Décidément, la France Taurine devient de plus en  plus attrayante pour les novilleros étrangers, un peu comme si les rôles s’inversaient, une tendance qui s’explique en grande partie par les effets de la crise de l’autre côté des Pyrénées, encore plus sensible que chez nous.

gc29bAvec Dominique Dufournet

Cela étant, sa temporada 2012 a été marquée par quelques succès retentissants face à des novillos d’encastes minoritaires, et il a notamment laissé une excellente impression à Las Ventas où il a recueilli une belle ovation à son premier et où il sera d’ailleurs répété au printemps prochain…

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Il faut dire aussi que sa venue chez nous n’est pas le fruit du hasard puisque c’est Dominique Dufournet qui va dorénavant l’apodérer, secondé en Espagne par José Ángel Ramírez Guillén, important transporteur de toros cordouan… qui l’avait déjà aidé à ses débuts et dont le père était l’ami intime de Manolete !

gc29hJosé Ángel Ramírez Guillén en royale compagnie…

Rencontré lui aussi à la soirée de présentation des « Amis du Mundillo » puis lors de la journée campera du Grand Bordes, le Cordouan m’a livré ses impressions dans la perspective de la temporada qui s’annonce…

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« Très attiré par les combats de coqs qui se donnent dans les montagnes de Cordoue, on peut trouver là l’origine de mon apodo, tout comme la référence à la dynastie de matadors connus aussi par la dénomination de « Gallo ». 

Si Cordoue est le berceau du toreo, l’aficion est actuellement en très mauvais état, il n’y a plus beaucoup d’aficionados de verdad dans la ville. Il y a peu de novilladas, c’est pourquoi j’aimerais étendre mon champ d’action dans votre pays où il y a une bonne aficion.  Pour ce que j’en connais, il y a beaucoup de respect et en proportion, davantage d’opportunités.

J’ai débuté à l’école taurine de Cordoue puis Antonio Tejero, banderillero d’Enrique Ponce qui s’occupait de l’école, est devenu mon apoderado. Il a voulu ensuite s’occuper aussi d’un autre torero et j’ai mal vécu cette situation, je lui en ai fait part, lui disant que dans ce cas, je préférais continuer tout seul. Mon ami José Ángel Ramírez m’a beaucoup aidé, puis j’ai connu Dominique Dufournet et lors de nos discussions, il m’a convaincu de venir en France, c’est pour ça que je suis ici aujourd’hui. J’ai été très bien accueilli, c’est différent de chez moi, mais franchement, je suis tombé amoureux de votre pays !

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J’ai toréé ces trois dernières années seize novilladas piquées, et cette année, j’ai remporté quelques succès et j’ai surtout salué à Las Ventas, une novillada d’Escobar qui a eu des répercussions puisque je dois être répété en début de temporada, ce qui est très important et valorisant pour moi.

On m’avait présenté Las Ventas comme un épouvantail, mais cette arène me plait, je m’y sens très torero et j’y ressens de bonnes sensations. On dit que le public y est un peu froid, mais quand un torero s’arrime et montre son courage et son envie, les gens sont avec toi. C’est une aficion que j’ai comprise et qui m’a bien soutenu.

Maintenant, je vais retourner quelques temps chez moi pour m’entrainer. Je me prépare principalement dans un parc qui est très agréable et je vais aussi participer à quelques tentaderos. J’ai un ami ganadero qui m’a promis de lidier quelques toros et j’ai fait aussi des demandes chez des éleveurs en espérant être invité à tienter.

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Les gens me considèrent plutôt comme un valiente, mais moi je me sens avant tout artiste, tout en ayant la volonté de soigner la lidia. Mes modèles sont Manolete, que je n’ai pas vu toréer, bien sûr, mais que j’ai vu souvent sur des vidéos, et chez mes contemporains, José Tomás et El Juli, deux toreros qui m’apportent beaucoup, pas seulement sur le plan technique, mais plutôt dans le domaine des émotions. Et bien entendu, Morante !

