Avec les toros, Escribano n’y va pas par quatre chemins…

 

«Son chemin c’est traverser la piste en tenant sa cape d’une main derrière lui et, boum, à genoux à la porte du toril. Tout de suite, les points sur les i. Métaphoriquement il affronte l’inconnu : le noir ; un toro, qui sort du noir. Littérairement c’est une apostrophe.»

 

Lautréamont apostrophe l’océan « Viel océan, ô grand célibataire… » Raymond Queneau apostrophe un gorille dans Zazie : « tu pues, hé, gorille… » Henri Michaux apostrophe les icebergs : « Icebergs, icebergs. Solitaires sans besoins… » Escribano lui apostrophe indifféremment et systématiquement les gorilles, les océans, les icebergs, les Cuadri, Victorino, Adolfo, Yonnet, Prieto de la Cal, Palha, Aguirre, Miura, un de 650 kg cette année à Pampelune. On voit le genre où le système l’enferme avec un entêtement qu’on dira perfide…

 

Dans la brève Cinéma, nous vous indiquons deux liens, les voici concernant la bande annonce du film « El niño y el traje » https://cineuropa.org/en/video/rdid/463013/ et la bande annonce de « Tardes de soledad » https://www.youtube.com/watch?v=fN8NRo40BVU 

https://editions.atelierbaie.fr/p/la-page-taurine-de-jacques-durand

 

Bonne lecture, Bruno Doan

 

(Communiqué)