Succès de Fernando Adrián, la déception venant des toros de La Palmosilla…
La Feria del Pilar 2025 est entrée ce mercredi dans sa seconde phase, celle des corridas de toros.
Dans un premier temps, depuis le samedi 4 octobre, deux novilladas piquées et une sans picadors ont eu lieu, juste saupoudrées par une corrida concours. De cette première partie, on retiendra devant un public restreint une corrida concours sans grand éclat, marquée surtout par les adieux de Javier Castaño.
Pour le reste, pauvre résultat ganadero malgré les efforts des trois diestros pour relever la sauce, Gómez del Pilar étant le plus en vue, saluant au cinquième, de Villamarta, l’unique à se sauver de la quema. Silence à l’issue des cinq autres combats.
Concernant les novilladas, on notera l’oreille coupée par El Mene et Tomás Bastos pour l’ouverture face aux novillos de Brazuelas, puis le mardi 7, après deux changements au cartel, une vuelta pour Pedro Andrés et Tomás González… y nada más.
A partir de ce mercredi 8 octobre et jusqu’ au lundi 13, sont programmées consécutivement dans le coso de la Misericordia cinq corridas de toros et une de rejoneo…
Mercredi 8. Trois quarts environ. Toros de La Palmosilla inégaux en forces et comportement. Les 1 et 4 ont été renvoyés aux corrales pour faiblesse et remplacés par deux sobreros du même fer.
Fernando Adrián : oreille et oreille.
Borja Jiménez : saluts et vuelta.
Tomás Rufo : saluts aux deux.
Ouverture en toro mineur puisque le premier exemplaire de La Palmosilla pour Fernando Adrián à avoir foulé le ruedo ne l’a pas fait longtemps, un mouchoir vert tombant rapidement du palco pour sanctionner son manque de forces. Sortit alors un sobrero du même fer avec lequel Fernando se signala au capote puis à la faena débutée par cambios, il proposa un trasteo varié qui a transmis, le tout récompensé après entière par un premier trophée. Bis repetita avec le tank sorti en quatrième position, accusant 657 kilos sur la romaine ! – qui comme le premier a vite fait étalage de son manque de forces, ce qui lui valut à son tour un mouchoir vert. Sortit alors le second sobrero de la même maison qui sans être un phénix permit à un Fernando Adrián entreprenant d’aller couper l’oreille de la grande porte après une faena soutenue et une bonne estocade. A noter que Fernando Sánchez salua les deux fois au second tercio, la deuxième avec Andrés Revuelta.
Borja Jiménez débuta avec un opposant qui fit illusion au cheval mais qui plus tard à la muleta, manqua de chispa pour donner plus d’importance au labeur du maestro d’Espartinas qui dut se contenter d’un salut. Avec le quinto, Borja aurait pu prétendre à l’attribution d’un trophée, d’autant plus que la pétition était majoritaire, après une épée à l’encuentro. Abus de pouvoir assez incompréhensible.
Tomás Rufo tomba d’abord sur un castaño manso, le maestro de Pepino faisant un effort pour animer les débats, malgré le peu d’options d’un adversaire qu’il coucha d’un entière tombée. Avec l’ultime qui lui infligea une voltereta au capote, Rufo a perdu plus tard un trophée à cause de la ferraille après toutefois une faena très méritoire. Dommage.
Photos : Philippe Gil Mir