Clôture en fanfare avec un magistral mano a mano Bautista/Pérez…

Dimanche 15, tarde. No hay billetes. Beau temps. Toros de Jandilla(1 et 2), La Quinta (3 et 4) et Juan Pedro Domecq (5 et 6). Peu piqués la plupart, un « lot » dans lequel il y eut un peu de tout, meilleurs 1, 2 et 4.

 

Juan Bautista : deux oreilles et la queue, oreille et vuelta.

Marco Pérez : oreille, deux oreilles et silence.

 

Marseillaise en fin de paseo puis remise de trophées (tableaux) en piste par le maire François Bernardini, avec aussi l’empresa, le maire d’Arles, la Reine d’Arles et sa demoiselle d’honneur.

Juan Bautista ouvrit les hostilités en se distinguant au capote avant de brinder à son protégé une faena qui allait rapidement enflammer le cirque au son du Concerto d’Aranjuez.

Du temple, de la lenteur, de l’entrega, le tout rematé par luquecinas avant un coup de canon sans puntilla. Avec son La Quinta, Jean-Baptiste rencontra davantage de difficultés, mais il puisa dans sa technique, ses recours et son poder pour rendre une copie aux solides arguments après entière. Face au quinto, les deux complices avaient décidé d’apporter une note allègre en s’unissant pour un quite por colleras qui connut un franc succès. Plus tard, Juan Bautista brinda à ses deux enfants Louis et Lisa, une faena faite au départ de séries bien ajustées, avant que tout ne se dérègle suite à un extraño qui le surprit, sans toutefois de dégâts apparents. Entière au deuxième envoi et vuelta.

 

Fort de sa sortie a hombros la veille en compagnie de Morante de la Puebla à Salamanque, Marco Pérez est arrivé apparemment frais comme une rose et se jeta immédiatement dans la bataille avec son Jandilla. Entame de faena décidée, Marco s’appliquant à exposer sa « grinta » et ses bonnes manières qui lui valurent l’octroi d’un pavillon après entière au second envoi. Avec le cuarto de La Quinta qui sortit avec vélocité, le Salmantino mit les bouchées doubles pour tenter de revenir à hauteur de son mentor, ce qu’il parvint en partie à faire à base à la fois d’entrega et d’application technique, le tout étant conclu par entière. Sortie prometteuse d’un jabonero pour clôturer cette course qui hélas déclina assez rapidement alors que Marco ne voulait pas lâcher l’affaire, ce qui traina quelque peu en longueur malgré l’accompagnement par « Caridad del Guadalquivir ». A noter qu’avant un brindis à Grégory Boyer, Mehdi Savalli s’était illustré palos en mains et… en musique !

Avant de fermer la boutique, sympathique sortie a hombros des deux protagonistes sous l’ovation, meilleure conclusion possible d’une feria somme toute réussie au Palio…