De la dernière feria de San Miguel à Séville, l’aficionado gardera sur la rétine le toreo de cape de Juan Ortega. Cinq ou six véroniques, plus quatre ou cinq chicuelinas en marchant au pas de danse, lesquelles, étrangères aux biens de consommation courante qu’on applaudit poliment aux arènes, ressuscitèrent le toreo en tant qu’envoûtement.

Au terme d’une temporada routinière et monocorde, gorgée d’affiches et de faenas répétitives, Juan Ortega aura été l’un des soleils de l’aficionado. Et en particulier de l’aficionado sévillan, réputé être le plus fin du palais, puisqu’il signa avec sa muleta la meilleure faena de la feria d’avril – et pour nous, de toute la saison – et avec sa cape le sommet de la Feria de San Miguel…