De Pedro Romero à «Clemente» et Clovis : Brega en rose et jaune (2)…
Celle rose.
En son avers.
Le rose dans l’espace.
Entre le rouge et le violet du champ chromatique.
Le rose, fragile et éphémère.
Déjà inscrit par Homère dans la poésie.
Celui de la joie.
De la chasuble du prêtre le dernier dimanche du Carême.
Le rose du pitaya.
Le fruit du dragon de la Colombie de César et du Mexique de Carlos.
Le rose sur les pierres de la tour mozarabe de Medina-Sidonia.
Au soleil couchant de l’anochecer.
Et pour oublier.
Celui du triangle des homosexuelS détenus à Dora-Mittelbau.
Le rose chanté.
Du « Dark side of the moon » des Pink Floyd.
Le rose écrit.
De Lucrèce pour célébrer l’aube dans son «De rerum natura».
Le rose déployé.
Des îles enveloppées de Christo dans la baie de Biscayne à Miami.
Et celui peint.
Du monopink d’Yves Klein.
La cape rose.
En son avers.
Et jaune
En son revers.
Le jaune dans l’espace.
Entre l’orange et le vert.
Le jaune.
Des fleurs de safran et de genêt.
Celui.
Du soleil de la jeunesse et du bonheur.
Le jaune de l’héraldique.
Qui dit l’honneur et la loyauté.
Le jaune qui en Chine.
Était réservé à l’empereur.
Et pour oublier.
Celui de l’étoile cousue et des briseurs de grève.
Le jaune chanté.
Des « On est là » en gilets de rond-point.
Celui dansé.
Par le Tchaïkovski du « Lac des Cygnes » au plafond de Chagall de l’opéra Garnier.
Le jaune écrit.
De la littérature policière d’Edgar Allan Poe, Conan Doyle à Fred Vargas.
Et celui peint.
Des «Tournesols» de Vincent.
Rose en son avers.
Et jaune en son revers.
Cape
De lumière.
Cape d’Or.
De la Pentecôte nîmoise.
Capote
De torero.
De «La Pajuelera» à Olga Casado.
Et de Pedro Romero à «Clemente» et Clovis.
Patrice Quiot