Devant trois quarts d’arène et face à des toros de Fermín Bohórquez donnant un bon jeu, triomphes de Sergio Galán et Léa Vicens…
Andy Cartagena : oreille et silence.
Sergio Galán : oreille et deux oreilles.
Léa Vicens : vuelta et deux oreilles.
L’après-midi, devant une demi-arène, par temps fort pluvieux par moments et face à des toros de Victoriano del Río, inégaux de jeu, avec la prime au quatrième crédité de la vuelta, Jesús Enrique Colombo, venu remplacer Román, a obtenu l’ultime trophée des Fallas 2018. Ferrera s’est illustré devant ce fameux cuarto, perdant les oreilles avec l’estoc qui lui infligea une coupure, Marín a lui aussi perdu des trophées à cause de la rapière, mais aussi du déluge, notamment à son second, et Colombo se signala pour son retour dans une plaza qui l’avait vu repartir blessé en octobre dernier.
Antonio Ferrera : silence et vuelta.
Ginés Marín : saluts aux deux.
Jesús Enrique Colombo : oreille et vuelta.
Dès la fin de cette feria, le jury de la Diputación de Valencia n’a pas perdu de temps et a dévoilé ses trophées, sachant que curieusement, il n’est jamais décerné de trophée de triomphateur, mais uniquement à la meilleure faena !
Meilleure faena : Enrique Ponce.
Meilleure faena de novillero : Jesús Chover.
Meilleur subalterne : Ángel Otero.
Meilleur toro : « Economista », d’Alcurrucén.
Meilleure ganadería : Alcurrucén.
(Photos : SCP)
BAYONNE
BOUGUE
La XXIVe édition du Bolsín de Bougue se déroulera le samedi 5 mai avec en matinée, à partir de 9h30, les qualifications face à es vaches du Camino de Santiago. Sont convoqués :
– Gualterio LOPEZ (École Taurine de Béziers)
– Valentin HOYOS CALAMA (École Taurine de Salamanque)
– Antoine SAROUL « ANTONITO » (Ecole Taurine Rhône Aficion Fourques)
– Jorge MOLINA (Ecole Taurine de Tolède) – Rafael LEON (Málaga)
– Solal CALMET « SOLALITO » (Nîmes) –
Miguel POLOPE (École Taurine de Valence)
– Francisco Javier FERNÁNDEZ (Los Barrios)
– Yon LAMOTHE (Ecole Taurine Adour Aficion)
– David LÓPEZ SÁNCHEZ (Ecole Taurine de Colmenar Viejo)
A 17h : Finale, novillada sans picador
Trois novillos d’Iruelo, de Salamanque, pour les trois novilleros sélectionnés le matin, puis 2 novillos de Tabernero de Vilvis pour les deux finalistes.
Le vainqueur est assuré d’avoir au minimum cinq contrats offerts par les villes de Bayonne, Dax, Mont de Marsan, Plaisance du Gers et Vic-Fezensac pour une novillada sans picador de la temporada.
Cercle Taurin « SOLEDAD » – Mairie – 40090 BOUGUE – Fax : 05.58.52.93.56 – Tél. : 05.58.85.94.18.
(Communiqué)
VIRGEN MARÍA
L’élevage de Jean-Marie Raymond a été particulièrement à l’honneur dimanche dernier à Fitero (Navarre) puisque ses toros ont été favorablement remarqués au cours d’une corrida qui a vu les trois diestros triompher. Oreille et oreille pour El Cid et El Fandi, et saluts puis deux oreilles pour José Garrido. Enhorabuena !!!
ARNEDO
Le XXVIIe Zapato de Plata d’Arnedo a été remporté par Juan José Villa « Villita » (Tolède), déjà, vu à son avantage fin février lors du Bolsín de La Fragua à Pontonx…
(Photo : Club Taurin d’Arnedo)
RAFI
Rappel…
J-6 avant la Fiesta Campera de la Peña Rafi Raucoule..
La Peña Rafi Raucoule organise sa première Fiesta Campera ce dimanche 25 mars à la Ganadería La Paluna, au Mas d’Auzières, à Saint Gilles. L’occasion pour El Rafi de terminer sa préparation en vue de ses débuts en novillada piquée lors de la prochaine Feria d’Arles le dimanche 1er avril.
