Deux événements à noter dans l’actualité à propos de l’antagonisme entre les animalistes et les aficionados au travers des prétoires.

D’abord, concernant Tarascon, jugement a été rendu par la Cour d’Appel d’Aix en Provence avec des attendus favorables aux arènes de Tarascon, alors que l’association animaliste « Les Gamelles du Cœur », s’en ramassaient une belle, de gamelle !

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Quant à Béziers,  à propos d’un rassemblement devant le palais de justice le 5 mai initié par la Fédération des Clubs taurins du Biterrois, comme déjà évoqué ici, vous pouvez prendre connaissance ci-dessous de son communiqué…

LA LOI RIEN QUE LA LOI !

La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois tient une fois de plus à dénoncer les anti-corridas qui utilisent tous les moyens contre la Tauromachie. Elle le fera mercredi 5 MAI à 13h30 devant le Palais de justice de Béziers.

Après un échec cinglant devant le Tribunal de Grande Instance de Paris en 2017 contre les organisateurs de Corridas, la SPA dépose plainte depuis fin 2019 en correctionnelle contre les villes taurines, les matadors et les organisateurs de corridas. Première plainte Bayonne. Là aussi, début novembre 2020, second échec. Dans son délibéré, le tribunal correctionnel de Bayonne rappelle « qu’il incombe au juge d’obéir à la loi quand bien même l’éthique, la morale ou la sensibilité d’une partie de la population ou la sienne propre l’inclineraient à l’inverse ». Or poursuivent les juges, « force est de constater que dans les arènes de la localité bayonnaise, la tenue régulière de courses de taureaux remonte à une époque fort ancienne et n’a jamais été interrompue sauf pendant les guerres mondiales, si ce n’est en cette année 2020 pour cause de crise sanitaire ». « Considérer l’opinion de la majorité pour ne pas reconnaître l’évidence à Bayonne de la vivacité de la tradition tauromachique et la fréquentation des arènes lors des courses de taureaux, serait contraire à l’article 7 de l’article 521-1 du Code pénal », conclut le tribunal.

Ayant certainement de l’argent à jeter par les fenêtres le mercredi 24 mars 2021, après Bayonne en attendant des actions similaires visant aussi Dax, Carcassonne, Nîmes, la SPA remettait le couvert devant le Tribunal correctionnel de Béziers en attaquant le torero Sébastien Castella, le maire Robert Ménard et le directeur des Arènes Robert Margé… pour « sévices graves et actes de cruauté envers un animal ». C’est mercredi 5 mai à 14 heures que le tribunal rendra son jugement. Si le tribunal suit le réquisitoire du Procureur de la République que nous pouvons résumer par : « il n’est pas du ressort des magistrats de modifier la loi, c’est là le rôle du législateur », la SPA devrait être déboutée. La FCTB espère que cette association soit condamnée à verser des dommages et intérêts aux parties défenderesses pour procédure abusive.

Rappelons que la corrida est une activité reconnue légale par le 7eme alinéa de l’article 521-1 du Code pénal et sa rédaction comme décidé par le Conseil constitutionnel le 21 septembre 2012 est conforme à notre Constitution et à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Par cette décision le Conseil « constitutionnalisait » les différents arrêts de la Cour de cassation en faveur de la Corrida dans le Sud de la France. C’est pour le respect de la loi que la FCTB appelle MERCREDI 5 MAI à 13h30 à un rassemblement devant le Palais de Justice de Béziers en soutien à la tenue de corridas dans cette ville…