Hugo Tarbelli brille à Magescq avec trois oreilles…
À l’abri de la chaleur des arènes couvertes de Magescq, la seconde novillada non piquée de la temporada approche. On garde un bon souvenir de la ganadería El Palmeral l’an dernier à Saint-Sever. L’encaste Atanasio exige des novilleros aguerris. Andy Martin, triomphateur à Hagetmeau, et Hugo Tarbelli, victorieux à Rion des Landes lors de la novillada non piquée matinale et désormais à l’école taurine de Navas Del Rey, seront présents. Pour finir, David Gutteriez de l’école taurine de Badajoz, vainqueur de plusieurs bolsins en Espagne, complétera l’affiche.
President : Cyril Pinsolle
Public : 8/10
Musique : La Mi Sol de Castets
Andy Martin – Afap de Nîmes : avis et Silence /Silence.
Hugo Tarbelli – Ecole Taurine Navas Del Rey : une oreille et deux oreilles et avis prix de l’Acoso.
Diego Gutiérrez – Ecole Taurine de Badajoz : Silence et Silence deux avis prix Bernard Ménard.
Le club taurin de Magescq prononce un discours en soutien à la Mariposa de Vieux-Boucau avant le paseo, accompagné d’applaudissements chaleureux. Le lot de becerros, âgés de deux ans, présente une homogénéité remarquable. Cependant, on observe chez eux une certaine distraction, ainsi qu’un manque de caste.
Andy Martin
Dès les premières passes à la cape, Andy démontre une maîtrise de la cape laissant à Hugo Tarbelli de quoi faire une série de chicuelinas. La faena commence par des doblones, à la muleta, une série de derechazos qui monte a más. Malgré des moments forts, certains passages manquent de profondeur, laissant le public sur sa faim. Le becerro a mis le novillero à l’épreuve, notamment sur les passes naturelles, exigeant précision et sang-froid. La deuxième série de passes à droite a été mieux structurée, témoignant de l’adaptabilité et de l’apprentissage rapide d’Andy Martin. La faena s’est clôturée avec un pinchazo suivi d’une estocade entière. L’avis tombe après l’épée.
Second becerro pour Andy Martin. Larga et domination du novillero sur le becerro à la cape. Nouveau quite de Hugo Tarbelli. Brindis aux areneros. Les premières séries de derechazos sont appliquées et avec de la profondeur, le public apprécie. Le becerro est compliqué sur les naturelles. Un manque d’alegría et quelques applaudissements d’encouragement. La seconde série de naturelles est meilleure. Le public n’exprime pas d’émotion. Précipitation lors de la première tentative à l’épée. Les clarines font retentir l’avis. La dernière épée est basse. Silence.
Hugo Tarbelli
Dès le début, il a exécuté une série de passes à la cape avec joie et assurance, captivant le public. Il a terminé cette série par une rebolera, ce qui a suscité des applaudissements nourris de la part du public. Le novillero ensuite pose les trois paires de banderilles. Pour montrer son respect et son engagement, il dédie sa faena au public local. Au centre de l’arène, il entame sa faena à genoux qui captive les spectateurs. Tout au long de la faena, il a montré sa domination sur le jeune taureau à travers une série de derechazos maîtrisés. Le public est absorbé par sa prestation, ses passes naturelles sont exécutées avec une profondeur. Lors des dernières séries, il est désarmé et accroché. La faena s’est conclue avec succès lors de la première tentative à l’épée, qui a été entière et légèrement en arrière. Hugo Tarbelli propose une approche différente de son précédent becerro à la cape, le public qui le soutient applaudit.
Il répond au quite de David Gutiérrez avec brio. Vuelta de campana du becerro. Jolie pose de banderilles de Jérémy Banti et Alexis Ducasse. Brindis à Jean Baptiste Molas. Il commence à genoux des derechazos. Il exige trop du becerro qui tombe. Les naturelles expriment de la profondeur et de la douceur. Il se fait accrocher la muleta sur les suivantes. Le becerro charge de loin. Comme sur le précédent, sa faena porte sur le public. Une continuité dans son engagement et efficacité à l’épée comme Ramos dans les coups de pied. Le becerro tarde à tomber, l’avis retentit et il utilise le descabello. Applaudissements nourris du public. Deux oreilles.
David Gutiérrez
Le novillero exécute avec douceur à la cape une faena qui se termine par une rebolera. Quitte Andy Martin avec quelques applaudissements. Brindis au public. Début de faena classique par des passes par le bas que le public remarque, en plein centre. Le becerro, dans le vuelo pour les derechazos ; le reste de la faena est sur le passage. Il se fait prendre sur la première série de naturelles car il n’amène pas le becerro assez loin. Le becerro est meilleur à gauche qu’à droite. Le novillero insiste sur les derechazos. Il finit avec des manoletinas. L’épreuve du fer se conclut par trois pinchazos, un avis et une estocade légèrement en arrière.
Le dernier becerro est applaudi à la sortie du toril. Le novillero est appliqué. Il se fait prendre car le becerro a une charge courte. Le becerro a du gaz. La seconde série de derechazos est plus appliquée. Les naturelles sont meilleures que sur le précédent becerro, la faena va à plus. Ces séries amènent plus de profondeur. Difficultés à placer le becerro pour le tuer, l’avis résonne. Belle épée entière, bien placée du novillero. Le second avis sonne et des difficultés au descabello.
Texte Nicolas Couffignal et photos Bertrand Caritey
Matin : Les apprentis à l’épreuve de la ganadería de l’Armagnacaise…
Ce matin, à Magescq, la capea lance la saison taurine landaise, mettant en lumière Adour Aficion, l’école taurine du département, qui prépare les futurs matadors avec passion. Le public représentait un tiers des arènes. Le bétail provenait de la ganadería de l’Armagnacaise et permettait aux apprentis de s’exercer sans difficulté.
Jules accueille la vache avec élégance. Cette dernière, malgré une charge courte, complique les choses pour Maxence. Mael prend alors la muleta en main et le maestro le compare à Cassius Clay.
Jules exécute de belles naturelles, et les derechazos sont réalisés avec allégresse. Les applaudissements du public résonnent dans l’arène. Maxence, avec son niveau, réussit également à obtenir les applaudissements du public. Jules et Maxence exécutent les dernières séries avant de la rentrer.
Le second taurillon présente un trapio légèrement supérieur. Maxence sort en premier et réalise une série de chicuelinas, suivie d’applaudissements du public. Ensuite, Jules et Marine enchaînent avec une série de al alimón. Richard Millian félicite Maxence à la muleta. Le taurillon, avec une belle charge, pose des difficultés à l’apprenti. Gael se débrouille mieux que devant la vache. Le Maestro tient des paroles élogieuses envers Jules, qui exécute une série de luquesinas pour finir par un desplante.
Corridasi – Photos et Texte Nicolas Couffignal