Pour la clôture, Pepe Moral à deux doigts d’ouvrir la Porte du Prince…
Dimanche 11. 4/65 d’arène. Six toros de Miura. Meilleurs les 3 et 5.
Manuel Escribano : silence aux deux.
Pepe Moral : oreille et oreille.
Esaú Fernández : saluts et silence.
A noter que les six fois, chose très rare, les trois diestros sont allés accueillir leur toro a portagayola !
Manuel Escribano n’a pas touché les meilleurs. Il a toutefois tenté d’animer la course à sa façon, en déployant pas mal d’énergie et d’entrega pour sortir au mieux d’une situation compliquée par la mansedumbre de son premier client dont il eut ensuite pas mal de difficultés à s’en défaire. Avec le cuarto, il donna le change au second tercio avant une faena de tanteo conclue par estocade au quatrième envoi.
Pepe Moral a été incontestablement le plus en vue.
Son premier opposant sauta dans le callejón avec une remarquable agilité, mais ça ne l’arrangea pas. Il dut par la suite faire preuve d’une grosse énergie pour l’inciter à embestir, récoltant en fin de compte une première oreille. Pepe doubla la mise avec le cinquième, brillant au capote puis avec la muleta sur des séries templées qui ont remué l’assistance. Après entière, nouvelle oreille avec pétition de la seconde restée sans effet. Le maestro de Los Palacios sortit donc a hombros, mais par la porte des cuadrillas. Ce n’était déjà pas si, mal, non ?
Esaú Fernández tomba d’abord sur un opposant qui se laissa dans son capote puis sa muleta, ciselant une faena aux contours agréables, mais quelque peu gâchée par une conclusion médiocre. Avec l’ultime de la course et de la feria, Esaú se montra moins à l’aise. Il ne lâcha pas vraiment prise, mais ne put s’imposer face à un Miura qui manquait de classe…
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Photos : Ferdinand De Marchi