Pour la clôture avec les Miura, sortie a hombros de Jesús Enrique Colombo…
Arènes pleines. Six toros de Miura aux comportements différents et pour tout dire, quelque peu décevants.
Manuel Escribano : saluts aux deux.
Damián Castaño : saluts aux deux.
Jesús Enrique Colombo : oreille et oreille.
Manuel Escribano, rompu à ce genre de combats, n’a pas connu une tarde particulièrement brillante, son premier étant noble mais limité de charge. Banderilles partagées avec Colombo, quelques bribes à tribord puis entière trasera. Avec le cuarto, du genre compliqué, le maestro de Gerena connut pas mal de difficultés avec les palos. Par la suite, les choses partaient plutôt bien, mais elles n’ont pas trop duré. En définitive, une tarde sans grand succès, tout en restant digne.
Damián Castaño a tiré le lot le moins apte avec un premier qui n’avait qu’une lointaine idée de la charge et un autre dont les forces n’étaient pas le principal atout. Le Salmantino tenta bien de relever le débat avec quelques postures spectaculaires, pour ne pas dire effectistes, mais pour convaincre davantage, il lui aurait fallu un tout autre matériel…
Jesús Enrique Colombo a été celui qui a tiré le mieux son épingle du jeu, grâce à une belle entrega et deux épées concluantes, sortant a hombros pour la troisième année consécutive. De quoi en faire le nouveau spécialiste des Miura en terres navarraises ! ¡ Olé Venezuela ! Olé, familia Pilès !
(Photos : Mundotoro)
ENCIERRO
L’ultime encierro, avec les Miura, a été le plus rapide du cycle (2’16) et comme la plupart de ceux qui l’ont précédé, il a certes été marqué par pas mal de chutes et de tampons, sans toutefois générer de séquences dramatiques.
Un moment étirée, la manade a terminé groupée, sans incidents majeurs, la traversée du ruedo provoquant tout de même quelques frayeurs.
Peu de blessés, seulement deux hospitalisations pour contusions.
Petite réflexion personnelle, depuis ces dernières années, le déroulement des encierros se ressemble à l’image d’un copier-coller, à savoir des courses rapides avec quelques tumades certes, mais sans ce petit truc qui filait avant la chair de poule. A mon humble avis, le réaménagement de la courbe de Mercaderes, là où jadis les toros allaient « s’emplâtrer » et la manade se disloquer, diminue certes les accidents, mais enlève en même temps ce qui faisait pas mal l’identité et le caractère des encierros de Pamplona…
https://www.youtube.com/watch?v=M4e_IfmxIoI