Lune de miel… 

 

Si le terme lune de miel évoque sur le plan gustatif un goût sucré, son homonyme anglo saxon honey moon est plus groove à l’écoute. Dans les deux cas, ils expriment harmonie et félicité pour un couple, le tout teinté de romantisme. Cette période pouvant se dérouler sous un climat exotique, voire tropical.

Le 22 octobre 1978, Jacques André Brunet « Jaquito » arrête sa carrière de matador de toros à Nîmes, la symbolique coleta est coupée par Simon Casas et Christian Montcouquiol « Nimeno II ». Le maestro coupe, lui, 2 oreilles à un toro de Félix Cameño. Il devient banderillero à 34 ans.

Le 3 août 1979, Jacques Brunet convole en justes noces avec Nadine. Le lendemain, accompagné des compagnons de « toda la vida » de gauche à droite : Ramón Gallardo, Pedro Romero (1), un peu masqué Amor Antunez « El Andaluz » , Luis Antonio Rodríguez (neveu de Pedro) et Marc Antoine (fils de Pedro) ; il torée un festival (2) à St Geniès de Malgoires.

Le novillo de François André laisse 2 oreilles et la queue dans la corbeille de mariage, la lune de miel devient une vuelta triomphale. No pasa nada a dû soliloquer Pedro…

Jacques Lanfranchi « El Kallista » 25 /07/2025, Saint Jacques…

 

(1) J Brunet avec Jean Cantier et Simon Casas a tué son premier novillo dans la placita de «  la Fabrique », propriété de Pedro à Fourques, le 1er septembre 1969.

(2) Au cartel : Jean Riboulet, Jacques Coule, C. Yonnet rejoneador.

Crédits photos : in Toros 1109-1110   C. Mouraret   DR