Clovis Germain triomphe sur le superbe lot de la ganadería Alma Serena…

 

La Peña Toro Cárdeno avec les bénévoles investis dans l’organisation de la novillada poursuivent leur engagement avec rigueur. Comme les années précédentes, l’élevage local de la ganadería Alma Serena, récemment distingué dans les arènes d’Hagetmau, sera représenté lors de l’événement. Les becerros seront affrontés par Pablo Hernandez de l’école Adour Aficion, Leo Pallatier, El Mosti ainsi que Clovis Germain, actuellement en tête de l’escalafón des novilladas sans picador.

 

Président : Frédéric Marcel

Musique : Los Divinos

Public : 9/10

Météo : Estivale

 Leo Pallatier : vuelta et avis.

Pablo Hernández : oreille prix de l’Acoso et Uctl.

El Mosti : Avis et silence.

Clovis Germain :  deux oreilles et vuelta – prix de l’Acoso.

Leo Pallatier

Le premier becerro affiche un joli trapío, et de la noblesse. Leo Pallatier l’accueille par larga. Pablo Hernández effectue un quite, et Leo répond avec élégance sous les applaudissements du public. Il propose à Mathieu Guillon et Clovis de poser les banderilles. Les premières séries à droite sont appliquées avec précision, tandis que les naturelles manquent d’application. L’épée nécessite plusieurs tentatives avant une dernière engagée. Il achève par un descabello, reçoit l’avis et salue – vuelta.

 Pablo Hernández

 Le second becerro, de trapío identique au précédent, est accueilli par des véroniques appliquées de Pablo Hernández. Les premiers derechazos gagnent en intensité. Les naturelles, elles, manquent de conviction. En tentant une série de rodillas, le novillero se fait attraper. L’épée est engagée, mais le bajonazo ternit la conclusion. Une oreille est accordée.

 El Mosti

 Le troisième becerro, avec un trapío et noblesse identique au précédent, arrive. Le novillero place quelques véroniques sans le fixer. Un joli quite de Clovis suscite les applaudissements. Il banderille avec élégance. Les premiers derechazos s’appliquent avec grâce, les naturelles sont nettes. La droite, main sur la chaquetilla, gagne en profondeur. Il peine à fixer l’animal à l’estocade. Une excellente épée conclut la faena. Un descabello et l’avis retentit. Le becerro est salué à l’arrastre.

 Clovis Germain

 Clovis accueille le dernier becerro par quelques véroniques et conclut sur une demi-véronique superbe. Le becerro, noble, affiche un joli trapío. Les deux dernières poses de banderilles, autoritaires, suscitent les applaudissements plein centre. Il enchaîne une splendide série à droite, les naturelles portent la même détermination. Il ménage son temps entre les séries comme une figura. Il achève la faena sur une série de luquesinas. L’épée entière, parfaitement placée, lui vaut deux oreilles et la vuelta.

Corridasi – Photos et texte : Nicolas Couffignal.