Devant une demi-arène et face à des toros de Joselito (deux du Tajo (1 et 4) et les autres de La Reina bien présentés et donnant un jeu inégal, meilleurs les 1 et 5, cette corrida goyesque a surtout été marquée par la grave blessure de Javier Cortés qui s’était auparavant mis à son avantage avec son second toro, mais aussi celle, de moindre gravité toutefois, de Gonzalo Caballero.

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Iván Vicente (vuelta et saluts) s’en est tiré dignement, composant plusieurs séries artistiquement méritoires à son premier et face à son imposant second qui ne lui rendit pas la partie facile, il afficha recours et aguante. A noter qu’il a brindé sa deuxième faena à César Palacios, à qui avait été confiée la réalisation de l’affiche de cette goyesque.

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Javier Cortés (silence puis oreille avec pétition de la seconde) a marqué des points dans le ruedo de Las Ventas au cours d’une goyesque qu’il n’est certainement pas près d’oublier ! En effet, après un premier combat qui sans passer totalement la rampe lui avait déjà permis de se signaler, c’est avec son second que Javier allait faire grimper la température au cours d’une faena pleine d’entrega et de décision, hélas ternie par une cornada qui dans un premier temps ne l’empêcha pas d’aller au terme de son combat. Une chose est sûre, aujourd’hui, dans le temple du toreo, Javier a laissé son empreinte et on devrait probablement le retrouver en ce lieu au cours de cette temporada…

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Bulletin médical de Javier Cortés : Blessure par corne de toro dans le tiers postérieur de la cuisse gauche, avec une trajectoire ascendante de 20 cm qui a produit des dégâts aux muscles ischio-jambiers, avec contusion du nerf sciatique atteignant le fémur. Il a été opéré à l’infirmerie des arènes puis dirigé vers l’Hôpital San Francisco de Asís. Pronostic grave.

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Gonzalo Caballero (silence et saluts) a lui aussi fini à l’infirmerie, mais avec une blessure toutefois moins importante que celle de son compañero. Il se fit prendre à son second lors d’un capotazo et poursuivit jusqu’au bout une fois s’être débarrassé de sa chaquetilla, se justifiant malgré la douleur. Auparavant, malgré quelques gestes soignés, son premier trasteo ne laissera pas un grand souvenir.

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Bulletin médical de Gonzalo Caballero : Blessure par corne de toro dans le tiers supérieur de la face latérale de la cuisse gauche avec une trajectoire vers le haut de 5 cm qui a produit une déchirure du fascia lata et du muscle vaste interne. Contusion cervicale en l’attente d’examens radiologiques. Il a été opéré à l’infirmerie des arènes puis dirigé vers l’hôpital San Francisco de Asís. Pronostic : peu grave.

(Photos : Joël Buravand – Album : ICI)

NÎMES

Découvrez la page Facebook de Simon Casas Productions en cliquant ICI

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Site internet des Arènes de Nîmes : ICI

GALDÓS

Avec Feria TV, voir le résumé vidéo de la corrida reportée des Pedrés à Saint-Martin-de-Crau, avec l’unique oreille à Joaquín Galdós  en cliquant ICI 

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CARCASSONNE

Retour sur la présentation de la Feria 2018…

CARCASSONNE AFICION présentait ce mercredi 25 avril l’affiche et les cartels de la féria 2018 en présence de Mrs Gérard LARRAT, maire de Carcassonne, Dominique VALMARY Président de la FSTF et de nombreux élus.

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Cette féria commencera le samedi 25 août à 15h   par un encuentro de l’AFAP avec 3 érales de Roland DURAND à 17h 30   une novillada non piquée avec 4 érales de Roland DURAND pour le Centre Français de Tauromachie.

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Le dimanche sera une journée fortement torista, bien dans la tradition de la Feria du Novillo de Carcassonne, avec à 11h six novillos de La QUINTA pour Juan SILVA « Juanito », Carlos OLSINA et Daniel de la FUENTE, puis à 17h 30  six novillos de chez MIURA pour Carlos ARANDA, Fernando FLORES et Maxime SOLERA.

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(Communiqué – Détails :  http://www.carcassonneaficion.com/)

MAUGUIO

La Romería à Mauguio : trois jours de festivités aux accents andalous…

La « Romería del Encuentro » signifie littéralement « Le pèlerinage de la rencontre ». Pendant trois jours, Mauguio se transforme en cité espagnole et invite le public à plonger au cœur d’une fête typiquement andalouse.

Un symbole d’identité

Plus qu’une simple fête, la Romería brode et souligne l’identité de Mauguio. Celle d’une ville empreinte d’une culture portée par les familles espagnoles venues dans les années 30, bien souvent pour travailler. Des tablaos* installés au coin des rues, de la ferveur de cette culture est née la Romería. Une fête désormais traditionnelle où résonnent convivialité et partage.