Dans les toros, j’ai pris un peu de tout. Comme tout le monde, je préfère les bonnes ganaderías, mais j’ai dû aussi affronter pas mal d’encastes différents, ça fait partie du métier… Je suis bien conscient que certains encastes sont en voie de disparition, mais personnellement, je les torée sans problèmes, comme je l’ai d’ailleurs déjà fait plusieurs fois, notamment à Madrid. L’erreur, c’est de les sortir de leur type… Mais l’essentiel pour moi, c’est de toréer, d’être engagé, quelque que soit le type de toros.

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Je vais rentrer chez moi et je reviendrai en France courant février. A Cordoue, je travaille dans la finca appartenant à l’ancien matador Manuel Cano « El Pireo » qui est très compréhensif sur les horaires, ce qui me laisse du temps pour m’entrainer ou tienter au campo. Je lui suis très reconnaissant, car sans lui, je n’aurais pas de travail et donc pas de moyens de gagner ma vie et payer mes frais de déplacement et d’équipement.

C’était la première fois que je venais dans votre pays. Je ne connais pas encore grand-chose, j’ai beaucoup appris sur votre pays en lisant notamment les revues taurines, mais bien entendu, j’aimerais beaucoup découvrir vos différentes arènes. Pas en touriste, mais pour y toréer !!! »

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Faites encore plus ample connaissance avec Gallo Chico en vous rendant sur son site… Cliquez ICI

IMANOL

Béatrice Brettes, qui a dirigé pendant sept ans l’école taurine d’Hagetmau, et qui a accompagné notamment les carrières de Damián Castaño, Mario Guirao et Miguel Ángel Cañas, s’est unie à l’équipe de « Tauroemoción » qui apodère actuellement le novillero Imanol Sánchez, comme représentante en France.

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Après avoir réalisé d’importantes tardes en 2012, Imanol souhaite accomplir une campagne 2013 fournie avant de prendre l’alternative.

is29x(Communiqué)

ROJAS

Le ganadero Gabriel Rojas Fernández est décédé à l’âge de 90 ans et a été inhumé aujourd’hui à Séville.

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Dans les années 80, ses toros d’encaste Núñez étaient très demandés par les figuras. Personnage important de Séville, il fut en autre propriétaire d’une chaîne d’hôtels et président du club de football du Sevilla. QDEP…

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FIESTA CAMPERA

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RION

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MULETA

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SALAMANQUE

De retour d’une dizaine de jours dans la province de Salamanca, Feria.tv vous réserve pour cet hiver une série de reportages dans les ganaderías et les lieux taurins du Campo Charro.

Vous attendent les ganaderías de Barcial, Sepúlveda, Adelaida Rodríguez, Torrealba, Juan Luis Fraile… ainsi qu’un tentadero chez Pedraza de Yeltes avec Uceda Leal et Esaú Fernández et des rencontres insolites.

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Nous commençons aujourd’hui avec un reportage sur le Musée Taurin de Salamanque.

En espérant que ces reportages étanchent un peu votre soif de toros durant cette trêve hivernale… Pour voir la vidéo, cliquez ICI

(Communiqué de Jérôme Contestin – Feria TV)

GRAND BORDES

Aux portes de la Camargue, à 20 min de Nîmes ou de Montpellier, le Mas du Grand Bordes propose un véritable espace événementiel destiné à recevoir plusieurs types de manifestations privées, publiques ou culturelles.

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Dans le cadre authentique d’une propriété de 70 hectares de terres d’élevage et de traditions, vous apprécierez une ambiance calme et un agencement très fonctionnel pour vivre des moments uniques, dans un esprit « Camargue et Design ».

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L’espace a été repensé pour apporter un maximum de volume. La grande salle comporte également une mezzanine dans le prolongement de la terrasse des Arènes; une vraie particularité à ce lieu d’exception.

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Pour les clubs taurins, l’endroit idéal pour les fiestas camperas… Le Mas du Grand Bordes est un lieu unique pour toutes activités équestres, taurines, musicales, sportives et même de détente (ferrades, abrivados, démonstration de tri, balade à cheval, cours de danse sévillane, balade en remorque tractée au cœur des taureaux…).

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Pour en savoir plus, découvrez le site du Grand Bordes en cliquant ICI

Mas du Grand Bordes, Chemin de Bordes, 30220 – ST LAURENT D’AIGOUZE

Contact : M. Didier CABANIS au 06 18 48 60 48
contact@masdugrandbordes.fr

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