Disgustos…
Capotazos en sandwich américain.
Derechazos en kebab mayo.
Naturelles en pitas sésame.
Toreo de camion pizza.
Sur.
Rond-point.
De food-truck.
Donné à consommer.
A la sortie des collèges.
De paninis.
De mozza.
Et de sauce au choix.
De.
Nutricode.
Rouge d’avilissement
De buffet à volonté.
Protéinique.
Et vitaminé.
Se goinfrer de passes.
Se gaver de génuflexions.
Se bâfrer de tremendismo.
Remplir d’écœurant.
Satisfaire d’insipide.
Leur en donner pour leur argent.
Toreo de food with mood.
Sans exigence de qualité.
D’attitude plus que des passes.
Du faux.
Pour.
Du vrai.
Du médiocre.
Comme.
Pitance.
De chalandise.
Et.
De vulgarité.
En clins d’œil.
Aguicheurs.
De roman de gare.
Et en calligraphie criarde.
D’affiches.
De Black Friday.
Toreo de profusion d’oreilles à ingurgiter.
Voracement
Sur place.
Par ceux qui s’essuient les doigts sur la taleguilla de l’élégance torera.
A ceux qui s’en repaissent en rotant un.
«Morante, estás muy gordo».
Toreo dont.
« Il vous reste une sensation morale et physique d’écœurement comme lorsqu’on a mis la main par hasard.
En des choses poisseuses et qu’on n’a pas d’eau pour se laver ».
Plus qu’une tendance.
Une dérive.
Qui devient familière.
Plus qu’un détournement
Une déviance.
Qui fait le buzz.
Un ersatz.
Un fake.
Una barbaridad.
Toreo de disgusto.
A jeter à la basura.
Des camions à ordures de Nicollin…
Patrice Quiot