Ce week-end est l’occasion de découvrir des spectacles de qualité, des artistes de renommée internationale. Une parade haute en couleurs, scandée par la musique flamenco qui résonne dans les rues et dans les cœurs, parce qu’il est question de rencontres. Chaque année, de nombreux passionnés, habitués ou simples curieux, se réunissent pour un temps privilégié où chacun trouve une résonnance à la fête.

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Une programmation authentique et innovante

Comme chaque année, des rendez-vous incontournables : – Village Andalou composé de casetas où musique, danses et restauration s’offrent au public. – Concours de danseuses sévillanes tout au long du weekend et pour tous les âges – Démonstrations de danses espagnoles – Concours de paella en plein air – Défilé costumé accompagné de calèches et chevaux en marche vers l’église – Messe Flamenca traditionnelle à l’Eglise Saint-Jacques

Et pour ses 30 ans, des talents très attendus : – Corrida mano a mano – Spectacle équestre par Jean-François Pignon, dresseur de chevaux en liberté. Une complicité homme-cheval inégalable au cœur des arènes de Mauguio. – Masters Class, cours de Sévillane par « La Tani », professeur de danse flamenca, bailaora et chorégraphe connue et reconnue.

La Romería, un évènement inscrit au cœur d’une ville authentique…

*tablao : scène où se pratique le flamenco

MILHAUD

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EAUZE

La ville d’Eauze, le comité des fêtes et le club taurin d’Eauze présenteront la Féria 2018 le vendredi 4 mai à 19h à la salle d’honneur de la mairie d’Eauze en présence du novillero Yon LAMOTHE et du ganadero Gersois Jérôme BONNET. Un buffet clôturera cette soirée (inscription Brumo IMART 06.80.06.38.38 ).

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(Communiqué)

RÔHNE AFICION

Communiqué de l’école taurine Rhône Aficion :

Dans le cadre des fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse le dimanche 22 juillet à 10h30, le Cercle Taurin Tyrossais offre une novillada sans picador, mano a mano entre Yon Lamothe et Tristan Espigue (ganadería du Lartet).

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FIESTA CAMPERA

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BAEZA

Une affiche comme je les aime… C’est tellement rare !!!

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AFAP

Les Actions de quartiers AFAP – VILLE DE NÎMES

Beaucoup d’ambiance ce mercredi après-midi au Clos d’Orville pour l’action de quartier de l’AFAP – report du mois de Janvier – avec la participation de 47 enfants (entre 4 et 15 ans) accompagnés de leurs parents au nombre de 17.

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Dans un premier temps, séquence de maniement de capes et muletas avec les membres de l’AFAP. Ensuite, comme ce fut souvent le cas, c’est la présence du cheval de pique manié par Georges – monosabio de la cavalerie Bonijol – qui a été l’attraction de l’après-midi. Pour la plupart des enfants présents, ce fut une découverte car il n’avait jamais vu « en vrai » un cheval. Tour à tour, grands et petits purent ainsi pour la première fois monter sur un cheval.

Au final, goûter offert par l’AFAP, ainsi que remise des diplômes, le tout en présence de  Madame Yasmine Fontaine, déléguée du Préfet pour les quartiers de Nîmes Est – Clos d’Orville – Centre ville Route d’Arles et de Beaucaire – qui n’a pas hésité aussi à monter sur le cheval.

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Présence également de Madame El Ghalia Karrim chargée de mission politique de la ville au département et de Hodari Abdellahi correspondant de quartier politique de la ville de Nîmes.

Un grand merci à tous, en particulier à Kamel Benali, président de l’association le Nouvel Horizon qui nous a reçu avec l’ensemble des personnes de son association.

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Prochain rendez-vous quartiers Nîmois le Jeudi 17 mai au Puits Couchoux à 11h30, le samedi 9 juin à Castanet, le Ssmedi 30 juin à la place ST Charles et le Samedi 7 juillet sortie manade François André.

(Communiqué – Photos de Bernard Viallet)

CUBA

TOROS EN CUBA

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Généralement, l’évocation de Cuba projette dans l’imaginaire de chacun un inventaire où se télescopent : rhum, jolies métisses, révolutionnaires barbus, le tout soutenu par la rythmique et les percussions des musiciens octogénaires du « Buena Vista Social Club ».

Pour l’aficionado a los toros, le terme Havane suggère plutôt le Roméo et Juliette N°1, voire le Cohiba Esplandido, qu’un nom de capitale.

Le son, terme souvent employé pour caractériser un toro, est également un des quatre rythmes basiques de l’île, avec le Cha Cha Cha, la Rumba et le Charanga.

Pour les littéraires, don Ernesto Hemingway « Papa » finalisera du haut de sa propriété la Vigie ! Son ouvrage « L’été dangereux », Antonio Ordóñez et Luis Miguel Dominguín lui rendront visite en 1959.

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Enfin, les Français partagent avec les Cubains le goût pour les combats de coqs, les toros, et surtout la Révolution.

«  Avec l’arquebuse, le cheval, la langue et le christianisme, le conquistador a aussi amené la Fiesta Brava » Leonardo Depostre.

Premier pays des Amériques découvert par Christophe Colomb en 1492, l’île fut peut-être la première contrée du Nouveau Monde, qui vit se dérouler des courses de taureaux.

