les exigences des aficionados et c’est le circuit avec lequel je veux évoluer, c’est ce qui me plait et me permet de me réaliser. Cette volonté affichée de me mesurer à du bétail réputé sérieux est reconnue par certaines empresas, d’où mes engagements passés et futurs. J’essaie de mettre en valeur le toro et de soigner la lidia, notamment à la pique, et cela plait beaucoup aux aficionados. J’espère que l’on m’associera à ce genre de concept, mais bien sûr, je ne vais pas me fixer uniquement sur ça et je reste disposé à toréer tout type de bétail, ce qui correspond au souhait de plus en plus mis en évidence par l’aficion concernant la variété des encastes. Bref, je suis pour la diversité…

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Concernant la temporada qui arrive, sans pouvoir dévoiler le nom des arènes avant que les empresas annoncent eux-mêmes leur feria, je peux dire effectivement que mon bon comportement en 2017 a eu des répercussions par rapport à mes futurs engagements, notamment en France.

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Le fait d’avoir des contrats à venir est évidemment important pour le moral. Quand tu sais que tu vas toréer, tu ne te prépares pas de la même façon, c’est différent que lorsque tu t’entraines pour te maintenir, mais avec rien devant. Forcément, ça motive davantage, on peut avoir un meilleur plan d’entrainement et on peut aussi se mentaliser et se préparer en tenant compte des caractéristiques du bétail que l’on va avoir à lidier. Quand on sait ce que l’on va tuer, on en tient compte pour les entrainements avec bétail, en recherchant un encaste similaire quand c’est possible. En outre, par le fait de savoir que tu vas toréer telle ou telle course, bref que tu vas fonctionner, ça peut prédisposer davantage les ganaderos à t’aider…

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C’est très difficile, et franchement, on n’a pas beaucoup de contacts pour des tentaderos. On va appeler ceux pour lesquels j’ai lidié leurs novillos, mais sinon, c’est plutôt difficile. Je crois que pour arriver à être davantage considéré, il faut que je fasse encore mes preuves, ce que je vais m’attacher à faire au cours de la prochaine saison.

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Concernant ma préparation et les points à encore améliorer, il y a évidemment l’épée, et à ce sujet… j’ai décidé de changer de main ! Tout en étant gaucher, je tuais de la droite, mais j’ai fini la saison dernière en tuant de la main gauche et sur six toros, j’ai mis cinq épées ! Je vais donc continuer ainsi, étant en outre le côté où je retrouve une impulsion plus naturelle.

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L’alternative ? Le but, c’est en premier lieu d’être un torero de corridas dures (paroles d’Enrique Guillén) ! Pour cela, il lui faut encore une année de novillero pour davantage s’aguerrir. Concernant l’alternative, s’il est prêt, ce sera pour 2019, de préférence à mi-saison. Et avec une corrida de Miura !!! Mais au sujet de l’alternative, le plus important, c’est bien sûr ce qui vient après… Mon but est de maintenir le niveau de l’an dernier, de toréer davantage, sans faire une fixation sur le nombre, mais avec toutefois le souhait de rentrer dans plus d’arène pour me faire mieux connaitre et franchir encore un palier. Et bien sûr, j’aimerais notamment toréer à Las Ventas, ce qui pourrait bien se faire cette année !

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Mes modèles ? Ce sont forcément des maestros qui ont fait une carrière dans ce créneau, comme les Campuzano, Nimeño, Esplá, Rafaelillo, Loré, Meca et bien d’autres qui ont réussi à se faire un nom en prenant toutes sortes d’encastes, y compris les plus difficiles. Pour moi, c’est un choix, une volonté, et absolument pas une obligation de désespéré, mais bien tout le contraire. Et je suis fier de suivre un tel chemin… »

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Un chemin qui fidèle à son concept de vérité devrait l’emmener progressivement à un niveau qui puisse lui permettre d’envisager le passage dans la classe supérieure, celle de la consécration. Dans cette perspective… Enhorabuena y Suerte, Maxime !!!  