10h : Accueil avec viennoiseries et café offerts + visite de la ganadería pour les 25 premiers arrivants.
11h : Tienta d’une vache de la ganadería Gallon
12h : Apéritif puis repas (Gardianne de toro, gratin dauphinois, fromage, dessert, café)
15h : Lidia d’un toro de la ganadería Gallon
Toute la journée : Arène gonflables Happycionado
Tarif journée : 20 € pour les membres / 25 € pour les non membres / Gratuit pour les moins de 12 ans. Tarif après-midi : 10€
Plus d’informations et réservations sur la page Facebook « Rafi Raucoule El Rafi », sur le site www.elrafi.net, par email à penarafiraucoule@gmail.com ou par téléphone au 06 83 12 05 27.
(Communiqué)
VENTURA
PALUNA
La Ganadería La Paluna vous propose le samedi 31 mars, en matinée de la feria de Pâques en Arles, une visite guidée de notre élevage de taureaux de combat. L’après-midi à 16h30, un cartel de luxe réunissant devant six toros d’EL FREIXO les matadors EL JULI – JUAN BAUTISTA – Andrés ROCA REY, comment démarrer au mieux cette journée ? Au Campo, pour une ballade de plus de 2h dans la Camargue Gardoise !
À 15 minutes du centre ville d’Arles, 20 minutes de Nîmes, nous vous recevons à 10h du matin avec un café de bienvenue, et nous partons en remorque tractée à la découverte de l’élevage situé en bordure du Petit Rhône, aux portes de la Camargue…
N’hésitez plus et réservez votre matinée avant de rejoindre la feria d’Arles, et contemplez cet animal sauvage qu’est le toro de combat dans son élément naturel que nous lui offrons pour qu’il puisse s’épanouir et grandir dans les meilleures conditions possibles !
Tarif: 20€/ personne! Réservation au 0628430550 ou par Facebook à Vincent Ganaderia Paluna Fare.
Vincent Fare, Ganadería la Paluna, Mas d’Auzières, Route de Fourques, 30800 Saint-Gilles. Tel : 0628430550
(Communiqué)
TOP EVASION
Le mercredi 18 avril, à l’occasion de la Feria de Séville, Top Evasion vous emmène dans la finca « La Heroíca » de Sébastien Castella pour une journée unique…
Voir la vidéo de présentation de cette journée en cliquant ICI
Tous les renseignements en cliquant ICI
TERRE AZTÈQUE
Périple taurin en Terre Aztèque
La Caravelle virtuelle de MAYT (Mexico Aztecas Y Toros) vient de traverser à nouveau la Mare.
C’est son onzième voyage en direction des Amériques, dont six consacrés au Mexique. Départ le 3 février 2018.
A la barre, l’inoxydable Capitaine JF Nevière, secondé par le quartier maître Jacky Nègre et son second Sylvie, l’équipage, du classique, bonifié avec le temps : Les Regal, Les Valmary, les Dussol, Les Lassalle, Les Lanfranchi, Luc et Claudie.
Dans les recrues des nouveaux matelots (non shangaier) (1), Charles et Evelyne, Myriam, Delphine, Alain. Ce dernier trio est sous la bannière du Club Taurin de Paris. Sans oublier, notre mousse « Vintage » : Denise.
La recette ne change pas, un tiers de culturel, un tiers de Toros, un tiers d’amitié (ou convivialité) et cette fois-ci : un quart d’autobus.
Cette dernière fraction nous fit comprendre qu’elle était la vie d’un torero, durant la temporada, quand l’automobile ou le train étaient les seuls moyens de locomotion : un véritable pensum. Un abrazo à Mario le chauffeur,
Abordage à Mexico, mouillage portuaire : Benito Juarez.
Première étape au désuet et suranné Hôtel Mara Cristina qui reste toujours notre premier anneau d’attache en terre mexicaine !
Le 4, tienta à la Ganadera « El Batn » à Almealco (province de Queretaro).