En 1514, pour les uns, en 1538 pour d’autres, les spectacles se dérouleront à Cuba.

En 1536, fut construite la première plaza à Santiago de Cuba, la première des vingt ruedos cubains.

La Havane possèdera sept plazas de 1794 à 1940. Les plus célèbres furent la Belascoain (La Habana) détruite en 1897 par un incendie, et celle de Carlos III (la Infante) qui hébergea « les toros » jusqu’à la fin de la domination espagnole dans l’île.

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Luis Mazzantini y Eguia laissera un souvenir inoubliable, non pour son idylle avec la grande actrice Sarah Bernard, mais pour ses prestations toreras (14 au total) du 25/12/1886 jusqu’en milieu d’année 1887.

Il donne une expression au vocabulaire local : « Mazzantini el torero, no puede hacerlo », c’est-à-dire malgré la compétence et le courage ultime, on ne peut le réaliser, c’est impossible.

Las Noyas : Angelita y Lolita, las niñas toreras catalanes se présenteront dans le nouveau monde, à Cuba en 1896.

Rafael Guerra « Guerrita » toréa le 2 février 1886 à La Havane, des produits de son compatriote et confrère Rafael Molina « Lagartijo », d’origine Cunha et Miura.

Le deuxième Calife de Cordoue récoltera une blessure au visage.

Le premier Calife arrêtera son expérience ganadera en 1896.

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Juan Belmonte et Manuel Rodriguez « Manolete » prirent des vacances insulaires.

Les élevages espagnols  Concha Y Sierra, Veragua, Miura, Murube foulèrent le sable cubain, mais aussi les toros mexicains d’Atenco, et Cazadera, ainsi que les locaux Hilario González, Manuel Fabregas et Mariano Bormel.

On notera également deux toreros de la tierra : José Marrera « El Chechi » (1892), et José Antonio Sánchez « Pepillo » (1936).

Dans un éphéméride tragique, Francisco Arjona Guillen « Cucharés », fut emporté par le choléra, en 1868 à La Havane. Il avait été un des premiers toreros espagnols à inaugurer la corrida en France (Saint Esprit des Landes) 1853.

Francisco Ojeda reçut une cornada mortelle à Puerto Principe ! Moins d’un siècle plus tard, en 1923, le jeune Carlito Aguirre, Cubain en vacances, fut tué par un descabello échappé des mains d’Antonio Marques, dans les arènes de Bayonne.

Dés 1895, les patriotes cubains « prennent le maquis » dans le cadre du conflit entre l’Espagne et les États Unis.

La victoire de ces derniers entraînera l’interdiction des corridas par le général John Brouk le 10 octobre 1899, les courses n’étant plus que des spectacles au simulacre, sans mise à mort, sans pose de banderilles.

Le 31 août 1947, deux jours après le drame de Linares et la mort de Manolete, c’est l’extinction définitive de la tradition taurine à Cuba.

Les toreros mexicains Silverio Pérez et Fermín Espinosa  « Armillita » devant des toros colombiens d’Agua Viva mettent un point final A los Toros. « Victime de la SPA, de l’avènement du base-ball (Beisbol) et de la naissance d’un esprit civilisé, moderne et progressiste ». Pablo Riaño.

En 1955, après l’attaque manquée de la caserne Moncada (Santiago de Cuba), les frères Castro Raál et Fidel s’expatrient au Mexique pour échapper au dictateur Fulgecio Batista et à la prison. Raúl, sous le surnom « El Vice Primero », ou Luar (Raúl à l’envers) s’essaya en terre aztèque devant vaches et taurillons pour récolter des fonds pour la cause.

Fidel, par l’intermédiaire de María Antonio González, rencontrera un médecin argentin : Ernesto Guevara, alias « El Che ». Ernesto ira avec Raúl en 1955 à Madrid, ils visitent les arènes de Vista Alegre.

En 1959, il sera en barrera avec le même personnage et le créateur de la feria isidril : Don Livinio Stuyck, en pleine période franquiste ! Ph

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Sous l’égide du torero mexicain Rodrigo Galguena et dédiée à son parrain d’alternative « Curro Romero », une exposition a été organisée du 7 juillet 2017 (San Fermín) au 30 août, dans le musée Casa de Mexico à La Havane…

L’intitulé Cuba brava, el toreo en la memoria histórica de Cuba.

Un jour peut-être dans cette île caraïbe, si le nouveau président Miguel Díaz Canel veut…

Hasta la victoria siempre…

Jacques Lanfranchi « El Kallista » – Dimanche 29 avril 2018

Bibliographie :

– les corridas de toros en Cuba, Miguel Ernesto Gomez Masjuan

– lettres de Cuba, Lazaro Barredo Medina

– Gallos y Toros en Cuba, Pablo Riaño

– Toros en Cuba, Luis Ubeda

Photos DR

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Réactions positives sur la toile à ce cliché de Jerezano (nº11) et Gavilán (nº22), deux toros d’Albaserrada du millésime 14…

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