Demi-arène environ, ciel compréhensif. Sobresaliente : Jérémy Banti. Six toros de Gallon frères correctement présentés pour la catégorie de l’arène, inégaux de forces et donnant un jeu irrégulier, meilleur le 2, « Opulento », crédité de la vuelta, le 5, un autre « Opulento » indulté, et le 6.
A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire de Luc Jalabert qui avait été notamment prestataire de service pour cette arène…
Javier Conde (silence, silence et deux oreilles et la queue symboliques) était plutôt mal parti avec ses deux premiers qui ne lui laissèrent que peu d’options de se mettre en évidence. En effet, après une bonne ration de fer, son premier s’employa peu dans la muleta du Malagueño qui tenta de toréer dans son corte, n’y parvenant que sur des muletazos isolés, l’affaire ne s’arrangeant guère avec plusieurs pinchazos. Conde n’allait pas de nouveau toucher le gros lot avec son second, allant jusqu’à le suppliaer verbalement d’embestir, sans grand écho de la part du cornu. Dans ce cas, la faena ne pouvait être que soporifique et sans la moindre émotion. Demie contraire. Quand est sorti le quinto qui allait confirmer l’adage, je venais de dire sans trop y croire à mon voisin, et néanmoins ami, que Javier n’avait plus que cette cartouche pour renverser l’auditoire.
Et miracle du toreo, Javier venait de toucher avec « Opulento » un toro propice au triomphe, ce dont il n’allait pas se priver après une rencontre en enchainant sur les deux rives des séries verticales et ajustées qui faisaient chavirer les travées, notamment sur de suaves naturelles. On venait de retrouver le Conde capable sur quelques mouvements du leurre comme du corps de tutoyer les anges. Je sais, certains vont peut-être sourire, mais quand le toreo est susceptible de prendre autant aux tripes et à la pendule, qu’il est bon de se laisser bercer par tant de justesse aussi esthétique que sentimentale. Bref, pour faire bonne mesure, le Gallon venait au passage d’avoir la vie sauve, un indulto certainement justifié par son excellent jeu à la muleta.
Pour le reste, comme d’hab, avis partagés, mais bon, rien que l’aficion et l’alegría des frères Gallon suffisaient à me faire penser que ça n’était pas un atraco. Après, si l’on considère qu’il est des situations où le ressenti prévaut sur le dogme, les éternels débats sur le sexe des anges pourront bien toutefois attendre l’hiver…
Roman Perez (deux oreilles, silence et deux oreilles) tira son épingle du jeu dans un corte différent, mais duquel les ganas sont toujours bien présentes. Bon enchainement véroniques /chicuelinas pour recevoir son premier monopiqué, second tercio applaudi puis brindis à Georges Nègre et Tomas Cerqueira, le premier n’étant autre que le chirurgien qui l’an passé, dans cette même arène où il était venu en simple spectateur, avait sauvé la vie à Tomas… Ensuite, faena compacte à mi-hauteur, terminée en mode plus encimista et conclue par cañonazo libérant deux trophées. Le quatrième a encore été bien accueilli au capote, il alla deux fois au cheval puis Romain dessina plusieurs séries de derechazos de belle facture, la faena allant toutefois a menos jusqu’à une demi-lame suivie de deux descabellos. Avec l’ultime, et après le zambombazo condista, Romain tenait à finir en beauté, ce qu’il parvint à faire grâce aux qualités de son opposant conjuguées avec son entrega, la séance étant conclue par un espadazo sin puntilla…
MADRID
No hay billetes pour la clôture de la San Isidro avec la Corrida de la Presse donnée en présence du Roi Felipe VI. Six toros de Victorino Martín bien présentés et globalement compliqués, plus maniable le 5.
Manuel Escribano : silence aux deux.
Paco Ureña : saluts et silence.
Emilio de Justo : silence et saluts.
(Photos : Plaza 1 – Reseña et vidéo : cliquez ICI )
BAUTISTA
Journée des partenaires réussie chez Jean-Luc Couturier où François Bernardini a remis le 1er Palio d’Or à Juan Bautista comme triomphateur de la Feria d’Istres 2017…
(Communiqué)
PLAISANCE
La peña Vivement 5 heures a dévoilé vendredi soir lors d’une sympathique soirée de présentation le cartel de la novillada sp du 14 juillet 2018 à Plaisance.
Le public a pu découvrir sur grand écran les novillos de TURQUAY et de SAINTE CECILE, ainsi que novilleros retenus pour les affronter: José Antonio Valencia, Ismael Jiménez et Solalito.
(Communiqué)
VIRGEN MARÍA
Samedi dernier à Ubrique, les toros de Virgen María (Jean-Marie Raymond) ont permis à, Víctor Janeiro (oreille et deux oreilles) et Julio Benítez (silence et deux oreilles) de sortir a hombros…
Silence et vuelta pour Javier Conde.
ADRIEN
Le jeudi 14 juin, à partir de 20h, la Peña Adrien Salenc vous invite à participer à son Assemblée Générale annuelle au restaurant La Bohème (Arles), en présence de son novillero. Ce sera également l’occasion de fêter le 5ème anniversaire de la Peña autour du verre de l’amitié. Lors de l’Assemblée Générale, vous pourrez renouveler vos cartes de membre pour cette nouvelle temporada. La cotisation 2018 est fixée à 15€ par personne ou 25€ par couple.
Les personnes ne pouvant être présentes, mais souhaitant renouveler leur adhésion, peuvent renvoyer le coupon ci-joint (nom, prénom, adresse, n° de téléphone, email), accompagné de leur chèque à l’ordre de Peña Adrien Salenc, à l’adresse suivante : Peña Adrien Salenc, Villa 5 Mas du Grand Fourchon, Chemin de Caire, 13200 Arles. Nous retrouverons ensuite Adrien au paseo de la novillada d’Istres le samedi 16 juin à 11h, aux côtés de Cristian Pérez et Vincent Pérez, face aux novillos de Virgen María…
SEGOVIA