Il se définissait comme luchador callejero. Soit un type sans le sou qui gagne durement sa vie dans la rue. Le lumpen. Il s’octroyait le titre de periodista vendedor, journaliste vendeur de journaux. Journaliste ? Une galéjade. Mais vendeur de journaux à la criée, oui, pas qu’un peu. Il se disait aussi « maletilla mégalomane » et « phénomène tauromachique » inspiré par l’art de toréer venu de Ronda. Il ajoutait qu’il était également « artiste de variétés variées ». Il était surtout connu pour s’être auto-désigné comme « l’ennemi juré de Juan Belmonte ». Il s’appelait Emilio Sodorniz, on le connaissait comme “Silvela”, “El Silvela”…
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