La devise rouge, tabac et or est la propriété depuis 1984 de Don Gabino Aguilar León et de son épouse Francisca Magdalena. Nous étions venus en 2014, tout le monde a vieilli et pris de l’embonpoint, dont votre serviteur et les deux fils Ignacio et Francisco !
Les frères Lanau, toulousains devant l’éternel, sont absents. Ils ne pourront évoquer leur passé d’aguaciles aux arènes du Soleil d’Or. Ils avaient ouvert le paseo à l’occasion de sa présentation en tant que novillero en France (1963) et de matador de toros (en 1964), pour le torero, aujourd’hui éleveur (origine Piedras Negras et la Laguna). La tienta est sous les ordres d’Ernesto Iniesta Calita, le piquero est jeune et débutant… La première becerra est mansita, la seconde a plus de race et sera conservée.
L’accueil est familial, moins spontané… J’offre à la famille un trophée créé par Laurent Nagel, ferronnier d’Art arlésien, práctico et essayiste à ses heures.
Je fis mes premiers et modestes muletazos dans le nouveau monde sur le sable de la placita familiale.
Un trident et une croix de Camargue (et leurs significations) meubleront une vitrine de la finca, en terre aztèque.
Notre deuxième étape se déroule dans la ganadería Espíritu Santo, San María del Río (Province de San Luis Potosi).
Devise noire, blanche et rouge, origine Garcias, propriété de Doña Paulina Gordao Mercado, veuve de Don Manuel Labastida.
Le travail en piste est conduit par le novillero José Mauricio et le piquero Nacho Méndez (grand professionnel qui fut aux ordres du torero Eulalio Lopez Diaz « El Zotoluco ».
Un des fils de la ganadera, Pablo, officiera de second, il désire être torero (vaste programme). Un ami de la maison et des « franceses », Roberto Ferníndez « El Quitos », pilote les opérations depuis le palco.
Con su permiso (avec l’accord de l’éleveur), je commets quelques muletazos al natural, le côté gauche était bien sûr le meilleur de cette becerra.
Le « práctico » interpelle toujours les mexicains, on est professionnel ou pas ! Manichéisme sain ?
Une pensée pour le parrain spirituel de M A y T Rodolfo Rodriguez « El Pana » qui s’entraîna dans la placita potosina avant son retour à la Monumental en Janvier 2011.
Notre troisième rendez vous avec les cornupèdes fut offert par le Docteur Mario Antonio Ramírez.
Après la visite culte du Musée Tres María et la remise des ouvrages au maître des lieux par les « plumiferos » de l’association, direction Palacio del Arte.
L’arène privée de Don Ramírez, dont les sièges des premiers rangs sont des assisses de cinéma, rappellent qu’il est le créateur et l’exploitant du concept Kinepolis.
Le maestro Denis Loré, dans les années 1990, avait foulé le sable des arènes de Morelia.
Nous sommes accueillis par la novillera Claudia Flores et le novillero Carlos Mauricio, la brega sera à la charge d’un novillero « hors d’âge » qui est également le concierge des arènes.
La jeune torera blessée lors de la première passe sera dignement représentée par la « Talavera » (Anne-Marie) et la « Tolosa » (Sylvie) dans une prestation al alimón en compagnie du jeune Carlos.
Le Mexique ne fut-il pas la première terre d’accueil pour les toreras, notamment avec leur chef de file : Juanita Cruz.
Luc Roumieux, prénom éminemment taurin (2) fit admirer sa dextérité à la cape devant une brave berrenda.
Huitzilopochtli et son équipe de dieux aztèques aiment bien les socios de M A y T.
Ils nous firent le quite, par un tremblement de terre qui permit de rattraper un retard quasi rédhibitoire pour embarquer.
Peut-être faut-il changer le sigle en guise de remerciements sacrificiels par Mexico Dieux aztèques y Toros ?
Abrazo del Kallista
Brindis à Cristobal Colomb
Dimanche 18 mars 2018
Jacques Lanfranchi
1 : shangaier : marin enrôlé de force ou par la ruse pour compléter un équipage.
2 : Saint-Luc a le Toro comme emblème !