Triomphe de Tomás Rufo lors d’une deuxième tarde de No Hay Billetes…

 

Plus de billets. Temps maussade, paseo retardé d’environ un quart d’heure pour mise en conformité de la piste. Quatre toros de Jandilla (2, 3, 4 et 6), les deux autres d’El Parralejo, formant un ensemble inégal. Meilleur le troisième.

 Manzanares : oreille et saluts.

Andrés Roca Rey : silence et oreille.

Tomás Rufo : oreille et oreille.

 

Corrida entretenue avec une terna « entreguée » et une présidente un poil tacaña.

Manzanares fit un bel effort avec le Parralejo d’ouverture avec cape et muleta, subissant un violent tampon qui ne l’a toutefois pas empêché d’exécuter plusieurs séries estampillées maison, le tout remonté par une estocade fulgurante. Avec son second, au demeurant peu piqué, Manzana se distingua essentiellement sur quelques passages à tribord avant de conclure par une demie, le tout un peu juste pour prétendre à un autre pavillon.

Andrés Roca Rey revenait après son triomphe de la veille, et l’on crut longtemps qu’il allait doubler la mise, après un premier passage quelconque au cours duquel le toro ne l’aida guère, mais c’est avec le quinto que le Péruvien mit les bouchées doubles, remuant le conclave davantage que la présidente, concluant par estocodón sin puntilla.

Tomás Rufo a confirmé les deux fois quel torero complet il est, son bagage lui permettant de résoudre les équations dans la plupart des cas avec à la fois entrega et aisance technique, le tout alliés à la variété d’un répertoire étayé touchant les tendidos. Les clés de la réussite, non ?

 

En matinée, devant environ trois quarts d’arène et face à un lot de Fermín Bohórquez, Diego Ventura a coupé l’unique oreille.

 

Rui Fernandes : saluts et vuelta.

Diego Ventura ; saluts et oreille.

Léa Vicens : saluts et vuelta.

Photo : Mundotoro