Ils sont à la base du spectacle, on l’oublie un peu vite. Leur quotidien se déroule en des lieux isolés, il est fait de boue, de soins quotidiens, de tracasseries administratives et de jalousies destructrices. Nos ganaderos sont le socle de la tauromachie française; ils vivent, la crise aidant, dans l’amertume, l’incertitude, la crainte d’un avenir plus noir encore, soutenus par une passion qui heureusement reste intacte.
Nous avons, en France, la chance d’avoir de bons ganaderos qui ont largement fait leur preuve. Ils n’ont accès que rarement aux « grandes » arènes. L’effondrement du marché espagnol et les limites financières mises au concours « Toros de France » rendent les choses encore plus compliquées cette année. Car non seulement il leur faut affronter les aléas climatiques, mais aussi risquer quatre ans de peine et de sueur pour, dans certains cas, envoyer un lot qui ne trouvera pas preneur à l’abattoir. Ils sont nombreux ceux dont les produits ne trouveront pas preneurs cette année.
Mimizan, août 2012
Malgré tout, quelques aficionados, souvent des plus modestes, leur font encore confiance: dans le Sud-Ouest: Aignan avec une corrida de Yonnet, Eauze avec les Margé, Mimizan avec un lot de Camino de Santiago et sans doute un lot de Jalabert qui sera combattu dans une arène landaise. C’est un soutien vital comme sera vital le soutien du public qui apportera son appui à ces entreprises risquées et généreuses.
Rencontre au coin du feu avec Jean Louis Darré, l’éleveur du Camino de Santiago, le seul à préparer des corridas dans le Sud-Ouest, dont un splendide lot sera combattu le 24 août à Mimizan…
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Texte : Pierre Vidal – Site « Corridasi » : cliquez ICI
Images : Jeanmi – Site « Corridapassion » : cliquez Là
Photos : les Camino de Santiago 2013 qui à leur tour iront à Mimizan (capture d’écran) et leurs frères lidiés à Mimizan en 2012…
EL JULI
Alors qu’il se rendait avec son véhicule dans sa finca de « El Reixo » en Estrémadure, Julián a été victime d’une sortie de route à Trujillanos (Badajoz) à cause d’une pluie givrante, avec pour conséquences une fracture de l’avant-bras gauche.
Après avoir été dirigé vers l’hôpital de Mérida pour des examens, il sera ensuite à nouveau examiné à Madrid ce mercredi pour évaluer la nécesité d’une intervention chirurgicale. Son épouse et ses enfants s’en sont sortis avec de légères ecchymoses.
NÎMES/VALENCIA
Dans le cadre de l’abonnement promotionnel de la féria de pentecôte, outre 10 % de réduction sur l’abonnement et le paiement en 3 fois, Simon Casas Production offre également 3 spectacles à Valencia à l’occasion des Fallas. Les dates de cette offre sont maintenant connues :
lundi 11 mars : une novillada – mardi 12 mars : une corrida – mercredi 13 mars : une corrida
L’annonce officielle des cartels des Fallas est prévue dans le courant de la semaine et pourront être consultés sur notre site : www.arenesdenimes.com
(Communiqué)
TOMÁS
D’après le quotidien El Mundo, José Tomás serait présent à Aguascalientes (Mexique), trois ans après la gravissime cornada qu’il a reçue dans cette ville…
On attend évidemment confirmation, dans l’espoir qu’il ne se cantonne pas à cette arène…
TOREART
Histoires de sementales
Souvent oubliés des livres traitants de la thématique tauromachique, les sementales sont pourtant ces axes fondamentaux à partir et en fonction desquels tout le dispositif visant à créer le taureau brave opère. Un mauvais choix d’étalon, et la machine s’enraye. En revanche, lorsque le choix s’avère être une réussite, la morphologie et le comportement de tout ou partie des produits générés par le dispositif de sélection se voient affectés positivement. Alors, les taureaux issus de tel ou tel semental auront tendance à porter les traits fondamentaux de ce reproducteur, dessinant de la sorte les différents types de taureaux que l’on retrouve dans un élevage à un moment X.
Le semental est porteur d’histoire et d’anecdotes puisqu’il est avant toute chose le témoin d’une rencontre qui se joue entre l’homme et l’animal en lequel ce dernier dépose sa confiance. Aussi, choisi en fonction de sa « reata », c’est-à-dire de sa lignée, et de ses « hechuras », entendons par là la manière dont il est morphologiquement fait, le semental a toujours ce lien privilégié avec l’éleveur car il est son grand pari, parfois sa grande réussite et souvent source de désillusions. C’est dans cet interstice que nous allons nous situer, afin de voir ce qui se joue réellement dans l’histoire de ces sementales et dans l’aventure humaine que représente l’élevage du taureau brave. Notre aventure débutera avec l’histoire du taureau « Ruidón » de Joaquín Moreno de Silva. (Julien Aubert)
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ADRIEN
Le 23 février, le jeune Arlésien Adrien Salenc, pensionnaire de la Fundación El Juli, participera à la classe pratique organisée lors de la journée du VIème Trophée de cette école taurine dans la superbe placita de la finca Feligrés, siège de cette fondation à Arganda del Rey.
Suerte…
CUADRI
Fernando Cuadri a confirmé la venue de ses toros à Madrid, Séville, Castellón et Azpeitia.
Sur les six lots qui constituent sa camada 2013, le ganadero a déploré le peu d’intérêt manifesté par Bilbao. Le cinquième lot n’a pas encore de destination déclarée, et un sixième pourrait être formé s’il n’y a pas eu trop de casse dans les lots titulaires…
MAURRIN
LOTOS
Rappelons que la CLE, située à Montpellier et Pérols, est une association régionale à but non lucratif, dont le but tend à améliorer le sort des enfants malades et de leurs parents en milieu hospitalier.
Marc Serrano a été le parrain de plusieurs manifestations taurines organisées au bénéfice de cette association…