Ce dimanche, dans les arènes du Plateau de Valras, la matinée a été consacrée au troisième tentradero avec du bétail de Margé qui dans l’ensemble a donné du jeu, et Mathias sur le cheval. Se sont produits dans l’ordre de passage deux par deux, Ismael Martín, de Salamanca, avec Fabien Castellani, d’Arles, puis Lény Martín avec Anaís Tailhades, les deux de Béziers, et enfin ont fermé la marche Joan Marín, de Valencia, et Javier Cano, de Navas del Rey.
De gauche à droite : Juan Herrero, Ismael Martín et Filipe Martinho
A l’issue de ce tentadero, le jury a rendu son verdict et après les trois tentaderos réalisés sur deux jours, ont été retenus pour la finale de l’après-midi Ismael Martín, de Salamanca, le portugais Filipe Martinho, de Vilafrancea de Xira, ainsi que Juan Herrero, de l’école Yiyo de Madrid.
Après la réception de la Peña Oliva sur laquelle je reviendrai demain, ainsi que sur le gala taurin, la finale s’est déroulée en la présence du parrain, Sébastien Castella, entouré de quelques pitchouns qui représentent l’avenir… si tant est qu’on leur en donne la possibilité !
Public clairsemé, on y reviendra aussi, paseo suivi d’une minute de silence à la mémoire du journaliste taurin Jean-Louis Lopez.
Cavalerie : Massey Ferguson !
Trois novillos de Margé, San Sebastian puis Fernay, tous toréables à divers degrés, le premier nommé ayant été crédité d’une vuelta posthume.
Filipe Martinho (vuelta) reçut le Margé par larga de rodillas, l’élève de Luis Procuña, suivi ce jour par Victor Mendes, partagea les banderilles avec Ismael Martín, les deux se faisant ovationner. Brindis à l’assistance précédant un trasteo inégal mais méritoire, le portugais perdant un trophée avec l’estoc.
Juan Herrero a affiché sa décision dès sa réception capotera, le protégé de Miguel Rodríguez brindant à Sébastien Castella une faena certes volontaire, mais compliquée par des forces limitées de son opposant et une charge inégale. Entière au troisième envoi.
Ismael Martín (oreille) s’est distingué au capote puis avec les palos où il rendit la politesse à Martinho, les deux étant applaudis. Il brinda à son tour à Sébastien Castella puis entame allurée suivie d’une faena compacte qui alla a más, conclue par entière foudroyante, l’ensemble lui valant le seul trophée de cette tarde.
Bonne organisation de la Fédaration des Clubs Taurins du Biterrois. La suite à demain…
Et vive la jeunesse… Olé !!!
CASTELLA
Dans le cadre de sa préparation pour la temporada hivernale en Amérique du Sud, le maestro Sébastien Castella est venu s’entrainer toute la semaine entre Béziers et Nîmes avec des toros des ganaderías de LA PALUNA, SAN SEBASTIAN et ROBERT MARGÉ.
Après avoir reçu le trophée de la meilleure faena de la féria des Fallas de Valencia il y quelques jours, Sébastien a été honoré par la ville et la fédération des clubs taurins de Béziers pour sa grande temporada 2019, ainsi que par la ville de St-Gilles pour son triomphe lors de la dernière féria.
Sébastien Castella est aussi allé à la rencontre des aficionados lors d’une grande soirée sur Nîmes et au plus près des jeunes novilleros pour le Bolsín de Béziers dont il est désormais le parrain…
(Communiqué)
RODILHAN
Beaucoup de monde ce dimanche pour le festival organisé par « Toros y Caridad », une réaction rassurante suite à un contexte difficile pour la tauromachie. Avec donc une arène pleine et la traditionnelle « chorale des zantis », les interventions de circonstance de Serge Reder, maire de Rodilhan, Arnaud Frade qui lui remit le Coup de Cœur de l’UCTPR 2018 et Raphael Ladet, suivies de La Marseillaise, le ton était donné.
Pour sa part, Renaud Ripart, footballeur professionnel aficionado et parrain de la manifestation, reçut un souvenir de la part du maire…
Cinq novillos de Cuillé…
Alberto Lamelas : oreille.
Andy Younes : oreille.
Tibo Garcia : vuelta.
Carlos Olsina : vuelta.
Solalito : applaudissements.
(Photos : Mélanie Huertas)
UVTF
L’UVTF condamne avec la plus grande fermeté les violences commises en réunion et les troubles à l’ordre public provoqués hier à Rodilhan par les manifestants anti corrida réunis à l’instigation du CRAC.
L’UVTF demande au préfet du Gard que toutes les suites judiciaires soient données à ces débordements récurrents depuis huit ans.
L’UVTF demande à la justice que les violences graves commises en réunion en 2012 et 2013 dans cette même commune et dont les responsables sont identifiés, soient enfin jugés afin de ne pas inciter leurs auteurs à la récidive en toute impunité.
(Communiqué)
GIMEAUX
Arènes pleines, enfants compris, pour la Fiesta Campera du Fourmigo…
Novillos de François André donnant du jeu, le second étant crédité de la vuelta posthume.
El Adoureño : oreille.
Francisco Montero : deux oreilles.
Kike : oreille.
José Antonio Valencia : deux oreilles.
(Photos : Daniel Chicot)
GALO
Plaza de toros de Mérida (Mexique). Demi-arène. Toros de Fernando de la Mora, inégaux de jeu, décasté le toro de la cérémonie.
El Galo (André Lagravère) qui prenait l’alternative : saluts et silence.
Enrique Ponce : saluts aux deux.
El Payo : oreille et silence.
MONT DE MARSAN
Mont de Marsan se mobilise…
Après Arles, Nîmes, Béziers et Dax, les Montois se sont rassemblés place Saint Roch, ce samedi matin, pour expliquer à Cazebonne, Bergé et les organisations douteuses qui tirent les ficelles de ces deux marionnettes, combien il est intolérable de toucher aux libertés et à la culture des Gascons. Se sont exprimés André Viard (ONCT), le président de la fédération des chasseurs landais et d’Esprit du Sud 40, Michel Dufranc (UVTF), Monsieur Gayot, maire de Mont de Marsan, les élèves d’Adour Aficion et les toreros landais. Tous ont eu le même message « Laissez-nous vivre nos passions ».
Dans le public, une aficionada montoise était particulièrement attentive, elle s’appelle Geneviève Darrieussecq et est aujourd’hui Secrétaire d’Etat aux Armées.
Petit bémol, ne transformons pas nos luttes en un combat Nord/Sud. Il y a des aficionados partout en France. De pure souche camarguaise, je suis né à Paris où mon père avait son activité professionnelle. J’ai vécu un peu partout en France et même en Allemagne. Chaque fois, j’y ai rencontré des aficionados, afeciona et tauromaches. J’ai partagé des moments d’amitiés sur les gradins des arènes avec des Belges, des Anglais, des Suisses et autres. Le combat que nous menons n’est pas celui d’une partie de la France contre de vilains parisiens. C’est celui de femmes et d’hommes qui partagent une même passion contre des individus intégristes d’une nouvelle religion qui place les animaux au-dessus de tout. Nous sommes aux avants postes d’une Résistance que nous allons mener avec les chasseurs, les cavaliers, les pécheurs, les agriculteurs, les aquariophiles et ceux qui possèdent des animaux contre les terroristes d’une cause animale qui n’existe que pour favoriser les vues de gourous illuminés et de multinationales de l’alimentation.
(RT-Corridasi)
CAFÉ TORO