Luque le plus en vue d’une corrida de Garcigrande qui ne restera pas longtemps dans les annales…

Beau temps, no hay billetes. Toros de Garcigrande au comportement le plus souvent limité à divers titres, pour tout dire manquant de race.

En fin de paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire de Rafael Peralta.

 

Alejandro Talavante : silence aux deux.

Daniel Luque : saluts puis oreille.

Borja Jiménez : vuelta et silence.

 

Alejandro Talavante n’a pas dansé avec les plus belles, son premier manquant singulièrement de forces et l’autre se retrouvant avec une patte ankylosée, ce qui évidemment n’arrangea rien. Dommage…

Daniel Luque a été le plus en vue, coupant l’unique oreille de la course à son second. Auparavant, face à un premier exigeant, il se signala au capote avant d’exécuter une variété de tandas ambidextres qui transmirent, la droite étant toutefois plus accessible. Le maestro de Gerena étala une nouvelle fois une torería faite de mando, de poder et douceur, mais il perdit les trophées à la conclusion. Avec un quinto mansote et juste de forces, Daniel usa de sa technique et de sa patience pour en tirer l’essentiel là où beaucoup auraient abrégé.

Borja Jiménez brinda sa première faena au respectable. Face à un adversaire dont la bravoure n’était pas la qualité première, le maestro d’Espartinas joua sur le côté spectaculaire dès la réception par deux cambios, la suite toujours décidée bien que d’inégale résonnance, avec au final, après une bonne estocade, une sévère divergence d’opinion entre public et palco. Avec l’ultime, à la charge désordonnée, Borja ne baissa pas les bras mais ne put proposer un plat relevé, compte tenu des piètres conditions de son opposant…