Dimanche 22 juillet : Jour 5 : Le toro Roi
Dans la tradition « toriste » de la Madeleine, la corrida de clôture promet des émotions fortes avec les toros-toros de Dolores Aguirre, imposants de trapío et d’armures.
Pour affronter ces fauves, le torero révélation de la dernière feria de San Isidro, Octavio Chacón, le matador français Juan Leal, et Pepe Moral, choisi par les abonnés du Plumaçon après son succès lors de la semaine « toriste » de Madrid, et qui a également triomphé à Séville face aux toros de Miura. Trois toreros qui se présenteront pour la première fois au Plumaçon, fidèle à sa tradition de découvreur de talents. Une corrida de clôture animée par un concert de la banda Les Faïences de Samadet à l’arrastre de chaque toro, pour un mélange d’émotions taurines et musicales à ne pas rater.
Octavio Chacón : le saviez-vous ?
Après 14 ans de carrière, il connaît enfin la consécration en ce début de temporada. La cause est simple : il a retrouvé le sens du combat, qui est souvent oublié par les toreros au profit de l’esthétisme et du paraitre. Le fameux journaliste Don Gregorio Corrochano l’expliquerait par ces mots : « bien combattre, ce n’est pas donner des passes, mais donner à chaque toro le combat dont il a besoin ». Espérons que pour sa présentation au Plumaçon, il fasse aussi bien que le témoin de son alternative, Matías Tejela, qui a gracié Jazmin lors de la feria montoise en 2012.
Pepe Moral : le saviez-vous ?
Sa ville natale, bien qu’en Andalousie, ne le prédestinait pas à la tauromachie. À Los Palacios y Villafranca c’est le cheval qui est roi avec une foire qui rassemble pas moins de 3000 crinières ! Devenu malgré tout torero, Pepe Moral se distingue dans les corridas dures et réussit avec panache le début de la temporada 2018. C’est pourquoi il a été plébiscité par les abonnés montois pour venir à la Madeleine. Le Plumaçon est fier d’avoir, pour la première fois dans le mundillo, permis à ses spectateurs les plus fidèles de choisir le torero de leur choix.
Juan Leal : le saviez-vous ?
Le parcours de torero n’est pas chose aisée, même quand on a comme oncle Paquito Leal et comme cousin Marco Leal. Juan nait en région parisienne, s’inscrit à l’école taurine d’Arles, mais son rêve, c’est l’Espagne. Ses débuts dans « la jungle taurine » ne sont pas des plus faciles : habit de lumière flétri, cours de couture sur internet afin de confectionner à moindre frais sa première cape de paseo, livreur de pizza puis pizzaiolo. Mais la persévérance comme le travail payent et le voilà qui se présentera comme ses comparses de cartel, montera à la main (coutume mexicaine qui veut que lors du paseo, les matadors qui se présentent au public pour la première fois se découvrent), au Plumaçon. Un cartel approuvé par Bilbao qui a programmé ces trois mêmes toreros face à des Miura le dimanche 26 août.
Nouvelle appli taurine : le saviez-vous ?
Grâce à la nouvelle appli « Arènes du Plumaçon » vous pourrez découvrir de nombreuses informations sur les arènes montoises et sa feria. Mais la grande nouveauté sera la possibilité de donner vos coups de cœur en direct lors des corridas. Lors de celle du dimanche vous pourrez désigner votre toro, votre pique et votre pose de banderilles. Et pour toutes les corridas votre faena préférée. Enfin lors de la novillada concours non piquée, choisissez en live la ganadería vainqueur.
Renseignements et réservations : cliquez ICI
ISTRES
Le 10ème trophée « Pierre Pouly » pour la novillada des fêtes…
En effet, ce sera le 10ème trophée en hommage à Pierre Pouly, que les anciens du Toro Club remettront en piste accompagnés de sa fille et petit-fils, afin de récompenser le meilleur novillero de l’après-midi. Certains membres du Toro Club qui ont bien connu « Don Pedro » sont restés fidèles à son image.
Pierre Pouly a organisé les fameuses novilladas d’Istres en collaboration avec le Toro Club, mais il aura été un des tout premier matador français, éleveur de toros, directeur des arènes et maire d’Arles.
Un CV impressionnant à une époque loin d’être évidente aussi. Depuis que les arènes ont été en régie directe, les Istréens ont tenu à récompenser un torero par ce trophée symbolique chaque année.
Le premier avait été remis lors de la novillada des fêtes en 2007 au novillero Daniel Martín, puis en août 2008 à Marco Leal, cousin de Juan Leal qui triompha en majuscule cette année à la féria.
En 2009, lors de l’hommage à Hubert Yonnet, qui succéda à Pierre Pouly aux manettes des arènes d’Arles, ce fut le vaillant novillero Raúl Rivera qui remporta la mise. En 2010 et 2013 il n’y eut pas de trophée remis.
2011, le novillero Ángel Jiménez, qui a été bien à Céret ce week-end, a été le lauréat. En 2012, cette récompense a été attribuée pour la 1ère fois à un matador de toros, et non un novillero. Ce fut le cas de David Mora. En 2014, lors de la corrida des fêtes 100% française, c’est l’Arlésien Juan Bautista qui réceptionna ce souvenir qui tient tant aux Istréens.
En 2015, on revient aux novilladas avec Andy Younes, puis Adrien Salenc en 2016 et José Antonio Valencia en 2017.
A qui Claude Conte et Jean Teisseire remettront-ils ce traditionnel trophée cette année ? Réponse le dimanche 05 août vers 20h30…
Tarifs : 20€ et 15€
Réservation au 0413295638
Office de tourisme au 0442817600
(Communiqué)
ADOUREÑO
Le vendredi 13 juillet à Moraleja (Cáceres), face à des novillos d’El Cubo et Fuentespino, les 3 et 6 de vuelta, El Adoureño a coupé quatre oreilles, contre une pour David Bolsico et Toñete…
MANZANARES
A Manzanares (Ciudad Real), devant une demi-arène et face à des erales de Gómez de Morales compliqués, sortie a hombros de la terna d’aspirants.
Deux oreilles et oreille pour Sergio López, oreille et oreille pour Álvaro Sesena et deux oreilles puis deux oreilles pour Miguel Senent…
(Photo : Joël Buravand – Album : ICI)
LIVRE
Le livre est aussi en vente à la librairie LACOSTE, rue Augustin Lesbazeilles à Mont-de-Marsan. Tél. 05 58 75 01 75
L’auteur sera présent à l’espace TOREART, campo de feria, du 18 au 22 juillet, chaque après-midi avant la corrida de 15h à 17 h…