Une suerte improbable de Curro Romero qui fêtait ce lundi 1er décembre ses 92 ans…
Lors de sa longue carrière, le Faraón de Camas a semé le désordre parmi les aficionados. Il y avait les curristes pour lesquels les effluves du fameux flacon aux arômes de romarin pouvaient mettre leurs narines à feu et à sang et les autres qui voyaient le Curro comme un torero peureux et fantasque.
Lors d’une corrida célébrée à Méjanes en mars 1977 (Rafael de Paula et Robert Pilès, toros de Rocío de la Cámara), le Camero se trouva en position délicate face à un modeste animal. Se plaçant de manière hétérodoxe entre les cornes et planches, il fit passer le toro on ne sait comment. Des aficionados, dont je suis, en parlent encore lors des tertulias hivernales. Sacré Curro !
Jean-Charles Roux