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Spot de la Feria de Invierno de Madrid…

Le rêve continue, réalisé par Victorino Martín García, est le spot de la Feria d’Hiver de Madrid qui aura lieu les 17 et 18 février au Palacio de Vistalegre.

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En seulement 120 secondes, Victorino fils raconte l’histoire et le rêve de son père Victorino Martín Andrés, le meilleur éleveur de toros bravos de l’histoire. Le spot a été enregistré en décembre dernier dans les fincas de « Las Tiesas » et « Monteviejo », propriétés du dit ganadero.

Voir le spot : cliquez : ICI

 

(Communiqué – Prensa Tauroemoción)

BARRIO

En poursuivant la personne aqui s’est réjouie publiquement de la mort de Víctyor PBarrio, la Fundación del Toro de Lidia a remporté une victoire juridique importante, grpace à l’Unité d’Investigation de Délits Technologiques de la Police Nationale, démontrant ainsi que l’anonymat n’est pas forcément un refuge qui sert de couverture à tous propos calomnieux.

Ainsi, après le décès du matador Víctor Barrio, Rocío Cortizo. A pu être identifiée et en tant que représentante de la famille de Víctor Barrio, la Fundación del Toro de Lidia a initié une procédure juridique qui a été déclarée recevable…

Pour résumer, un accord est ensuite intervenu, l’accusée reconnaissant ses torts étant soucieuse d’éviter un procès. Elle s’est donc rétractée, déclarant publiquement qu’elle regrettait les dégâts qu’elle avait pu provoquer et s’est alors proposée d’indemniser la famille.

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Il faut savoir que sur les réseaux sociaux, Rocío Cortizo avait écrit qu’elle souhait la mort de tous les toreros et de ceux qui les défendaient ! Ne les considérant pas comme des êtres humains, mais comme des déchets, elle se demandait comment on pouvait se lamenter pour des tueurs en série ! Rien que ça…

Cette victoire juridique montre bien que publier certaines calomnies peut à présent faire l’objet de poursuites… Concernant ce cas précis, il semble bien que Rocío Cortizo ait pris conscience, mais un peu tard, de la gravité de ses affirmations nauséabondes. Dans l’espèce d’acte de contrition qu’elle a publié, elle a reconnu ne pas y être allée avec le dos de la cuillère, regrettant ses écrits et demandant pardon à la famille du torero pour ses excès de langage.

La réparation économique ne gommera certainement pas tout, mais au moins, il faut espérer que cette issue fasse jurisprudence et que tous ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour déverser leur fiel, parfois à l’excès, pensent qu’ils ne sont plus à l’abri des réactions et des conséquences juridiques de ceux qui se sentent bafoués… Il était temps, non ?

(D’après un communiqué de la FTL)

GRANA Y ORO

Avec le picador Pedro Iturralde, l’émission sur l’actualité taurine en AmSud avec les triomphes de Luis Miguel Castrillón, Guillermo Valencia, Enrique Ponce, Sébastien Castella et Luis Bolívar et Andrés Roca Rey, ainsi que d’autres reportages sur l’école de Salamanca, un trophée pour Montalvo, le triomphe de Fermín Rivera, l’oreille de Jeronimo à Mexico et la blessure du novillero Francisco Martínez sauvé par son frère…

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QUIZZ

L’assemblée générale annuelle, ainsi que la soirée de remise du Trophée Val d’Adour étaient le premier temps de notre saison 2018.

Lors de cette soirée, un amusant QUIZ nous a été proposé par Michèle Plante, membre de notre bureau.

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Si vous n’étiez pas présent, rien de perdu, lancez-vous en cliquant ICI

(Communiqué)

TENDIDO CERO

L’émission fait une large place au documentaire “Toro”, d’Alberto Estebán et Juan Carlos Gómez qui tourne autour d’un débat entre partisans et détracteurs de la tauromachie, mais d’une manière réfléchie, avec rigueur et profondeur, étayé par des documents inédits, comme pour la petite histoire… Luis Francisco Esplá toréant en culottes courtes !

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