« Aqui, aqui, es Besiers », un slogan que l’on entendra souvent à l’occasion de la Feria d’Août, notamment sur le Plateau de Valras, comme revendication d’une culture qui comprend les toros !
Une feria qui approche et bien entendu, Torofiesta s’en fera intégralement l’écho, en rappelant déjà que pour la corrida d’ouverture, Miguel Ángel Perera remplacera André Roca Rey…
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ANIMATIONS
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PARENTIS
Novillada du Centenaire
Six novillos de Raso de Portillo, Prieto de la Cal, Valdellán, Pablo Mayoral, Los Maños et Raso de Portillo (remplaçant le Tabernero de Vilvis blessé au débarquement).
Juan Carlos Carballo : un avis et une oreille, silence
José Cabrera : silence, vuelta (partagée avec la fille du ganadero)
Cristobal Reyes : un avis et saluts, une oreille
Treize piques, cuadra García
Vuelta au novillo de Los Maños
Plus de trois quarts d’arène… Enfin il ne peut plus ! Président : Bernard Sicet
A l’issue du paseo, une minute d’applaudissements en hommage à Michel Benito.
Intéressante novillada pour le centenaire de la première corrida dans les arènes de Parentis. Côté novillos, sont sortis du lot le premier Raso de Portillo (sérieux et encasté) et le Los Maños, brave au cheval, noble mais exigeant et qui est parti aux planches en fin de faena.
Juan Carlos a réalisé une très bonne faena à son premier novillo (Raso de Portillo). Appliqué et sincère, il a coupé la première oreille de la Féria. Le quatrième (Pablo Mayoral), manso et court de charge, ne permettait pas grand chose.
José Cabrera a abrégé sa faena à son premier (Prieto de la Cal) juste de force, manquant de fond. Il a touché l’excellent novillo de Los Maños . Faena en dessous du niveau du toro, mais pleine de bonne volonté, mal conclue à l’épée.
Cristobal Reyes s’est appliqué devant un premier novillo de Valdellán manso et querencioso et un Raso de Portillo soso. Il coupe une oreille après une très bonne estocade à son second.
(RT – corridasi – Photo : Christian Lamoulie)
MILLAS
Novillos de Hubert Yonnet, Turquay, Laget, Cristophe Yonnet, Malaga et Sainte-Cécile.
Maxime Solera : silence puis saluts.
Antonio Grande : silence aux deux.
Miguel Aguilar : saluts et oreille.
SAINTES
Retour avec les clichés de Daniel Chicot sur la corrida provençale des Saintes-Maries-de-la-Mer…
Avec Naïs Lesbros, Reine d’Arles, et sa demoiselle d’honneur.
Le charme provençal…
La Coupo Santo
Ovation de bienvenue aux trois maestros…
« Destocado », toro indulté des frères Gallon.
Brindis à Hadrien Poujol.
Faenón de Sébastien.
Mouchoir orange sorti par le président Gérald Magnani, une première aux Saintes…
Le baiser du pardon (de la vie !).
Vuelta triomphale de Sébastien entouré des deux frères Gallon…
Cocorico !!!
Belle posture de Thomas Joubert.
Et celle non moins allurée de Juan Leal.
Sortie triomphale de la terna. Olé !!!
MADRID
Devant un quart d’arène et face à des novillos de La Guadamilla, bonne tenue de Carlos Olsina pour sa présentation à Las Ventas, le Biterrois faisant la vuelta avec pétition à chacun de ses toros. Encourageant…
Saluts et applaudissements pour Javier Montalvo et avis partagés puis oreille pour Carlos Aranda.
HUESCA
Seconde de féria de la Albahaca. presque plein. Mano a mano. Toros d’Adolfo Martín.
Sébastien Castella: oreille, ovation et saluts et oreille
Emilio de Justo: ovations et saluts, oreille et oreille.
Les deux toreros protagonistes d’un spectacle de haute volée ne sont pas sortis en triomphe en raison d’un règlement stupide propre à l’Aragon qui ne l’autorise que si on coupe deux oreilles à un seul toro.
La course ,ceci dit, a été prenante en raison de la réelle rivalité entre les maestros et aussi du comportement des « adolfos » qui se sont montrés sous leur meilleur aspect. Une corrida légère, mais homogène, discrète de tête, dans le type particulier de l’encaste. L’ensemble se montra noble sans sosería, avec de la mobilité avec de la difficulté parfois, du sentido qu’il fallait aguanter. Castella toucha le lot le plus noble avec un toro excellent, le troisième. Le lot de De Justo fut plus âpre.
Sébastien Castella, très motivé, a fait étalage de sa classe toute la soirée. Il s’accorde parfaitement à cet élevage devant lequel il se sent spontanément en confiance. Il a toréé avec temple toute l’après-midi, la main basse, comme ses adversaires lui permettaient. C’est avec le troisième qu’il fut le plus a gusto. Hélas, il le tua d’un tiers de lame au second essai, perdant toute chance de trophée. Une tarde qui confirme le bon moment du Bitterois.
Emilio de Justo hérita d’un lot plus complexe, se réservant parfois et mettant le torero en danger. Il fut d’ailleurs pris en mettant à mort son premier adversaire, susto heureusement sans dommages. L’aguante, le courage et l’impassibilité d’Emilio impressionna le public. La faena au sixième termina à màs et alors que les choses semblaient mal parties après un estoconazo, il coupa le trophée qui le mit à égalité avec Castella. Ca n’est pas rien…
(Pierre Vidal – Photos : Tauroemoción)
VALLADOLID