L’amère désillusion d’une brève illusion…
Coup de téléphone.
Minimaliste.
En invitation à une alternative là-bas.
Pour lui, mots.
Convenus.
En évocation de réalisation d’un rêve.
Esprit.
Beaucoup.
En arrière-pensée.
Pour moi, sac.
En vitesse.
De plaisir.
Douche.
En rapidité.
De brûlure d’espoir.
Café.
En grain.
D’interrogation.
Fric.
En furtive rapine.
Au distributeur sans générosité.
Départ.
En hâte.
D’inquiétude.
Route.
En instantanés.
A l’horizon de l’amanecer.
Lignes droites.
En raccourci.
Des battements du cœur.
Virages.
En à peine.
Du danger.
Villages.
En flash-back.
D’aventures.
Villes.
En clins d’œil.
D’arène.
Arrivée.
En poussière.
De plaisir.
Chambre d’hôtel.
En bribe.
De palace.
Pour lui et moi, abrazos.
En parcelle.
De retenue.
Souvenirs.
En molécule.
D’instants.
Anecdotes.
En fragment.
De crispation.
Sentiments.
En particule.
De zébrures.
Et souhaits.
En atome.
De peur.
Pour moi, une effervescence.
Une exaltation.
Une ébriété.
Condensée.
Concise.
Dépouillée.
Simple.
Entière.
Vraie.
Comme une écriture.
Une écriture jaculatoire.
Une écriture de l’instant.
Pour lui, mots.
Convenus.
En évocation de réalisation de rêve.
Esprit.
Beaucoup.
En arrière-pensée.
Car après, pour lui.
Rien.
Plus rien.
Ningún mensaje.
Ninguna llamada.
Rien.
Rien du tout.
Une béance.
Une amnésie.
Peut-être.
L’oubli.
Comme suprême refuge d’un échec.
A l’oubli.
Succéda.
L’indifférence.
Y asi
Se acabó.
Et ainsi ça se finit.
Avec pour moi la terrible mémoire qui.
Reconstruit en palimpseste.
L’amère désillusion d’une brève illusion…
Patrice Quiot