Des Saintes Maries de la Mer en passant par Istres, les acteurs de la prochaine feria de la Pêche et de l’Abricot ont connu une journée des plus triomphales.
Andy Younes, déterminé et engagé, a coupé un total de trois oreilles aux Saintes à l’occasion de la corrida flamenca, au cours de laquelle deux grands toros se sont détachés du lot, le toro de Bruno Blohorn et celui des frères Gallon, programmés lors la novillada du 18 août prochain à St-Gilles.
Deux toros primés d’une vuelta al ruedo réunissant bravoure et noblesse qui permirent le triomphe absolu.
Le jeune novillero El Rafi a quant à lui ouvert la grande porte des arènes du Palio d’Istres à l’occasion de la novillada des fêtes après avoir coupé deux oreilles à son premier adversaire à l’issue d’une faena très inspirée.
Nous retrouverons avec grand plaisir Andy Younes, El Rafi et les ganaderías Blohorn et Gallon le samedi 18 et dimanche 19 août aux arènes Émile Bilhau…
Pour rappel les cartels sont les suivants:
– Samedi 18 août 17h30 : novillada concours, six novillos de François André, Gallon, Blohorn, Jalabert, Malaga et La Paluna pour Adrien Salenc, Diego San Roman et El Rafi.
– Dimanche 19 août 17h30 : corrida de toros – six toros de Luis Algarra Polera (Séville) pour Emilio de Justo, Thomas Joubert et Andy Younes.
Réservations par téléphone au 06 22 54 59 22.
(Communiqué – Crédits photos: Laurent Deloye et communication El Rafi)
VILLENEUVE
Corrida des fêtes. Plus de trois quart d’arène. Toros de Hnos. Cambronell. Mano à mano.
Emilio de Justo : silence après trois avis, ovation et saluts et deux oreilles.
Thomas Dufau : deux oreilles, palmas et silence.
Le quatrième toro fut écarté brillamment par Cyrille Dunouhaut.
Les deux toreros sont sortis en triomphe.
La corrida des Hnos. Cambronell a surpris par sa présentation et son comportement. Il y avait beaucoup de tête et aussi du trapío, cf. le sixième. On n’en demandait pas autant d’une arène somme toute modeste, sans vouloir être offensant. Les lanciers ont été mis à terre deux fois, c’est dire… Les deux premiers ont été franchement rétifs, compliqués, exigeants. Le sixième n’a jamais rompu. Les trois autres ont été nobles avec de la transmission et plus ou moins de moteur. Le cinquième, excellent car non seulement il fut noble, mais il avait beaucoup de transmission, remportant la palme. Il fut d’ailleurs justement ovationné à l’arrastre.
Emilio de Justo entendit pour débuter trois avis, ce qui n’a pas dû lui arriver souvent dans sa carrière. Il avait pourtant réalisé une faena autoritaire, soumettant un animal qui se défendait et qu’il fallait consentir, ce qu’il fit. L’accident arriva au descabello, le toro se déplaçant aux planches, le verduguillo étant impossible à placer. « No pasa nada » et il y eut même quelques applaudissements pour saluer l’ensemble de la prestation. Certainement que l’amour propre d’Emilio avait été touché, cependant. Après une belle série à la cape, il voulut se refaire à ce second passage brindé au public. Mais la faena élégante, profonde n’atteignit pas les tendidos. Le toro noble transmettait trop peu et le public était encore sur le coup de l’épisode précédent. Mais Emilio mit l’accélérateur pour conclure. Grande faena qui alla à más, concept classique basé sur les fondamentaux de la tauromachie en avançant la jambe et sans jamais se faire toucher la muleta. Le final encimiste plut avec des redondos inversés très réussis alors que toro semblait essoré. Un estoconazo et une double récompense qui fait largement oublier les malheurs précédents.
C’était un sacré challenge pour Thomas Dufau que de se mesurer avec celui qui triomphe partout dans le Sud-Ouest. Thomas s’est montré dans sa meilleure version et cela dès le début. Il accueillit son premier avec classe à la cape et la faena volontaire, posée face à un animal exigeant, porta sur le public. Il tua le toro d’une entière et récolta le fruit de cet engagement et de sa capacité à résoudre les problèmes posés par cet opposant pervers. Par la suite, Thomas continua à montrer cette joie de toréer et cette volonté de convaincre. Son second opposant, accueilli par une larga de rodillas, manquait de la transmission nécessaire au succès. Sa faena fut néanmoins enjouée et solide avec de bonnes séries à droite surtout. L’ultime des frères Cambronell ne lui laissa aucune option. Il l’avait brindé à Chico Leal qui faisait sa despedida de péon.
Bonne soirée donc, inattendue dans sa forme en raison du comportement des toros qui ont donné du fil à retordre aux matadors, donc de l’intérêt. Bonne soirée surtout car les deux matadors se sont montrés sous leur meilleur visage, ce qui augure bien des rendez-vous importants qui leur sont promis.
(Pierre Vidal – corridasi – Photo Christian Sirvins)
BAUTISTA
JUAN BAUTISTA, UNE ÉQUIPE DE LUXE À DAX
Le Maestro a choisi ses cuadrillas pour son seul contre six du mardi 14 août prochain…
Le rendez-vous approche. Juan Bautista attend la date du mardi 14 août. Pour la sixième fois de sa carrière, il affrontera en solitaire six toros de différents élevages et encastes. Le théâtre sera les Arènes de Dax. Tout est prêt pour cet événement qui est de luxe à tous les niveaux : le protagoniste, la scène, les élevages et les cuadrillas.
Juan Bautista a choisi les hommes qui l’accompagneront lors de ce seul contre six. Trois cuadrillas de catégorie qui allient expérience et capacité. Une garantie pour le spectacle…
– Rafael González, César Fernández et Ismael González, avec les picadors Francisco Pons “Puchano” et Alberto Sandoval.
– Sergio Aguilar, Curro Robles et José María Tejero, avec les picadors Jean-Loup Aillet et Gabin Réhabi.
– Miguel Martín, El Santo et Pascual Mellinas, avec les picadors Félix Majada et Miguel Ángel Sánchez.
Trois équipes de luxe complétées par le valet d’épée du maestro d’Arles José López “Joselito” et les ayudas Javier Alonso et Hugo Boquenet.
Dans les corrals, six exemplaires de Victorino Martín, Jandilla, Pedraza de Yeltes, La Quinta, José Luis Pereda et Montalvo.
(Communiqué)
BÉZIERS
RHÔNE AFICION