Décevante clôture avec des Victorino qui n’ont pas vraiment tenu leurs promesses…

Lundi 9, tarde. Beau temps, environ trois quarts. Six Victorino Martín inégaux de présence et affichant dans l’ensemble un comportement bien en deçà de la réputation de cette ganadería, par manque notamment de caste et de forces.

Borja Jiménez : silence, silence, applaudissements, silence, silence et silence.

 

Le bilan parle de lui-même. C’était certainement pour les amateurs de toro bravo la course la plus attendue, compte tenu des références et des souvenirs du passé. Mais tout arrive dans la tauromachie, les bonnes surprises comme les mauvaises et ce jour, la montagne a accouché hélas d’une souris.

 

Dans ce cas, Borja Jiménez, entouré du maestro, Espartaco et de son frère Javier pour sa confirmation, a bien essayé de donner le change, mais avec un total de cinq silences sur six combats, on est vite édifiés.

En effet, dès la sortie de son toro de confirmation qui fracassa rapidement les planches, on put vérifier le peu de consistance du bétail car pas grand-chose n’allait s’arranger par la suite.

 

Ce fut toutefois un peu mieux avec le troisième, l’unique avec lequel il a été applaudi pour un trasteo comprenant plusieurs mouvements gauchers ajustés. Mais le soufflé retomba vite, d’autant plus que la conclusion laissa à désirer.

En deuxième partie, rien ne s’arrangea, au point qu’avec l’ultime, l’auditoire lui fit part de sa mauvaise humeur alors qu’il allait chercher l’espada pour abréger…

 

Après une feria qui dans l’ensemble avait connu quelques bons moments, il était fort dommage qu’elle se soit terminée ainsi sur le plan taurin. Mais ça arrive, et d’ailleurs ça ne doit pas pour autant faire oublier le reste, avec pas mal de triomphes importants…

Photos : Daniel Chicot