Su Majestad Alejandro…
Les jambes en leviers.
Appuis et pivots en paillettes d’or.
Jetés en avant.
Pour par un simple mouvement.
En initiant une trajectoire.
Donner une direction.
A une intempérance.
Et la transformer.
En une destinée.
Les bras en balanciers.
D’équilibre du plaisir.
Les mains impératives.
La droite blanche.
Au poignet de mica et de schiste.
Pour contraindre en pleins.
La gauche masquée de noir.
Au poignet de souffle de vent.
Pour séduire en déliés.
Un défi au convenu.
Un bras d’honneur à la routine.
En délicatesse de capote et muleta.
Una allégresse dans l’obscur.
Un chant de partisan.
Devenu symphonie.
Un sourire à la grimace.
Avant de tuer.
Dans un cri.
Une manière.
De faire.
Une façon.
De dire.
Une mise en scène.
D’un compliqué rendu simple.
Une ode à la grâce.
Une allégorie.
De la vie.
Ainsi toréa Alejandro.
Forçat et poète.
Grave et tendre.
Dans le soleil d’un au-delà de pluie.
En une émotion de cristal et de suie.
De crispation et d’extase.
Pour se défaire d’un Scythe.
A la bannière incarnat et or.
Des plaines de Salamanque.
Vicaire pathétique en lumière.
Clone entre le monde de chair.
Et celui de l’imaginaire.
Révolté dans l’ascèse, grand dans l’épure.
Tourmenteur du vrai sentiment.
En en retenant la démesure.
Ainsi fut le 9 mars 1985 au pays de la guerre des oranges.
Talavante premier.
Su Majestad Alejandro.
Datos
Plaza de toros de Olivenza. Cuarto festejo de la Feria del Toro de Olivenza 2025.
Más de tres cuartos de entrada.
Toros de Puerto de San Lorenzo (3º y 5º) y La Ventana del Puerto (1º, 2º, 4º y 6º), desiguales de hechuras, por su disparidad de cuerpos. De buen juego en su conjunto, salvo el tercero y el quinto. Los mejores el segundo y, sobre todo, el cuarto. Noble el primero, aunque más en línea recta. Con fondo el sexto, al que le costaba a partir del tercer muletazo.
JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreja y ovación.
ALEJANDRO TALAVANTE, dos orejas y ovación.
JUAN ORTEGA, ovación y oreja tras aviso.
Patrice Quiot