Formule parfaite…
Un bravo.
Con trapío.
Pitones.
Clase y raza.
Trois lances.
Du lidiando.
A punta de capote.
Pour le connaitre et le fixer.
Quatre véroniques.
En gagnant du terrain.
Et le centre.
Celui du vrai.
La demie à la cheville.
Comme un fil d’organsin.
Les pieds.
Socle de bronze.
Quites de mises en suerte.
La dernière au toril.
Là-bas.
Loin de tout.
Reins cambrés.
Menton en avant.
Voix de gorge.
Palo pa’lante.
Trois arrancadas
Trois piques.
Trois splendeurs.
Toutes en la ley.
En mettant los riñones.
En mettant les cordes.
A caballo levantado.
Toca la música.
Trois paires de banderilles.
Les bras levés.
Les pieds en un même envol.
Courbe parfaite et rectitude de la charge.
Une al cuarteo.
Une al sesgo por fuera.
Une al sesgo por dentro.
En se réunissant à la tête.
Deux ayudados genou plié.
La main au mitan du support de bois.
Una tanda de quatre à droite.
Et la passe de poitrine de la zapatilla à l’épaule.
Une de la firma.
Éclatante d’abandon.
Con el compás abierto.
Sceau du Palacio de la Zarzuela au campo de l’origine.
Une série de cinq à gauche.
Un kikiriki gallista.
Deux molinetes aristocrates pour le sang bleu du bravo.
Du bout des doigts.
Toro cuadrado.
Bouche fermée.
Silence clôturé.
Epée levée, muleta au piton ennemi.
Estoconazo orteguista.
Pour lui, pour nous.
Pour tous, pour le monde entier.
Y con dos guevos.
Un bravo.
Quatre véroniques, une demie.
Trois piques.
Six banderilles, seize passes, un coup d’épée.
Formule parfaite.
Peu.
Presque.
Rien.
Mais chacun de ces riens.
Qui dit quelque chose.
Et le tout.
Qui dit un tout.
Patrice Quiot
