Le voisin de tendido au carnet Rhodia…
Il porte élégamment le polo.
Sous lequel apparaissent les bretelles.
Le futal en Tergal a en son milieu le pli vertical qui va bien.
La casquette est vissée sur la tête et la banane est arrimée à la taille.
Un catogan fait d’un élastique.
Retenant quelques cheveux gris.
Donne au tout.
Une touche d’exotisme de brocante.
Il arrive à l’avance repérant de loin l’asiento.
Qui lui a été attribué.
Mais occupé par un furtivo auquel il rappelle son écart de conduite.
Prenant à témoin le conclave de l’inacceptable de la chose.
Il s’assied sur le coussin qu’il a ramené de sa maison.
Et après l’avoir méticuleusement essuyé, chausse ses lunettes équipées de verres solaires rabattables.
Sort le Bic quatre couleurs rétractable et le carnet Rhodia.
Et détaille le cartelito de mano qui s’y trouve rangé.
S’assurant qu’il n’y a pas de différence.
Entre le prévu.
Soigneusement noté sur le Rhodia.
Et l’annoncé imprimé sur le papier glacé.
Rassuré, il soupire.
Faisant état de sa satisfaction à voir la chose ainsi.
A son voisin.
Qui, en l’occurrence, se trouve être moi.
Et qui, profitant de l’ouverture.
Jette un œil sur le carnet Rhodia.
Préalablement architecturé.
Pour la prise de notes.
C’est ainsi que je constate que chaque page du Rhodia.
Est horizontalement.
Divisée en quatre parties.
Dans une géométrie parfaite.
Et c’est ainsi que j’aperçois.
Ecrit en majuscule.
TORO en en tête de la partie 1 ; TERCIO 1 en exergue de la 2.
TERCIO 2 en incipit de la 3 ; TERCIO 3 en titre de la 4.
Chaque partie de la page correspondant aux thèmes mentionnés supra.
Est elle-même subdivisée.
En sous-parties.
De dimension et de couleur identiques.
Fasciné par la minutie de la chose, j’accommode ma vision et dans la partie «TORO».
Qui s’est vue attribuer le rouge.
Je crois deviner écrit et suivi de deux points préalablement marqués.
Les sous-parties : Nom ; date de naissance ; poids ; couleur.
Dans cette logique stakhanoviste de transcription, le tercio 1 apparait en bleu.
Le 2 en vert.
Et por supuesto,
Le trois en noir.
L’ensemble laissant entrevoir une fiche anthropométrique polychrome.
Qui sous des rubriques à l’appellation différente se répète.
Quatre fois.
Sur la feuille un du carnet Rhodia.
En un ajustage monomaniaque préalable.
De l’inaccessible.
Et un quadrillage préliminaire obsessionnel.
De l’inconnu.
Afin que rien n’ait la chance d’échapper.
A l’observation clinique.
De ce mesureur.
D’angles morts
Le tout réitéré six fois par le voisin de tendido
Pour essayer de conserver comme dans une monstrance.
Les tendres reliques de son bel après-midi.
Consignées religieusement sur six feuilles d’un carnet Rhodia.
Patrice Quiot
Il porte élégamment le polo.
Sous lequel apparaissent les bretelles.
Le futal en Tergal a en son milieu le pli vertical qui va bien.
La casquette est vissée sur la tête et la banane est arrimée à la taille.
Un catogan fait d’un élastique.
Retenant quelques cheveux gris.
Donne au tout.
Une touche d’exotisme de brocante.
Il arrive à l’avance repérant de loin l’asiento.
Qui lui a été attribué.
Mais occupé par un furtivo auquel il rappelle son écart de conduite.
Prenant à témoin le conclave de l’inacceptable de la chose.
Il s’assied sur le coussin qu’il a ramené de sa maison.
Et après l’avoir méticuleusement essuyé, chausse ses lunettes équipées de verres solaires rabattables.
Sort le Bic quatre couleurs rétractable et le carnet Rhodia.
Et détaille le cartelito de mano qui s’y trouve rangé.
S’assurant qu’il n’y a pas de différence.
Entre le prévu.
Soigneusement noté sur le Rhodia.
Et l’annoncé imprimé sur le papier glacé.
Rassuré, il soupire.
Faisant état de sa satisfaction à voir la chose ainsi.
A son voisin.
Qui, en l’occurrence, se trouve être moi.
Et qui, profitant de l’ouverture.
Jette un œil sur le carnet Rhodia.
Préalablement architecturé.
Pour la prise de notes.
C’est ainsi que je constate que chaque page du Rhodia.
Est horizontalement.
Divisée en quatre parties.
Dans une géométrie parfaite.
Et c’est ainsi que j’aperçois.
Ecrit en majuscule.
TORO en en tête de la partie 1 ; TERCIO 1 en exergue de la 2.
TERCIO 2 en incipit de la 3 ; TERCIO 3 en titre de la 4.
Chaque partie de la page correspondant aux thèmes mentionnés supra.
Est elle-même subdivisée.
En sous-parties.
De dimension et de couleur identiques.
Fasciné par la minutie de la chose, j’accommode ma vision et dans la partie «TORO».
Qui s’est vue attribuer le rouge.
Je crois deviner écrit et suivi de deux points préalablement marqués.
Les sous-parties : Nom ; date de naissance ; poids ; couleur.
Dans cette logique stakhanoviste de transcription, le tercio 1 apparait en bleu.
Le 2 en vert.
Et por supuesto,
Le trois en noir.
L’ensemble laissant entrevoir une fiche anthropométrique polychrome.
Qui sous des rubriques à l’appellation différente se répète.
Quatre fois.
Sur la feuille un du carnet Rhodia.
En un ajustage monomaniaque préalable.
De l’inaccessible.
Et un quadrillage préliminaire obsessionnel.
De l’inconnu.
Afin que rien n’ait la chance d’échapper.
A l’observation clinique.
De ce mesureur.
D’angles morts
Le tout réitéré six fois par le voisin de tendido
Pour essayer de conserver comme dans une monstrance.
Les tendres reliques de son bel après-midi.
Consignées religieusement sur six feuilles d’un carnet Rhodia.
Patrice Quiot