Parution du N° 1450 de Semana Grande : L’acte final…

 

La première magistrate de la ville de Mexico a proposé cette semaine à son conseil non pas d’interdire les corridas dans la capitale, mais de la priver d’effusion de sang, c’est-à -dire de piques, de banderilles et d’épées, avec retour du toro dans son élevage à l’issue du spectacle.

 

Si cette mesure est entérinée, elle pourrait signifier un arrêt provisoire pour les corridas à la Monumental Mexico.

 

Car ce qui fait la différence essentielle entre la tauromachie et les autres jeux taurins, c’est la mort du toro en piste. Certes, dans d’autres jeux taurins, comme il en existe dans certaines régions françaises, l’homme risque aussi sa vie. Mais de tauromachie, il n’y a qu’une. Celle où on tue au risque d’être tué. Celle où on ne se contente pas d’esquiver le toro quand il passe, mais de le faire passer par là où on veut qu’il passe. Celle où on vient à bout, en répondant à la violence par l’élégance, de la force et de la brutalité. Il n’y a qu’une tauromachie, c’est la corrida…

 

(La suite sur abonnement)