Parution du N° 1448 : A las siete de la tarde…

 

La présentation des cartels de la feria de Séville, mardi dernier au siège de la Real Maestranza, n’a pas répondu à toutes les interrogations pouvant surgir dans l’esprit du commun des mortels, mais ce dernier aura au moins appris quelques futiles nouveautés.

 

D’abord, un premier fait qui est une décision de la ville, et contre laquelle l’empresa ne peut rien, c’est que la célèbre feria d’avril aura lieu une fois de plus en mai. Parce que Pâques est tard, me direz-vous ? Il y a quelques années, avec Pâques le 20 avril, la feria taurine commençait dès le lendemain et se terminait autour du 5 mai. Cette année, la feria festive, celle des Farolillos, commencera le soir du lundi 6 mai pour se terminer le 10 mai. Et quand la feria de Séville tombe en mai, attention à la chaleur sous les tentes ! Attention aux congestions et aux re-congestions… Il y a deux ans, on flirtait avec les 38 degrés en fin d’après-midi et les débits de boissons épuisaient leur stock. La mairie a cette année réduit la durée des Farolillos, tout comme elle a évité de les inclure dans le premier week-end, par une simple constatation : il y a trop de monde. Cette feria, comme d’autres, est victime de son succès. On n’y circule plus, même à pied, qu’à la queue-leu-leu…

La suite sur abonnement…